Madagascar : le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme choqué par la réponse violente aux manifestations contre les coupures d’électricité et d’eau
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit choqué lundi par la réponse violente des forces de sécurité aux manifestations en cours à Madagascar. Au moins 22 personnes ont été tuées et plus d’une centaine d’autres ont été blessées.
« Je suis choqué et attristé par les pertes en vies humaines et les atteintes aux personnes au cours des manifestations contre les coupures d’eau et d’électricité à Madagascar », a déclaré M. Türk dans un communiqué de presse. « J’exhorte les autorités à garantir le respect des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, conformément à leurs obligations en vertu du droit international relatifs aux droits humains ».
Utilisation de balles réelles
Les manifestations pacifiques ont commencé dans la capitale Antananarivo le 25 septembre, mais les forces de sécurité sont intervenues avec une force non-nécessaire, lançant des gaz lacrymogènes, et frappant et arrêtant des manifestants. Certains officiers ont également utilisé des balles réelles, a noté le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) dans un communiqué de presse.
D’autres manifestations ont rapidement éclaté dans huit autres grandes villes du pays.
« J’exhorte les forces de sécurité à s’abstenir de recourir à une force non-nécessaire et disproportionnée et à libérer immédiatement tous les manifestants arrêtés arbitrairement. Le droit international relatif aux droits humains est particulièrement strict quant à l’usage des armes à feu ; elles ne peuvent être utilisées par les agents des forces de l’ordre que lorsque cela est strictement nécessaire pour protéger des vies ou prévenir des blessures graves résultant d’une menace imminente », a dit le chef des droits de l’homme.
Il a également exhorté les autorités malgaches à mener des enquêtes rapides, approfondies, indépendantes et transparentes sur les violences et à traduire en justice les personnes reconnues coupables.
Révolution
Document pour penser la Révolution à Madagascar
Révolution, cela veut dire avoir le sens du moment historique;
cela veut dire changer tout ce qui doit être changé; cela veut dire l’égalité et la liberté pleines;
cela veut dire être traité soi-même et traiter autrui comme un être humain;
cela veut dire nous libérer par nous-mêmes et par nos propres efforts;
cela veut dire défier de puissantes forces dominantes dans l’arène sociale et nationale et au-dehors;
cela veut dire défendre des valeurs auxquelles on croit au prix de n’importe quel sacrifice;
cela veut dire modestie, désintéressement, altruisme, solidarité et héroïsme;
cela veut dire lutter avec audace, intelligence et réalisme;
cela veut dire ne jamais mentir, ne jamais violer des principes moraux;
cela veut dire conviction profonde qu’il n’existe pas de force au monde capable d’écraser la force de la vérité et des idées.
Révolution, cela veut dire unité, cela veut dire indépendance, cela veut dire lutter pour nos rêves de justice
En l’an 2000, le président de la
République de Cuba,
Fidel Castro Ruz,
a résumé ce que devait être, selon lui, la Révolution.
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