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18/11/2021

GERMAN FOREIGN POLICY
L’UErope si “humaniste” emprisonne des personnes qui ont fait acte d’humanité

German Foreign Policy, 18/11/2021. Original : Die Humanität der EU
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

L'aide aux réfugiés est passible de lourdes sanctions dans l'UE. En revanche, ceux qui abandonnent des réfugiés aux frontières extérieures de l'UE par de refoulements illégaux sur des îles inhabitées restent impunis.

Signez la pétition au ministre grec de la Justice

ATHENES/BERLIN (GFP) - L'aide apportée aux réfugiés pour leur sauver la vie est menacée d'un quart de siècle de prison dans l'UE. Aujourd'hui, jeudi, s'ouvre sur l'île grecque de Lesbos le procès de 24 personnes [voir note A ci-dessous] qui ont aidé des réfugiés et qui sont accusées, entre autres, de "trafic d'êtres humains" et de "participation à une organisation criminelle" en raison de leur activité d'aide. La peine encourue : jusqu'à 25 ans de prison. Il ne s'agit nullement d'un cas isolé : Amnesty International a déjà documenté l'année dernière que dans de nombreux pays européens, des centaines de personnes sont probablement poursuivies parce qu'elles aident des réfugiés. En Allemagne, un pasteur a récemment été condamné une peine avec sursis pour avoir accordé l'asile ecclésiastique à un Iranien menacé d'expulsion. Dans le même temps, les gardes-frontières qui effectuent des refoulements contraires au droit international aux frontières extérieures de l'UE - pas seulement en Pologne et en Lituanie, mais aussi en Grèce et dans divers autres pays - restent impunis. Lors des refoulements depuis la Grèce par exemple, des réfugiés sont régulièrement abandonnés sur des îles inhabitées ou dans des canots pneumatiques sans moteur.

Poussés dans la rivière frontalière

Les refoulements de Grèce vers la Turquie, contraires au droit international, ont lieu régulièrement depuis des années. En 2014 déjà, l'organisation de réfugiés Pro Asyl avait publié un rapport détaillé dans lequel elle documentait les refoulements à la frontière terrestre et maritime entre les deux États. Elle estimait alors le nombre de réfugiés concernés à 2.000[1]. Amnesty International a récemment mené une enquête approfondie sur les refoulements à la frontière terrestre, qui est définie sur de longues distances par le fleuve Evros. Selon celle-ci, de nombreux cas ont pu être attestés rien qu'entre juin et décembre 2020, touchant environ 1 000 personnes selon les estimations de l'organisation. Les gardes-frontières grecs, mais aussi des personnes non identifiables habillées en civil, ont maltraité les réfugiés en leur donnant des coups de pied, de poing et de bâton ; dans certains cas, leur action doit même être classée comme torture, rapporte Amnesty[2]. Au moins un réfugié qui ne savait pas nager a été poussé dans la rivière frontalière et a dérivé en aval ; on ignore s'il a survécu. Même des demandeurs d'asile officiellement enregistrés ont été expulsés, emmenés à la frontière depuis des endroits distants de 700 kilomètres, dépouillés de leurs papiers et contraints de traverser la rivière frontalière.

Abandonnés sur un canot pneumatique

Les refoulements sont également documentés depuis un certain temps à la frontière maritime gréco-turque, parfois même par l'autorité frontalière de l'UE Frontex. Ainsi, l'année dernière déjà, des agents de Frontex ont enregistré la manière dont les garde- côtes grecs ont pris en charge, dans la nuit du 18 au 19 avril 2020, une trentaine de réfugiés sur un canot pneumatique au large de Lesbos, avant de les transférer d'abord sur un navire des garde-côtes, puis sur un autre canot pneumatique sans moteur - et de remorquer ce dernier dans les eaux turques, où les réfugiés ont fini par dériver en mer, impuissants, jusqu'à ce que les garde-côtes turcs les recueillent. Il arrive aussi que des agents de Frontex soient eux-mêmes impliqués dans des opérations de refoulement (german-foreign-policy.com [3]). Ce n'est que récemment que la plus grande tentative de refoulement en violation du droit international a été documentée. Les garde-côtes grecs ont intercepté au sud de la Crète - en vue de la côte - un bateau en détresse avec 328 réfugiés, mais ne l'ont pas remorqué sur l'île grecque de la Méditerranée, mais en direction de la Turquie. La tentative d'inciter les garde-côtes turcs à prendre en charge le navire a toutefois échoué ; les réfugiés ont donc été emmenés dans un camp entouré de barbelés sur l'île grecque de Kos[4].

GIDEON LEVY
L'arrestation d'un couple israélien en Turquie jette une lumière crue sur l'hypocrisie régnant en Israël

Gideon Levy, Haaretz, 18/11/2021
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

On a parfois l'impression que l'hypocrisie et les deux poids deux mesures sont sans limites, que les Israéliens battent tous els records d’inconscience et que les médias israéliens peuvent obscurcir et nier la réalité et laver le cerveau du public à leur guise. Il est vrai que le chameau ne voit jamais sa bosse, mais on peut supposer qu'il sait au moins qu'il en a une. Israël, en revanche, n'est pas conscient de sa propre bosse.



Mordi (à droite) et Natali (à gauche) Oknin [au premier plan] dans l'avion qui les ramène d'Istanbul avec des représentants du ministère des Affaires étrangères, le 18 novembre 2021. Photo Ministère israélien des Affaires étrangères. Voir les rafales de messages dans toutes les langues possibles  sur le retour des héros ici

Un couple de touristes israéliens, apparemment innocents, est arrêté en Turquie [ils s'étaient pris en selfies avec le palais présidentiel en arrière-plan, NdT]. Les soupçons sont lourds et l'atmosphère est chargée, après que des rapports ont fait état de la découverte de 15 agents du Mossad en Turquie. En outre, la Turquie n'est pas un pays modèle en matière d'État de droit.

Plusieurs jours après son arrestation, le couple parvient à rencontrer son avocat. Le consul israélien leur apporte des vêtements et de la nourriture. Ils sont à peine interrogés, certainement pas battus ou torturés, et les conditions de leur détention sont apparemment raisonnables. Pour l'instant, il s'agit d'une histoire triste et peut-être kafkaïenne de fausse arrestation jusqu'à preuve du contraire, une histoire qui, on l'espère, se terminera bien.

Sous la houlette cynique des médias - cette entreprise nationale qui trafique les émotions et enflamme les passions -, Israël est anxieux. Il ne faudra pas longtemps pour que toutes les fenêtres du pays soient ornées d'un ruban jaune en faveur de la libération de nos Natalie et Mordi Oknin.

Ils font l'objet de gros titres, de reportages spéciaux et de nouvelles de dernière minute livrés par des envoyés spéciaux immédiatement dépêchés à    Istanbul. Et tout le monde sait que c'est la faute à Erdoğan et à quel point il est cruel. Il est parfois émouvant d'être témoin de l'inquiétude suscitée par un seul couple anonyme. Mais parfois c'est rebutant par sa folle exagération, et c'est toujours détaché de la réalité.

17/11/2021

RAMZY BAROUD
El Pueblo contra la COP26: Es hora ya de que políticos y multimillonarios escuchen

Ramzy Baroud, Common Dreams, 16/11/2021
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández, Tlaxcala


Futuro verde, por Keyvan Varesi, Irán

De todos los discursos y grandilocuencias políticas de la Conferencia de las Naciones Unidas sobre el Cambio Climático de 2021 en Glasgow (COP26), las palabras del presidente mexicano, Andrés Manuel López Obrador [desde México, ya que no fue a Glasgow, dejando al canciller Marcelo Ebrard representar el país, NdE de Tlaxcala] fueron las más profundas y las menos hipócritas.


López Obrador
despotricó contra los “tecnócratas y neoliberales”, los dirigentes mundiales que tienen en sus manos el futuro de la humanidad. Esto iba en referencia directa a los líderes de los países poderosos que “aumentan su producción de combustibles, al mismo tiempo que celebran cumbres para la protección del medio ambiente” y llegan a Glasgow en aviones privados.

En efecto, la hipocresía sigue definiendo lo que se supone que es una lucha global colectiva contra el cambio climático y sus devastadoras y a menudo mortales consecuencias.

El consumo excesivo, la desigualdad y el capitalismo descontrolado no fueron las palabras clave que definieron la COP26. Fueron en gran medida ecologistas “radicales” y “de izquierdas” quienes hicieron esas alegaciones fuera de las salas de la conferencia. Señalar lo evidente se ha convertido, lamentablemente, en un acto radical.

Dentro de los elegantes salones de la cumbre, la política fue la de siempre, aunque disimulada, de preocupación virtuosa por el destino de toda la humanidad.

SHEILA YASMIN MARIKAR
Si vous vendez du « Oaxaca en bouteille », qu'advient-il du Oaxaca ?
Et les Gringos découvrirent le mezcal

Haut du formulaire

Sheila Yasmin Marikar, The New York Times, 6/11/2021
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Sheila Yasmin Marikar est une journaliste usaméricaine indépendante vivant à Los Angeles qui écrit notamment pour The New York Times et The New Yorker. Son premier roman, The Goddess Effect, est sur le point de paraître. Publications. @SheilaYM

Le mezcal connaît une popularité croissante loin des champs d'agave [maguey] du Mexique.

 

Xagaa, Mexique. Les investisseurs internationaux ont commencé à s'intéresser au mezcal, fabriqué à partir d'agave fumé. Photo : Alejandro Cegarra pour The New York Times

« Que personne n'ose commander une margarita avec l'un d'eux, ou je serai très en colère ».

Fausto Zapata, directeur général et cofondateur du mezcal El Silencio, surplombe une table de 13 mètres de long dans le luxueux complexe hôtelier de son entreprise situé à l'extérieur de la ville d'Oaxaca, dans les champs d'agaves du sud-ouest du Mexique. Sous lui, sept bouteilles de mezcals en édition limitée, chacune accompagnée de notes de dégustation imprimées en relief sur du papier cartonné noir épais. Il verse un dé à coudre de tobalá [variété d’agave forestier de montagne, NdT] à 150 dollars [=132€] la bouteille dans cinq jicaras en argent, de minuscules bols qui sont les récipients traditionnels pour siroter du mezcal.

« Prenez une gorgée, laissez-la dans votre bouche pendant 10 à 12 secondes, laissez vos papilles gustatives s'exposer », a-t-il dit. La deuxième gorgée devait être consommée en silence - à l'exception de la guitare mélancolique diffusée par des haut-parleurs surround - pour « se perdre dans les saveurs ».

« Maintenant, passez à la prochaine bouchée », dit-il, en montrant une rangée de gummies [bonbons gélifiés, NdT] monochromes saupoudrés de paillettes, des confections qui auraient pu voir le jour si Willy Wonka [héros du roman et du film Charlie et la chocolaterie, NdT] s'était aventuré dans des menus de dégustation à trois chiffres. Il explique que certaines de ces friandises sont faites à partir de mole, fait une allusion à l'histoire du mole ("C'est une belle histoire") et saisit une autre bouteille par le goulot : « Avant que j'oublie - vous devez essayer la magie noire ».

Un liquide pourpre foncé a coulé, laissant des bouches bées. "Tout est naturel", a dit M. Zapata, "tout est à base de plantes".

"Qu'est-ce qui lui donne sa couleur ?" a demandé la femme à côté de moi. "Secret professionnel", a dit Vicente Cisneros, le co-fondateur d'El Silencio. Assis en face de Zapata, il porte des lunettes de soleil noires et un chapeau avec le logo de l'entreprise. "Tout ce que nous faisons est copié en deux secondes", ajoute Cisneros en haussant les épaules, "mais c'est pour cela que nous innovons sans cesse".

Une légende raconte qu'il y a plusieurs centaines d'années, dans le Mexique précolombien, un éclair a frappé un agave et libéré le jus que nous appelons aujourd'hui mezcal. Mais, à la décharge des consommateurs soucieux de leur santé, des fondateurs de start-up en quête de valorisation, de George Clooney ou de tout ce qui précède : Le moment international du mezcal est arrivé.

La tradition ne s'achète pas

 

Le mezcal El Silencio à Casa Silencio, une station touristique à l'extérieur de la ville d'Oaxaca. Les USAméricains consomment de plus en plus de ce spiritueux. Photo The New York Times

AMIRA ABO EL-FETOUH
Israel se ha convertido en la puerta de entrada para los gobernantes del mundo árabe

Dra. Amira Abo el-Fetouh, Middle East Monitor, 15/11/2021
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández, Tlaxcala
 

La Dra. Amira Abo el-Fetouh es una odontóloga y escritora egipcia; centra sus trabajos en cuestiones políticas y literarias. @amiraaboelfetou

 

El pueblo árabe está viviendo su momento peor y más oscuro, experimentando un nivel de humillación y desgracia sin precedentes. Este pueblo nunca se ha acercado a sus enemigos pidiendo perdón y presentándose como leal a los opresores; tampoco ha buscado normalizar las relaciones con los asesinos que derraman su sangre. ¿Qué ha pasado con los herederos de la mejor Ummah creada para la humanidad?


“No a la normalización” [لا للتطبيع La laltatbiya’]: grafiti de manos con mangas coloreadas con las banderas de Emiratos Árabes Unidos y Baréin estrechando otra mano con una manga con la bandera israelí, Cisjordania, 4 de octubre de 2020
[Foto: Hazem Bader/AFP vía Getty Images]

 

Lo que ha sucedido es que los ocupantes coloniales extranjeros nombraron gobernantes para que actuaran como agentes suyos, que se volvieron después leales a los ocupantes en lugar de a su propio pueblo y a la Ummah. Han torturado a su pueblo, lo han humillado, lo han oprimido y le han impuesto el fascismo. Han embrutecido a su pueblo para complacer a los extranjeros, y así lo han debilitado y sometido al miedo y la obediencia. No han podido exigir su libertad e independencia, por lo que la opresión de estos agentes -etiquetados como presidentes o reyes- incluye la entrega de riquezas materiales para que no derroquen a sus gobernantes, incluso mientras los reprimen.


Los colonialistas estaban tranquilos sobre su propiedad, que abandonaron por voluntad propia y la entregaron a manos seguras; manos que traicionan su religión, el arabismo y el pueblo. Ahora, los que quedan al mando y anhelan el poder en su país saben que la puerta por la que deben pasar es Israel, el Estado de ocupación abiertamente colonial en Palestina.


Los agentes de este ocupante particular en la región son los líderes árabes, que se han apresurado a normalizar las relaciones para obtener la protección del Estado colonial de colonos contra su propio pueblo. Resulta irónico que Israel, que ansía la normalización por parte de los países árabes, tenga ahora mucho donde elegir y pueda establecer condiciones para la normalización, incluyendo un metafórico certificado de buena conducta para los potenciales normalizadores.

15/11/2021

Salman Rafi Sheikh
Los afganos, peones hambrientos en los grandes juegos de poder

Salman Rafi Sheikh, Asia Times, 15/11/2021
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández, Tlaxcala
 

Salman Rafi Sheikh es un periodista independiente pakistaní. Nació en Kasur, pequeña ciudad de la región del Punyab, graduándose en ciencias políticas en la universidad Quaid-i-Azam de Islamabad. Cursó el doctorado en el departamento de Política y Estudios Internacionales de la Universidad SOAS de Londres. Centra sus investigaciones en las cuestiones de política de identidad y etnonacionalismo en los Estados poscoloniales, sobre todo en Pakistán. Autor de
The Genesis of Baloch Nationalism: Politics and Ethnicity in Pakistan, 1947-1977.

Se retiene la ayuda como forma de ejercer presión geopolítica sobre los talibanes, pero el grupo militante declara que el hambre es el precio de expulsar a los invasores occidentales.

 

Afganistán se tambalea hacia la hambruna bajo el régimen talibán (Foto: Facebook)

Mientras la hambruna se cierne sobre Afganistán, las potencias externas parecen estar sopesando opciones para promover sus propios intereses, tanto frente a los talibanes como frente a sus rivales regionales y extrarregionales.


Desde su llegada al poder en agosto, los talibanes no han logrado contentar a las potencias externas -incluidos USA, China y Rusia- respecto a la ruptura de todos sus vínculos con Al Qaida, el Movimiento Islámico del Turquestán Oriental (ETIM, por sus siglas en inglés) y otros grupos militantes y terroristas.


La retirada de USA también cerró la entrada de ayuda extranjera, dejando la situación económica del país con problemas de liquidez y pendiendo de un hilo. La ONU predice que el país se verá afectado por una de las peores crisis humanitarias de su historia en el próximo invierno.


Mientras que unos 23 millones de afganos, en un país de 38 millones de habitantes, se enfrentan al hambre aguda, 8,7 millones se encuentran en estado de emergencia, la segunda categoría más alta en la jerarquía de calamidad del Programa Mundial de Alimentos (PMA) de la ONU. Esta última cifra es superior a los 3 millones del año pasado.


Con los precios del combustible y los alimentos ya por las nubes, la ONU dice que Afganistán necesita casi 7.000 millones de dólares para evitar una hambruna total.


Las múltiples sequías se han combinado con el colapso económico a la hora de provocar la crisis. Pero su resolución efectiva y oportuna está estrechamente ligada a las consideraciones e intereses geopolíticos específicos y mutuamente conflictivos de los actores relevantes.

AMIRA HASS
L'occupation israélienne ne nuit pas seulement aux Palestiniens, mais aussi à la planète

Amira Hass, Haaretz, 7/11/2021
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Des constructions inutiles, un double réseau routier, des trajets allongés par les postes de contrôle et l'asphalte au détriment des espaces ouverts : la politique d'Israël en Cisjordanie et à Gaza a un prix écologique.

Des routes en construction relient les résidents de la colonie de Gush Etzion, en Cisjordanie, à Jérusalem, l'année dernière. Photo : Ohad Zwigenberg

Le pollueur n° 1 dans les territoires palestiniens occupés est le contrôle même qu'Israël exerce sur la terre et les colonies. Ce n'est pas une citation textuelle, mais c'est l'esprit de ce que le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a déclaré lors du sommet environnemental COP26 à Glasgow la semaine dernière.

Sa présence a à peine été mentionnée dans les médias mondiaux, et encore moins dans les médias israéliens, ce qui démontre une fois de plus à quel point la question palestinienne est devenue secondaire dans l'agenda mondial. Mais cela n'enlève rien au préjudice causé à l'environnement.

De nombreux articles et études sur les conditions environnementales dans la bande de Gaza et en Cisjordanie établissent un lien avec la politique israélienne. Il s'agit notamment d'un document détaillé de l'ONU datant de 2020, de rapports de l'organisation juridique palestinienne Al-Haq au fil des ans, et d'un article publié par le groupe de réflexion pan-palestinien Al-Shabaka en 2019 ("Climate Change, the Occupation and a Vulnerable Palestine").

Pourtant, il est difficile de quantifier la contribution totale au réchauffement climatique des actions du gouvernement israélien et des civils dans ces territoires conquis en 1967.

 

Un soldat israélien patrouille sur la route 60 de Jérusalem en Cisjordanie. Photo : Ohad Zwigenberg 

Le rapport du contrôleur d'État sur l'incapacité d'Israël à réduire les émissions de gaz à effet de serre ne mentionne même pas les territoires. Il n'aborde pas non plus la projection effrayante faite par l'ONU en 2012, selon laquelle la bande de Gaza deviendrait inhabitable d'ici 2020 si Israël ne change pas fondamentalement sa politique envers cette enclave. Près de deux ans se sont écoulés depuis la "date limite" donnée par l'ONU, et rien de substantiel n'a changé. L'ONU a dû sous-estimer l'énorme capacité de résilience des Gazaouis.

13/11/2021

ROBIN LEVINSON KING
Mujeres de USA son encarceladas por abortar de forma espontánea

Robin Levinson King, BBC News, 12/11/2021
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández, Tlaxcala

 

Robin Levinson King es una periodista usamericana que vive en Canadá. Es productora en la sección de América del Norte de BBC News desde Toronto. @robinlevinson

 

Cuando una mujer nativa usamericana de 21 años de Oklahoma fue condenada por homicidio involuntario tras sufrir un aborto espontáneo, la gente se indignó. Pero no fue la única en sufrir condena.

Brittney Poolaw ha sido sentenciada a cuatro años de prisión

Brittney Poolaw estaba embarazada de apenas cuatro meses cuando perdió a su bebé en el hospital en enero de 2020.


Este octubre, fue declarada culpable y condenada a cuatro años de prisión por el homicidio en primer grado de su hijo no nacido.


La forma en que pasó de sufrir un aborto espontáneo a ser encarcelada por matar a su feto se ha convertido en objeto de gran debate en Internet y en la prensa. Algunos en las redes sociales señalaron que fue condenada durante el mes de concienciación sobre la pérdida del embarazo en USA. Otros compararon el caso con la novela distópica de Margaret Atwood “El cuento de la criada”.


Cuando llegó al hospital en busca de tratamiento, Poolaw admitió haber consumido drogas ilícitas mientras estaba embarazada.


Más tarde, el informe del médico forense, obtenido por la BBC, halló rastros de metanfetamina en el hígado y el cerebro de su hijo no nacido.


El médico no determinó la causa de la muerte del feto, señalando que la anomalía genética, el desprendimiento de la placenta o el consumo de metanfetamina por parte de la madre podrían haber sido factores contribuyentes.


Los abogados de Poolaw dicen que apelarán su condena. El fiscal que llevó su caso a los tribunales se ha negado a hacer comentarios mientras el proceso continúa.


Sin embargo, la historia de Poolaw es sólo la punta del iceberg, según Dana Sussman, subdirectora ejecutiva de National Advocates of Pregnant Women (NAPW), un grupo de defensa del derecho a decidir.


“El caso de Britney tocó realmente la fibra sensible”, dijo la Sra. Sussman. “No es tan infrecuente como la gente suponía”.


La organización está colaborando con el llamamiento de Poolaw, y ha estado siguiendo las detenciones y los casos de “intervención forzosa” contra mujeres embarazadas en Estados Unidos.


Entre 1973 y 2020, el NAPW ha registrado 1.600 casos de este tipo, de los cuales unos 1.200 se produjeron solo en los últimos 15 años.


Aunque en algunos casos se trataba de mujeres detenidas por cosas como caerse o dar a luz en casa, la gran mayoría estaban relacionadas con las drogas, y las mujeres de color estaban sobrerrepresentadas.


La reciente explosión de casos penales forma parte de un “fenómeno exclusivamente usamericana” en la encrucijada de la “guerra contra las drogas” de Estados Unidos y el movimiento a favor del reconocimiento del feto como persona [personhood], dijo Sussman.

 

Dos manifestantes a favor del aborto vestidas de rojo como las criadas de la novela de Atwood son rodeadas por manifestantes antiabortistas a las puertas del Tribunal Supremo el 1 de noviembre de 2021, cuando el tribunal estudiaba la ley restrictiva del aborto de Texas. Foto Drew Angerer/Getty Images

ROBIN LEVINSON KING
Des femmes sont emprisonnées aux USA pour avoir fait des fausses couches

Robin Levinson King, BBC News, 12/11/2021
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

 

Robin Levinson King est une journaliste usaméricaine vivant au Canada, productrice à BBC News en Amérique du Nord depuis Toronto. @robinlevinson

Lorsqu'une Amérindienne de 21 ans de l'Oklahoma a été condamnée pour homicide involontaire après avoir fait une fausse couche, les gens ont été scandalisés. Mais elle n'était pas la seule.

Brittney Poolaw a été condamnée à quatre ans de prison

Brittney Poolaw était enceinte d'environ quatre mois lorsqu'elle a perdu son bébé à l'hôpital en janvier 2020.

En octobre dernier, elle a été reconnue coupable et condamnée à quatre ans de prison pour l'homicide involontaire au premier degré de son fils à naître.

La façon dont elle est passée d'une fausse couche à une peine de prison pour avoir tué son fœtus est devenue le sujet de nombreuses discussions en ligne et dans la presse. Sur les médias sociaux, certains ont fait remarquer qu'elle avait été condamnée pendant le mois de sensibilisation à    la perte de grossesse aux USA [proclamé par Reagan en 1988, NdT]. D'autres ont comparé l'affaire au roman dystopique de Margaret Atwood, La Servante écarlate.

Lorsqu'elle est arrivée à l'hôpital pour se faire soigner, Poolaw a admis avoir consommé des drogues illicites pendant sa grossesse.

Plus tard, le rapport du médecin légiste, obtenu par la BBC, a trouvé des traces de méthamphétamine dans le foie et le cerveau de son fils à naître.

L'examinateur n'a pas déterminé la cause du décès du fœtus, notant qu'une anomalie génétique, un décollement du placenta ou la consommation de méthamphétamine par la mère auraient pu être des facteurs contributifs.

Les avocats de Mme Poolaw ont déclaré qu'ils feraient appel de sa condamnation. Le procureur qui a porté l'affaire devant le tribunal s'est refusé à tout commentaire alors que la procédure se poursuit. 


Pourtant, l'histoire de Mme Poolaw n'est que la partie émergée de l'iceberg, selon Dana Sussman, directrice exécutive adjointe de National Advocates of Pregnant Women (NAPW), un groupe de défense des intérêts des femmes enceintes (voir leur campagne Support Brittney Poolaw).

"Le cas de Britney a vraiment touché une corde sensible", a déclaré Mme Sussman. "Ce n'est pas aussi rare que les gens le pensaient".

L'organisation participe à l'appel de Poolaw et a suivi les arrestations et les cas d'"intervention forcée" contre des femmes enceintes aux USA.

De 1973 à 2020, la NAPW a enregistré 1 600 cas de ce type, dont environ 1 200 au cours des 15 dernières années seulement.

12/11/2021

ELIZABETH KOLBERT
Se agota el tiempo en la Conferencia de la ONU sobre el Clima

Elizabeth Kolbert, The New Yorker, 7/11/021
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández, Tlaxcala
 

Elizabeth Kolbert (Nueva York, 1961) forma parte del equipo de escritores de The New Yorker desde 1999. Con anterioridad trabajó para el Times. Ha escrito una serie, “The Climate of Man”, sobre el calentamiento climático dividida en tres partes, que ganó en 2006 el Premio National Magazine for Public Interest. En 2010 ganó el Premio National Magazine for Reviews and Criticism. Es la editora de “The Best Science and Nature Writing 2009”, y es autora deThe Profet of Love: And Other Tales of Power and Deceit”, “Field Notes from a CatastropheyThe Sixth Extinction”, por el que ganó en 2015 el Premio Pulitzer a una obra de no ficción. En 2017 recibió el Premio Blake-Dodd de la Academia de Artes y Letras de EE. UU. Su último libro esUnder a White Sky: The Nature of Future”. @ElizKolbert

Para apreciar realmente la ineficacia de Estados Unidos, hay que remontarse a la reunión que precedió a todas las malas COP, la llamada Cumbre de la Tierra, en 1992. 
       Cartoon about COP26

Tjeerd Royaards

Para quien quiera verlo, la semana pasada, cuando la última ronda de negociaciones internacionales sobre el clima -la COP26- se puso en marcha en Glasgow, hubo muchos malos presagios. Una tormenta que azotó Inglaterra con vientos de 130 kilómetros por hora interrumpió el servicio de trenes de Londres a Escocia, dejando a muchos delegados tratando de encontrar la manera de llegar a la reunión. Justo al comenzar el cónclave, los trabajadores de la basura de Glasgow se pusieron en huelga, y la basura se acumuló en las calles. El Primer Ministro Boris Johnson, en su discurso de apertura, comparó la situación del mundo con la de James Bond, que a menudo se encuentra “atado a un dispositivo del día del juicio final, intentando desesperadamente averiguar de qué cable de color tirar para desactivarlo, mientras un reloj digital rojo avanza implacable hacia una detonación que acabará con la vida humana tal y como la conocemos”. Como señaló un comentarista, en su última película -¡alerta de spoiler!- Bond acaba muerto.

 Ilustración de João Fazenda

También la actuación de Joe Biden en Glasgow resultó poco propicia. En su discurso formal ante la COP26, el presidente declaró que Estados Unidos estaba “de vuelta en la mesa” y “confío en que liderando con el poder de nuestro ejemplo”. Más tarde, ese mismo día, Biden se vio cuestionado por el senador Joe Manchin, demócrata por Virginia Occidental, que anunció que no estaba seguro de poder apoyar el paquete de gastos de 1,75 billones de dólares en el que se basaban las afirmaciones de Biden. El momento fue, como señaló Associated Press, “desafortunado”. En unas declaraciones separadas y sin guión en Glasgow, Biden volvió a la carga, reconociendo que Estados Unidos no predica con el ejemplo, o, en realidad, no predica en absoluto. “Supongo que no debería disculparme, pero sí me disculpo por el hecho de que Estados Unidos, en su último gobierno, se retirara de los acuerdos de París”, dijo, en referencia al conjunto de acuerdos climáticos negociados en la COP21 en 2015. Añadió, a modo de eufemismo, que esto “nos ha puesto algo así como detrás de la bola ocho de billar”.