L'état de santé du prisonnier Nasser Abu Humaid s'est aggravé, et sa vie s’est retrouvée en danger immédiat après qu'il a contracté un cancer du poumon.
Le prisonnier Nasser est devenu un squelette et a perdu connaissance après que les médecins ont dû le plonger dans un coma artificiel. Le prisonnier malade a été relié à des machines respiratoires et s'est vu injecter des médicaments. Il est resté allongé jusqu'à mardi soir à l'hôpital Barzilai.
Le prisonnier Nasser Abu Humaid est le frère de quatre détenus, à savoir Nasr, Sharif, Muhammad et Islam, tous condamnés à la prison à vie, et est un frère du martyr Abdel Moneim Abu Humaid. Leur maison, située dans le camp de réfugiés d'Al-Amari, près d'Al-Bireh en Cisjordanie, a été démolie à cinq reprises.
Le prisonnier Nasser a été condamné à sept peines de prison à vie après avoir été arrêté à nouveau le 22/4/2002.
Malgré son état de santé très critique, l'occupation refuse toujours de le libérer. Au contraire, elle l'empêche de recevoir la visite de délégations médicales et d'institutions internationales, et a décidé de le transférer à la clinique de la prison de Ramle, qui n'a ni les équipements ni les capacités pour traiter cet état de santé très critique.
Nous, membres de la Coalition européenne de soutien aux prisonniers palestiniens, demandons aux autorités d'occupation de mettre un terme à cette politique de négligence médicale qui concerne plus de 600 femmes et prisonniers malades.
Nous demandons sa libération afin que ce prisonnier reçoive le diagnostic, le traitement et la prévention nécessaires, et l'arrêt de la politique d'exécution programmée le frappant.
Enfin, nous appelons toutes les institutions, associations, parlements et gouvernements au niveau international à intervenir pour sauver la vie du prisonnier Nasser Abu Humaid et à mettre fin à la série d'exécutions de prisonniers par négligence médicale, surtout après La réapparition de la pandémie de Covid-19 à l'intérieur des prisons.
Liberté pour Nasser Abu Humaid !
Liberté pour tous les prisonniers dans les prisons de l'occupation !
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