Fausto Giudice, Basta Yekfi! 19/11/2023
Plusieurs « détails » dans le récit construit par la machine de propagande de guerre sioniste après le 7 octobre et visant à justifier l’énorme disproportion entre l’action (l’attaque palestinienne) et la réaction (le massacre à grande échelle de tout être humain dans les zones bombardée), avaient de quoi faire tiquer toute personne douée d’un minimum de bon sens et de sang-froid.
Il y a eu d’abord les bébés juifs décapités (ou égorgés). Faux. Les personnes ayant un minimum de mémoire se sont rappelé les fameux bébés prématurés dans les couveuses koweïtiennes soi-disant débranchées par les soldats irakiens. Le « témoignage » d’une fille d’ambassadeur à Washington, concocté par une boîte de com, avait fini dans les poubelles de l’histoire.
Il y a eu ensuite les jeunes participants à la rave party massacrés sans discrimination par les monstrueux barbus. Il s’est ensuite avéré qu’une bonne partie d’entre eux et elles avaient été abattus par des tirs indiscriminés d’hélicoptères israéliens.
Femmes de l’organisation terroriste Haganah, années 1940. Photo Zoltan Kluger
Et maintenant, les femmes juives violées par les horribles terroristes. Dans toutes les guerres, dans tous les conflits que j’ai pu suivre depuis 50 ans, je n’avais jamais entendu parler de femmes violées par des combattants musulmans, ou islamistes. En Bosnie, ce furent les tchetniks serbes qui violèrent des femmes bosniaques musulmanes, au point que les autorités religieuses bosniaques émirent une fatwa disant que l’avortement, dans ce cas, était halal. Il y a eu des phénomènes similaires en Tchétchénie, de la part des soldats russes, ou au Cachemire, de la part des soldats indiens. Revenons à Gaza : croyez-vous qu’un combattant ultra-stressé pris dans des échanges de tirs, lourdement chargé, sachant qu’il risque la mort à chaque seconde, va avoir ne serait-ce que l’idée de violer une femme israélienne juive tremblante de peur ?
Il y a quelques semaines, une jeune écrivaine palestinienne qui devait recevoir un prix à Francfort pour son roman, s’est vu envoyer paître au dernier moment. Motif : son roman « donnait une image unilatérale de l’armée israélienne, la présentant comme une armée de tueurs et de violeurs ». Le roman raconte l’histoire d’une fille bédouine de 14 ans violée par des soldats israéliens durant la Nakba. Les responsables de l’attribution du prix ont annulé la remise suite à une campagne lancée par la Tageszeitung, le quotidien berlinois qui naquit à la suite de Libération et qui a suivi la même pente savonneuse que Libération, même s’il n’est possédé ni par Rotschild ni par Drahi et qu’il n’a pas (encore) un rédac chef israélien, ancien des services de renseignement de l’armée la plus démocratique du monde.
Et nous arrivons au clou de l’affaire. Samantha Peason était jusqu’à ces derniers jours directrice du Centre d'aide aux victimes d'agressions sexuelles de l’Université d’Alberta, à Edmonton, dans le Far West canadien. La pauvre Samantha se retrouve au chômage : elle vient d’être virée de son boulot pour avoir osé signer un appel signé par plus de 2000 personnes et organisations remettant en cause le récit des « viols commis par le Hamas », repris tel quel par le leader du Nouveau Parti Démocratique (social-démocrate) Jameet Singh. Ce qui a fait bondir tous les inconditionnels d’Israël dans l’appel, c’est la qualification de ce récit comme « accusation non vérifiée ». La Fédération juive d’Edmonton a vu là une marque d’antisémitisme.
Au Canada comme ailleurs, il est interdit que qualifier de menteurs les guerriers du Propagandaministerium de Netanyahou and Co. Plus le mensonge est gros, et mieux il passe : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », disait Josef Goebbels. Nos Goebbels sont ou se disent juifs. Pour eux, il n’y aura donc pas de Nuremberg.
La pin-up sioniste, un thème récurrent sur la toile, mêlant pornographie, féminisme et bellicisme (catégorie : pornohasbara)
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