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10/07/2025

Sous couvert de “ville humanitaire”, l’État juif construit un ghetto d’extermination à Gaza

Un éditorial de Haaretz et un article de Gideon Levy dénoncent le projet sionihiliste de “ville humanitaire” à Gaza. Honneur à ces trop rares voix dissidentes israéliennes.-Fausto GiudiceTlaxcala


Israël n’est pas en train de créer une “ ville humanitaire” à Gaza. Il crée des camps de transfert

Éditorial, Haaretz, 9/7/2025


Un Palestinien transporte un matelas après une frappe israélienne qui a touché une école abritant des Palestiniens déplacés dans le camp d’Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 juillet 2025. Photo Eyad Baba/AFP

Le peuple élu, seul pays démocratique du Moyen-Orient doté de l’armée la plus morale au monde, prévoit désormais de créer une “ville humanitaire” dans la bande de Gaza. Peu importe le cellophane orwellien dans lequel ils l’enveloppent. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Israel Katz poursuivent ouvertement leurs plans visant à placer les Gazaouis dans des camps en vue de les transférer hors de l’enclave.

Le fait que Katz ait dévoilé son projet de “ville humanitaire” à Rafah pour des centaines de milliers de Palestiniens enfermés et surveillés, sans possibilité de partir, comme une solution humanitaire, n’est rien d’autre qu’une distorsion effrayante du langage. Netanyahou promeut ce projet tordu à Washington, où il a expliqué, tout en insultant l’intelligence du monde entier, que « cela s’appelle le libre choix. Si les gens veulent rester, ils peuvent rester ; mais s’ils veulent partir, ils devraient pouvoir partir ». Le Premier ministre a ajouté, sans la moindre honte, que Gaza « ne devrait pas être une prison. Elle devrait être un lieu ouvert ».

Bien que cela ressemble à une parodie de l’idée de reconstruction, ce n’est pas théorique. Selon des sources diplomatiques, l’objectif de cette mesure est de concentrer la majeure partie de la population de Gaza dans une ville fermée, de lui fournir une aide humanitaire et de l’« encourager » à émigrer « volontairement ». Tout cela est coordonné avec les responsables usaméricains. Netanyahou s’est même vanté qu’Israël et les USA étaient « sur le point de trouver plusieurs pays » prêts à accueillir les Gazaouis.

Il ne s’agit pas d’une solution humanitaire, mais d’un transfert. Seule une réalité déformée peut permettre de parler de libre arbitre à propos de personnes qui ont passé les 20 derniers mois sous les bombardements constants, confrontées à la faim et au manque d’eau, d’électricité et de médicaments. En réalité, il s’agirait d’un crime de guerre, à savoir le transfert forcé de civils, interdit par le droit international.

Les responsables de la défense sont alarmés. Lors d’une discussion très animée avec le cabinet de sécurité, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, a demandé de suspendre le vote afin de clarifier les implications, mais NetanyahOu a fermement refusé. « Pas question », a-t-il déclaré. « Nous en avons déjà discuté. » Lorsque le chef d’état-major a demandé si l’armée serait chargée de contrôler deux millions de civils, Netanyahou a répondu : « Je vais faire venir 10 [Caterpillar] D9 pour préparer l’espace humanitaire. »

Les réserves de l’armée ont été rejetées ; la décision a été adoptée à l’unanimité. Dans l’Israël de Netanyahou, lorsqu’un membre de l’establishment de la défense met en garde contre un danger ou les implications d’une politique dangereuse, c’est juste une raison pour se débarrasser de lui. Le chef d’état-major indiscipliné est désormais moins apprécié du gouvernement après lui avoir fait prendre conscience de la réalité.

Voilà à quoi ressemble une détérioration dangereuse : des bombardements incessants à une tentative de façonner l’avenir de Gaza en ignorant le droit international, en détruisant l’armée, en négligeant le bien-être des soldats et en corrompant la société et le gouvernement. Cela ne doit pas être permis. Ce plan dangereux doit être arrêté immédiatement.


 Malcolm Evans, Nouvelle-Zélande

L’État juif construit un ghetto

Gideon Levy, Haaretz, 7/7/2025


Les ruines de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, en janvier. Photo Mohammed Salem/Reuters

Si Mordechai Anielewicz était encore en vie aujourd’hui, il serait mort. Le chef de l’Organisation juive de combat pendant le soulèvement du ghetto de Varsovie serait mort de honte et de déshonneur en apprenant les plans du ministre de la Défense – avec le soutien total du Premier ministre – visant à ériger une “ville humanitaire” dans le sud de la bande de Gaza. Anielewicz n’aurait jamais cru que quelqu’un oserait concevoir un plan aussi diabolique 80 ans après l’Holocauste.

En apprenant que ce projet avait été imaginé par le gouvernement de l’État juif, fondé sur les sacrifices de son ghetto, il aurait été dévasté. Lorsqu’il aurait compris qu’Israel Katz, l’homme à l’origine de cette idée, était le fils de Meir Katz et Malcha (Nira) née Deutsch, survivants de l’Holocauste originaires de la région de Maramures en Roumanie, qui avaient perdu la plupart des membres de leur famille dans les camps d’extermination, il n’aurait jamais pu y croire. Qu’auraient-ils pu dire à leur fils ?

Quand Anielewicz aurait pris conscience de l’apathie et de l’inaction que ce projet suscitait en Israël et, dans une certaine mesure, dans le monde entier, y compris en Europe, voire en Allemagne, il serait mort une seconde fois, cette fois d’un cœur brisé.

L’État juif est en train de construire un ghetto. Quelle phrase horrible. Il est déjà assez grave que le projet ait été présenté comme s’il pouvait être légitime – qui est pour un camp de concentration et qui est contre ? – mais de là, le chemin peut être raccourci vers une idée encore plus horrible : quelqu’un pourrait suggérer ensuite un camp d’extermination pour ceux qui ne passent pas le processus de sélection à l’entrée du ghetto. Israël tue de toute façon les habitants de Gaza en masse, alors pourquoi ne pas rationaliser le processus et épargner la vie de nos précieux soldats ? Quelqu’un pourrait également suggérer un crématorium compact sur les ruines de Khan Younès, dont l’accès, comme dans le ghetto voisin de Rafah, serait purement volontaire. Bien sûr, volontaire, comme dans la “ville humanitaire”. Seulement, quitter les deux camps ne serait plus volontaire. C’est ce que le ministre a proposé.

La nature du génocide est telle qu’il ne naît pas du jour au lendemain. On ne se réveille pas un matin pour passer de la démocratie à Auschwitz, de l’administration civile à la Gestapo. Le processus est graduel. Après la phase de déshumanisation – que les Juifs d’Allemagne et les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie ont tous deux subie à leur époque – vient la phase de diabolisation, que les deux nations ont également connue. Vient ensuite la phase de la peur : il n’y a pas d’innocents dans la bande de Gaza, le 7 octobre est considéré comme une menace existentielle pour Israël qui pourrait se reproduire à tout moment. Après quoi viennent les appels à évacuer la population avant que quelqu’un ne soulève l’idée de l’extermination.

Nous sommes maintenant dans cette dernière phase, la dernière phase avant le génocide. L’Allemagne a transféré ses Juifs vers l’est ; le génocide arménien a également commencé par une déportation, qui était alors appelée “évacuation”. Aujourd’hui, on parle d’une évacuation vers le sud de Gaza.

Free Gaza & Palestine tagués sur les murs du ghetto de Varsovie

Pendant des années, j’ai évité de faire des comparaisons avec l’Holocauste. Toute comparaison de ce type risquait de passer à côté de la vérité et de nuire à la cause de la justice. Israël n’a jamais été un État nazi, et une fois ce fait établi, il s’ensuit que s’il n’était pas un État nazi, il devait être un État moral. Il n’est pas nécessaire de se référer à l’Holocauste pour être choqué. On peut être choqué par bien moins, par exemple par le comportement d’Israël dans la bande de Gaza.

Mais rien ne nous avait préparés à l’idée d’une “ville humanitaire”. Israël n’a plus aucun droit moral d’utiliser le mot “humanitaire”. Quiconque a transformé la bande de Gaza en ce qu’elle est aujourd’hui – un cimetière géant et un champ de ruines – et la traite avec indifférence a perdu tout lien avec l’humanité. Quiconque ne voit que la souffrance des otages israéliens dans la bande de Gaza et ne voit pas que toutes les six heures, les Forces de défense israéliennes tuent autant de Palestiniens qu’il y a d’otages vivants a perdu toute son humanité.

Si 21 mois passés à voir mourir des bébés, des femmes, des enfants, des journalistes, des médecins et d’autres innocents ne suffisaient pas, le projet de ghetto devrait déclencher toutes les alarmes. Israël se comporte comme s’il planifiait un génocide et une expulsion. Et s’il n’envisage pas de le faire pour l’instant, il court le risque sérieux de sombrer rapidement et sans s’en rendre compte dans l’un ou l’autre de ces crimes. Demandez à Anielewicz.

Zohran Mamdani, l’homme qui provoque l’anxiété (d’une partie) des Juifs de New-York

960 000 des 8,5 millions d’habitants de la ville de New-York et 1,6 des 20,2 millions d’habitants de l’État de New-York sont juifs. On estime le nombre d’Israéliens parmi eux à environ 20 000 mais le nombre de détenteurs de deux passeports (US et israélien) reste inconnu. New-York abrite pas moins de 450 start-ups de technologie, dont une bonne partie de “cybersécurité”, généralement fondées par d’anciens combattants de l’Unité 8200, chargée de la cyberguerre et du cyberespionnage au sein de l’armée d’Israël. Un millier de personnes effectuent en moyenne un vol aérien entre New-York et Tel-Aviv chaque jour, à bord de quatre Boeing. On peut donc se demander si New-York est une banlieue de Tel-Aviv ou si c’est l’inverse. Après la victoire aux élections primaires démocrates de Zohran Mamdani, tout ce petite monde s’agite frénétiquement. Ci-dessous un article du journaliste israélien Omer Kabir dans Ctech, un site d’actualités technologiques publié par Calcalist, le principal quotidien financier israélien, appartenant au Yedioth Ahronoth Group. De toute évidence, le camarade Mamdani donne du grain à moudre aux “shrinks” [psys] de la Grande Pomme chargés de soigner les shpilkes [états d’anxiété, de nervosité] juifs.-Fausto GiudiceTlaxcala

“Comment un politicien antisémite qui ne reconnaît pas Israël peut-il être maire de la plus grande ville juive du monde ?”

Les leaders de l’immobilier et des affaires new-yorkais mettent en garde contre un exode massif si les politiques radicales de Zohran Mamdani l’emportent.

Omer Kabir, Ctech, 10/7/2025

Depuis que Zohran Mamdani a remporté les primaires démocrates pour la mairie de New York le mois dernier, les communautés immobilières, technologiques et commerciales de la ville sont en ébullition. Outre ses positions ouvertement anti-israéliennes, Mamdani a axé sa campagne sur l’un des défis les plus urgents de la ville, la crise du logement, et s’est engagé à construire des centaines de milliers d’appartements appartenant à l’État et à geler les loyers. Cependant, des sources proches du marché immobilier new-yorkais estiment que ces promesses sont vaines.

L’une d’entre elles est Danny Fishman, PDG de la société d’investissement immobilier Gaia Real Estate, qui affirme que les problèmes à l’origine de l’ascension de Mamdani se sont accumulés pendant plus d’une décennie.

« New York a traversé huit années difficiles sous de Blasio (maire de New York de 2014 à 2021), qui était un gauchiste radical [sic] », a-t-il déclaré à Calcalist. « Puis sont arrivés le COVID, les manifestations Black Lives Matter, de nouvelles lois qui ont facilité la vie des criminels [resic], rendu plus difficile la conduite des affaires et augmenté les impôts. Lorsque de Blasio est parti, la ville était en mauvais état. Eric Adams (l’actuel maire) a réglé le problème de la criminalité, mais après le 7 octobre, deux choses se sont produites : il y a eu des manifestations propalestiniennes et les coûts, en particulier les loyers, ont grimpé en flèche. Je travaille dans de nombreuses villes américaines : Miami, Orlando, Dallas, Houston, Nashville, Atlanta, Long Island. Au cours des deux dernières années, les loyers ont baissé presque partout, mais à New York, ils ont grimpé en flèche. »

Zohran Mamdani, le mois dernier à New York . Photo Adam Gray/AFP

Les promesses de lutter contre les loyers élevés étaient au cœur du programme de Mamdani. Mais selon Fishman, l’intervention municipale en matière de loyers a en fait contribué au problème.

« Ils ont adopté des lois qui ont renforcé les droits des locataires et ont effectivement confisqué les biens des gens. Si un locataire ne paie pas son loyer, je ne peux pas l’expulser, mais je dois quand même payer les taxes foncières, l’assurance et l’hypothèque. Un locataire qui sait comment exploiter le système peut rester dans l’appartement pendant deux ans ».

En conséquence, les propriétaires ont fui et les promoteurs ont cessé de construire.

« Il n’y a pas une seule grue à Manhattan, alors que Miami en regorge, où 20 000 appartements sont en cours de construction. D’autres villes déroulent le tapis rouge pour les entreprises. À New York, personne ne construisait, puis la pandémie a pris fin, les jeunes sont revenus, il y a un million d’étudiants et trop peu d’appartements à louer. Les loyers ont donc augmenté. C’est alors que Mamdani est arrivé avec ses slogans socialistes. Il reproche à Adams les loyers élevés, promet de construire des centaines de milliers d’appartements appartenant à l’État et de geler les loyers, et dit qu’il augmentera les impôts fonciers et sur le revenu des riches. »


Taylor Jones

Fishman qualifie ces promesses d’irréalistes.

« Il ne les construira pas, il n’a pas l’argent et n’a nulle part où le trouver. Ce qu’il peut faire, si le Sénat de New York le lui permet, c’est geler les loyers. Mamdani dit qu’il gèlera le loyer d’un million d’appartements à loyer contrôlé. Cela signifie que tous les propriétaires feront faillite, car en même temps, il veut augmenter les impôts et le salaire minimum à 30 dollars. »

Fishman explique que les promoteurs immobiliers qui ont construit dans la ville ces dernières années ont bénéficié d’exonérations fiscales partielles s’ils incluaient des appartements à loyer contrôlé pendant dix ans.

« Si Mamdani met en œuvre son plan, les propriétaires ne pourront pas augmenter les loyers, mais leurs exonérations fiscales expireront. À partir de ce moment-là, ils feront faillite. Ce sera comme dans les années 1980, lorsque les propriétaires ont abandonné leurs immeubles, jeté les clés et sont partis. »

Fishman estime qu’une victoire de Mamdani chasserait les entrepreneurs de la ville, dans l’immobilier et dans d’autres secteurs.

« Les gens prévoient déjà de déménager. J’ai ouvert un bureau à Miami il y a huit mois, et je ne suis pas le seul. À Miami, j’ai 200 restaurants près de chez moi, des musées, des galeries d’art, une plage et aucune taxe d’État. Les gens cesseront de faire des affaires à New York.

De plus en plus de gens partent. Je peux vivre à Miami, passer moins de 180 jours par an à New York et ne payer aucune taxe municipale. Les taxes foncières ici sont déjà si élevées qu’elles absorbent plus que les revenus de l’immeuble. » Fishman prévient que les propositions de Mamdani ne feront que nuire à une ville déjà fragile. « S’il met en œuvre toutes ces absurdités, les plus forts partiront et la ville subira un coup fatal, dont on ne sait pas si elle pourra se remettre. »


Les positions anti-israéliennes virulentes de Mamdani, et, selon Fishman, peut-être antisémites, chasseront également l’élite juive de la ville, affirme-t-il.

« J’ai une résidence secondaire sur le boulevard Rothschild à Tel Aviv. Un quart de mes voisins sont des Juifs français originaires de Paris. Ils ne sont pas venus en tant que sionistes, ils ont fui l’islam radical [reresic]. C’est là le véritable danger. New York compte une importante communauté juive dans les domaines des affaires, de l’immobilier, de Wall Street et des hautes technologies. S’ils ne se sentent pas en sécurité, et c’est le cas depuis le 7 octobre, ils partiront, et la ville en sera mortellement affaiblie. Comment un politicien antisémite qui ne reconnaît pas Israël peut-il être maire de la plus grande ville juive du monde ? »


Eric Adams, le maire en place de New-York, affrontera en tant qu’indépendant Mamdani et Andrew Cuomo aux élections du 4 novembre 2025. Élu grâce aux voix et aux contributions financières juives, il a multiplié les signes d’allégeance à Israël, déclarant récemment que Bibi Netanyahu serait bienvenu s’il venait à New-York. Rien qu’en mai, il a établi le Bureau du maire pour combattre l’antisémitisme et le Conseil économique NYC-Israël. En juin, il a émis un décret instaurant la définition controversée de l'antisémitisme par l'International Holocaust Remembrance Alliance. Sur la photo, Adams reçu par Bibi en Israël en août 2023.

Malgré son sombre constat, Fishman reste optimiste quant à la défaite de Mamdani.

« Dans l’immobilier et d’autres secteurs, il y a une tendance à soutenir un candidat consensuel [=pro-israélien, NdT] », a-t-il déclaré. « J’ai discuté avec de nombreux hommes d’affaires, et les gens veulent soutenir Adams. Des efforts sont également déployés pour augmenter le taux de participation. Seuls 22 % des démocrates inscrits ont voté lors des primaires. La victoire de Mamdani a pratiquement mis la ville en jeu. Mais si le taux de participation augmente, il ne gagnera pas. »

« Mamdani ne voudra pas chasser les start-ups israéliennes de New York »

La victoire de Mamdani aux primaires a inquiété les travailleurs israéliens du secteur technologique, qui craignent de perdre le soutien politique dont ils bénéficiaient jusqu’à présent.

« Je constate une réelle inquiétude au sein de la communauté technologique israélienne, et je la ressens moi-même », a déclaré Guy Franklin, fondateur d’Israeli Mapped in NY [qui cartographie 450 start-ups technologiques à New-York, NdT], à Calcalist. « Ces dernières années, nous avons coopéré avec la mairie et le bureau du maire. La crainte est que tout cela disparaisse. »

D’autres considèrent cette réaction comme exagérée.

« Même si le maire est sioniste, cela n’affecte pas vraiment les start-ups », a déclaré Noam Schwartz, PDG d’ActiveFence. « Parfois, vous invitez un fondateur à serrer la main pour une séance photo, cela n’affecte pas vraiment l’entreprise. »

Eyal Bino, fondateur du fonds de capital-risque 97212 Ventures, qui soutient les start-ups en phase de démarrage, convient qu’il n’y a pas lieu de paniquer.

« La marque technologique israélienne est forte, et un maire ne changera pas ça », a-t-il déclaré à Calcalist. Il admet toutefois avoir été choqué lorsqu’il a appris que Mamdani avait remporté les primaires.

« Les Juifs américains s’organisent dans des groupes WhatsApp, et déploient d’énormes efforts pour l’empêcher de gagner. La grande surprise, c’est ce virage radical vers la gauche. Les derniers maires étaient fortement pro-israéliens et travaillaient en étroite collaboration avec le secteur technologique israélien, non seulement Bloomberg, mais aussi Adams. Si Mamdani est élu, cela pourrait nuire à la visibilité de la technologie israélienne, mais je ne pense pas qu’il veuille chasser les nombreuses start-ups israéliennes qui ont des bureaux à New York».

Bill Day

 Lire sur le même thème

La honte : Trump menace de dénaturaliser et d’expulser Zohran Mamdani, par Branko Marcetic, Jacobin, 2/7/2025

➤ et l’article, d’une rare perversité confusionniste, de Richard Prasquier, président d’honneur du CRIF : New York: la plus grande ville juive du monde peut-elle élire maire Zohran Mamdani ?


 

09/07/2025

GREGORIO ONETO
“Aurora”, “Gran Confianza”: El Financial Times revela planes genocidas para reconstruir Gaza
Investigación

Según reveló el Financial Times, el Boston Consulting Group y el Instituto Tony Blair estuvieron involucrados en la militarización de la ayuda humanitaria en Gaza y en el desarrollo de un proyecto genocida para reconstruir Gaza.

Gregorio Oneto,  Révolution Permanente , 7-7-2025
Traducido por Atahualpa Guevara, Tlaxcala
 


Investigaciones del Financial Times han revelado ( aquí y aquí ) la participación de dos empresas occidentales, Boston Consulting Group y el Instituto Tony Blair , en los planes israelíes de colonizar y limpiar étnicamente la Franja de Gaza. Estas revelaciones ponen de relieve la estrecha relación entre las altas esferas del capitalismo occidental y la maquinaria genocida israelí.

El Proyecto Aurora: Consultoría para militarizar la ayuda humanitaria en Gaza

Todo comenzó en octubre de 2024, cuando Boston Consulting Group (BCG), una de las consultoras estratégicas más prestigiosas del mundo, fue contactada por la empresa de seguridad privada Orbis para realizar un estudio de viabilidad de un proyecto de ayuda humanitaria en la Franja de Gaza. Este proyecto de ayuda militarizada era entonces solo una opción considerada por el Instituto Tachlith , un centro de estudios sionista, mandatario de Orbis. Esta opción se ha convertido en un objetivo de guerra por derecho propio desde el inicio de la operación israelí “Carros de Gedeón”, que reanudó las operaciones genocidas en Gaza a principios de mayo . El estallido de una ocupación a gran escala de la Franja estuvo acompañado, de hecho, por la implementación de un supuesto sistema “humanitario”, bajo la gestión de milicias de seguridad privada, cuyo objetivo era militarizar la hambruna y desplazar a la población hacia el sur de la Franja, concentrando allí los únicos puntos de distribución de ayuda alimentaria.

A principios de 2025, mientras esta operación se concretaba, BCG comenzó a colaborar con la Fundación Humanitaria de Gaza (GHF), organización respaldada por Israel y USA y responsable de estas distribuciones letales, así como con la empresa militar privada Safe Reach Solutions (SRS), encargada de garantizar la seguridad de estas operaciones. Según se informa, el contacto con la consultora fue establecido por Phil Reilly, fundador de SRS y exempleado de BCG. Las funciones de la empresa yanqui, en el marco del proyecto Aurora, incluían la planificación detallada de las actividades de GHF. Si bien este trabajo, que involucró a un equipo de media docena de personas, fue inicialmente pro-bono, a partir de marzo se materializó en un contrato con una cuantiosa remuneración superior al millón de dólares, firmado por McNally Capital, un grupo de capital privado propietario de Orbis y con participación en SRS.

A partir de ese momento, dos consultores de BCG se trasladaron a Tel Aviv para supervisar directamente las operaciones. Colaboran directamente con SRS y GHF, en particular para asistir en la gestión logística, la construcción de centros y la entrega de ayuda. Milicias privadas como SRS se vieron obligadas a entregar la ayuda ellas mismas, ya que la mayoría de las ONG presentes en Gaza se negaron categóricamente a participar en este proyecto criminal. Cuando estos campos de distribución se inauguraron oficialmente a principios de mayo, la participación de BCG se intensificó aún más, enviando a tres consultores adicionales y ampliando el contrato con McNally por un monto que alcanzó los 4 millones de dólares.

Antes de marzo, existían 400 centros de distribución gestionados por diversas ONG. Hoy en día, solo cuatro centros de distribución de alimentos están activos, todos gestionados por la GHF. Estas instalaciones, insuficientes para aliviar la hambruna organizada por Israel, están construidas como campos de concentración: los gazatíes atraviesan pasillos alambrados para recibir raciones distribuidas por hombres armados. Con frecuencia, las distribuciones se convierten en masacres. Como reveló Haaretz , los soldados israelíes controlan los movimientos de la multitud disparando ametralladoras para impedir que se acerquen. Desde el establecimiento de estos campos de concentración, al menos 500 gazatíes han sido ejecutados por milicias de seguridad o fuerzas israelíes.

Los habitantes de Gaza esperan en los pasillos de alambre de púas del centro de distribución de ayuda de Tal al-Sultan, operado por GHF

El despliegue de centros de la GHF en la Franja podría ser, por lo tanto, un primer paso hacia una “solución final” al “problema palestino”: un documento interno de la GHF, al que tuvo acceso Reuters, establece que, tras una etapa inicial de distribución de ayuda humanitaria, los centros se transformarán en " zonas de tránsito humanitario ", es decir, campos de concentración, donde se retendrá a la población palestina y donde podrán “desradicalizarse, reintegrarse y prepararse para reasentarse en otro lugar si así lo desean”. Si bien la GHF niega este plan y este documento podría ya no ser relevante para los planes de la organización, su mera existencia da testimonio del radicalismo genocida de los actores que operan bajo las órdenes de Israel.


Vista aérea del sitio de Tal al-Sultan tomada por el ejército israelí

Un sistema criminal planificado y organizado por los mejores consultores del imperialismo yanqui, que permite a las empresas usaméricanas de “seguridad” enriquecerse con los cadáveres de palestinos. Ante la indignación generada por las revelaciones de la participación de BCG en esta operación, la dirección del grupo desautorizó por completo el proyecto, se separó de dos empleados involucrados y declaró que había renunciado al pago de estos servicios. Si bien la dirección de la empresa intenta responsabilizar plenamente a subordinados desobedientes que actuaron por iniciativa propia, este asunto revela la profunda implicación de las altas esferas financieras del capitalismo yanqui en la puesta en marcha del proyecto genocida de Israel.

“La Gran Confianza”: un nuevo plan para la reconstrucción de Gaza y la deportación de los gazatíes

Pero el trabajo de los consultores de BCG no terminó ahí. Según información del Financial Times , el grupo también participó en el desarrollo de un plan para “el Posguerra”, como parte de la reconstrucción de Gaza, muy inspirado en las propuestas de Trump de convertir la franja en una nueva “Riviera de Oriente Medio”. El desarrollo de este proyecto fue financiado, según se informa, por varios donantes de GHF, quienes, obviamente, no quieren limitarse a su labor “humanitaria”, sino proponer un proyecto a largo plazo para la franja: la colonización total de Gaza, como la derecha y la extrema derecha israelíes llevan mucho tiempo soñando.

Este proyecto también involucra al Instituto Tony Blair, una organización sin fines de lucro fundada por el ex primer ministro británico Tony Blair, cuya misión es ayudar a los países del Sur Global a optimizar su desarrollo bajo la presión de instituciones internacionales como el FMI. Tras alinear a la clase trabajadora británica, este defensor del liberalismo pretende ofrecer sus valiosos consejos a los líderes del Tercer Mundo sobre la mejor manera de que sus países prosperen. Es natural que sienta el deber de participar en un proyecto que permitirá la transformación de un campo de ruinas en un espacio económico ultramoderno y desarrollado.

Es precisamente este discurso “humanitario” el que envuelve y justifica este proyecto de colonización, llamado “The Great Trust ”, siendo “Great” el acrónimo de “Reconstitución Económica,aceleración y transformación de Gaza”. Como dice uno de los colaboradores del proyecto: “Este es el trabajo de un grupo de empresarios que han trabajado incansablemente durante los últimos 20 meses para crear un futuro mejor para Gaza”. Un futuro mejor para Gaza, pero sin gazatíes.

Los consultores de BCG, quienes proporcionaron modelos, análisis comparativos y diapositivas para este informe, calcularon el costo económico de esta reconstrucción considerando varios escenarios. Uno de ellos incluía la salida voluntaria de 500.000 palestin@s con “paquetes de reasentamiento”, que incluyen “5.000 dólares, alquiler subsidiado durante cuatro años y alimentos subsidiados durante un año “. En este escenario, más de tres cuartas partes de los residentes que se marcharían nunca regresarían al enclave. Las conclusiones de las comparaciones financieras son claras: “El reasentamiento fuera de Gaza es de 23. 000 dólares más barato por palestino que el coste de ayudarlos en Gaza durante la reconstrucción” . Por lo tanto , los consultores de BCG terminan abogando por la limpieza étnica para asegurar la viabilidad financiera del proyecto .

Si los inversores que encargaron estos modelos se aferraron a la idea de Trump de transformar Gaza en la “Riviera de Oriente Medio”, es también porque este proyecto les promete una verdadera bonanza financiera. Los cálculos del modelo financiero de BCG son implacables: este plan de reconstrucción “aumentaría el valor de Gaza de 0 a 324 000 millones de dólares actuales”. Y, para intentar atraer más apoyo, varias series de diapositivas destacan el potencial del proyecto con numerosos guiños a los posibles inversores.

La franja estaría dotada de la más moderna infraestructura, incluidas autopistas .“MBZ Central” y “Anillo MBS , estas iniciales son las de los líderes de los Emiratos Árabes Unidos y Arabia Saudita , una zona industrial discretamente llamada “Fabricación inteligente del k Área Elon Mus” , sin olvidar por supuesto el “Riviera e islas de Gaza Trump” , en honor a la inspiración detrás de todo el proyecto. Esto es, de hecho, entendido por sus creadores como un verdadera “Exploración económica de las ideas aportadas por el presidente Trump”. El objetivo declarado es transformar Gaza en un centro comercial, con la promesa de proporcionar “a la industria usamericana, acceso a 1.3Mil millones de dólares en minerales de tierras raras del Golfo” .


Si bien Trump revivió estas fantasías imperialistas con su propuesta de transformar la Franja en un paraíso inmobiliario para multimillonarios en febrero, los líderes israelíes no esperaron a que estableciera sus propios planes para el futuro de Gaza. En mayo de 2024, Netanyahu propuso su propio plan de recolonización titulado “Gaza 2035”, ilustrado con imágenes futuristas generadas por IA. Su ambición es muy similar a la de la “Gran Confianza” : transformar el territorio completamente destruido por el ejército israelí en una zona económica altamente desarrollada , gracias a las inversiones internacionales y su integración en el tejido económico circundante . Ya sea “desradicalizarla población palestina o evacuarla “voluntariamente” fuera del territorio, o incluso exterminarla pura y simplemente, la lógica de estos proyectos es intrínsecamente colonial y genocida .


Imagen producida como parte del plan “Gaza 2035”, reutilizada en el folleto del plan “Gran Confianza”

Paralelamente a estos planes, los dirigentes sionistas han venido desarrollando desde el día de octubre múltiples proyectos para reubicar a la población de Gaza, comenzando con el informe de inteligencia israelí del 13 de octubre de 2023, que proponía su traslado al desierto del Sinaí. Desde entonces, se han multiplicado las ideas sobre el futuro destino de los deportados, aunque ninguno de estos proyectos parece viable actualmente.

El Boston Consulting Group ha desautorizado por completo las actividades de sus socios involucrados en la organización de la ayuda humanitaria militarizada del GHF y en la modelización de la reconstrucción de Gaza. El Instituto Tony Blair , por su parte, afirma haber tenido únicamente un papel de observador en el desarrollo de la “Gran Confianza” , sus enviados se contentaron con “escuchar en los grupos de discusión. Estas negaciones no deben ser engañosas. El imperialismo occidental, tanto yanqui como europeo, es el mejor y más cercano aliado de Israel. Como resultado, el genocidio en curso en Palestina se lleva a cabo en estrecha colaboración con agentes usamericanos, ya sean servicios estatales o agencias privadas. Lejos de tener reparos en participar, las empresas que colaboran con el Estado sionista encuentran la manera de lucrarse con la masacre de palestinos.

Pero estas negaciones también demuestran que, ante la opinión pública mundial, estos agentes del imperialismo temen asumir su responsabilidad por el genocidio en curso en Gaza. Para frustrar todos estos proyectos de colonización y limpieza étnica, la única solución es transformar esta desaprobación generalizada en un movimiento activo de lucha en solidaridad con Gaza y todo el pueblo palestino.

Si bien las burguesías árabes, lideradas por Arabia Saudita y las petromonarquías del Golfo, participan en estos proyectos y son consideradas actores confiables por Israel y USA, urge que se reanude la movilización en las capitales árabes. Desde Jordania hasta Egipto, en toda la región, solo la movilización de las masas árabes puede poner fin a la maquinaria genocida que opera en Gaza. El genocidio del pueblo palestino no es una realidad ajena a la existencia de los trabajadores en Oriente Medio . Abre el camino a formas de contrarrevolución y aniquilación de una brutalidad sin precedentes . Ante la atrocidad de los planes israelíes y yanquis , apoyados por las potencias occidentales que siguen defendiendo “el derecho de Israel a la legítima defensa” , la lucha de l@s trabajador@s y las clases populares de la región es una necesidad vital , al igual que la de la juventud y l@s trabajadore@ de las metrópolis occidentales .

 

 

NATE BEAR
Las aplicaciones más vendidas fueron creadas por espías israelíes
Una nueva frontera para el movimiento BDS


Nate Bear, Do Not Panic!, 2/7/2025

Traducido por Tlaxcala

Nate/Nathan ha trabajado como periodista y responsable de relaciones públicas y comunicación para empresas, fondos monetarios, ONG, organizaciones climáticas y grupos de defensa de la fauna silvestre. Ha vivido y estudiado en Inglaterra, USA y España. Su vida adulta ha estado marcada por un proceso de radicalización. Ha pasado de ser un liberal moderado a alguien cuyas convicciones y comprensión del mundo se acercan más a las de un revolucionario.

Los desarrolladores detrás de cientos de aplicaciones para Android y iPhone con miles de millones de descargas son antiguos espías israelíes cuyas aplicaciones están generando importantes ingresos para la economía de guerra genocida de Israel.

Las aplicaciones que he identificado van desde inocuas aplicaciones de edición de imágenes y vídeos hasta juegos casuales, y la mayoría de los usuarios no son conscientes de que están instalando productos israelíes en sus teléfonos. Muchos de estos desarrolladores de aplicaciones operan bajo el radar, sus estructuras de propiedad son opacas y la identidad de sus propietarios no es de dominio público.

La identificación de estas aplicaciones debería añadir otra frontera al movimiento de boicot, desinversión y sanciones, ya que proporciona una forma sencilla para que la gente común evite los productos israelíes que contribuyen al apartheid, el genocidio y la limpieza étnica.

La proliferación de estas aplicaciones en la App Store de Apple y en Google Play Store también plantea dudas sobre la privacidad y la recopilación de datos personales, dada la reputación de la tecnología israelí y los escándalos pasados relacionados con el espionaje informático introducido en los dispositivos por aplicaciones creadas en Israel.

Una de las empresas y desarrolladoras de aplicaciones israelíes más importantes es ZipoApps, cuyo modelo consiste en comprar y monetizar aplicaciones a gran escala. Las aplicaciones propiedad de Zipo (que también se conoce con el nombre de Rounds.com) incluyen un conjunto de aplicaciones de edición de fotos y vídeos que han recibido cientos de millones de instalaciones en total. Entre las aplicaciones individuales se encuentran Collage Maker Photo Editor e Instasquare Photo Editor: Neon, ambas con más de 50 millones de descargas en Google Play Store. Otros productos de ZipoApps incluyen herramientas de edición y retoque de fotos de bebés. En 2022, el fundador y director ejecutivo de Zipo, Gal Avidor, declaró en una entrevista (la única que ha concedido hasta la fecha) que todos los fundadores de la empresa son antiguos miembros de la Unidad 8200 de inteligencia israelí. En Reddit, los usuarios se han quejado del enfoque de ZipoApps con respecto a la privacidad y la minería de datos. Un popular grupo de herramientas conocido como Simple Gallery pasó de ser gratuito y de código abierto a un producto de pago con anuncios y rastreadores solo una semana después de que ZipoApps lo adquiriera.

Otra aplicación de edición de fotos de propiedad israelí en Play Store es Bazaart, impulsada por IA, que fue fundada por Dror Yaffe y Stas Goferman, dos exoficiales de inteligencia de las Fuerzas de Defensa de Israel (FDI). Goferman superó con creces su servicio obligatorio, pasando una década en las FDI hasta 2011.

Facetune, creada por el desarrollador Lightricks y disponible para Android y iPhone, es otra aplicación israelí de edición de fotos con más de 50 millones de instalaciones. Los usuarios de la Apple Store han calificado Facetune, que exige acceso a identificadores únicos y a su ubicación, como una estafa. El cofundador de Lightricks, Yaron Inger, pasó cinco años en la Unidad 8200.

Si le gustan los juegos para móviles o si crea juegos para móviles para vender, probablemente haya conocido la empresa israelí Supersonic de Unity, sin saberlo. Con miles de millones de descargas en los últimos años, Supersonic es uno de los mayores editores de juegos para móviles del mundo, con unos ingresos estimados en unos 23 millones de dólares al año. A principios de este año, la empresa informó de que era propietaria de tres de los diez juegos para móviles más descargados del mundo: Build a Queen, Going Balls y Bridge Race. Trash Tycoon es otro título popular. La empresa también tiene un juego llamado «Conquer Countries», que ha sido descargado millones de veces y en cuyo anuncio aparece una versión caricaturizada de Donald Trump. El fundador de Supersonic, Nadav Ashkenazy, pasó siete años y medio en las Fuerzas de Defensa de Israel, donde ascendió hasta convertirse en jefe de operaciones de la Fuerza Aérea israelí, gestionando casi la mitad del personal a tiempo completo. Puedes ver todos los juegos de Supersonic aquí.

Un fabricante de aplicaciones de juegos para móviles israelí más conocido, cuyos ingresos no tenemos que estimar, es Playtika. Cotizada en el NASDAQ, Playtika genera unos ingresos de más de 2500 millones de dólares, lo que supone una importante fuente de impuestos para la máquina de matanza masiva de Israel. Playtika, que crea aplicaciones de apuestas, está firmemente entrelazada con la genocida maquinaria bélica israelí. La empresa fue fundada por Uri Shahak, hijo del antiguo jefe de las Fuerzas de Defensa de Israel, Amnon Lipkin-Shahak, y el año pasado su informe anual reveló que el 14 % de su personal había sido llamado a filas como reservistas para participar en el genocidio de Gaza. El actual director ejecutivo, Robert Antokol, afirma que la empresa tiene una «responsabilidad» con Israel y que los impuestos que pagan sus empleados son «maravillosos para la economía israelí».

Otra empresa israelí cuyas aplicaciones se han descargado miles de millones de veces es Crazy Labs. Con un valor estimado de alrededor de 1000 millones de dólares y unas ventas estimadas de hasta 200 millones de dólares, Crazy Labs es otro fabricante de aplicaciones fundamental para la economía israelí. Sus títulos más vendidos son Phone Case DIY, Miraculous Ladybug & Cat Noir y Sculpt People. Puedes ver la lista completa de las aplicaciones de Crazy Lab en Google Play Store. Los fundadores de Crazy Labs son todos exmiembros de las Fuerzas de Defensa de Israel, incluido Sag. Los fundadores de Crazy Labs son todos exmiembros de las Fuerzas de Defensa de Israel (FDI), incluido Sagi Schliesser, quien superó con creces su servicio obligatorio al permanecer en las FDI y ayudar a construir la arquitectura digital del apartheid durante ocho años.

Una aplicación de la que quizá hayas oído hablar, pero que quizá no sabías que es israelí, es Moovit. Esta aplicación de transporte urbano fue fundada por varios exmiembros de las FDI, entre ellos Nir Erez, que pasó años en el centro informático especializado de las FDI conocido como Mamram, que, según la propaganda israelí, crea «ciberguerreros». Como unidad que gestiona la intranet militar, Mamram es fundamental para el genocidio de Israel en Gaza. Moovit, que tiene cerca de mil millones de usuarios y genera importantes ingresos para Israel, ha sido socio oficial de los Juegos Olímpicos, los campeonatos europeos de fútbol y también colabora con Microsoft.

Con cientos de millones de instalaciones, Call App, que filtra las llamadas telefónicas en busca de spam, es otro producto de la economía militar de Israel. El fundador y director ejecutivo de Call App, Amit On, pasó tres años en la Unidad 8200 en la década de 2000. La aplicación tiene más de 100 millones de usuarios.

En el ámbito de los servicios de transporte, Gett, que se centra en los pasajeros empresariales y es especialmente popular en Londres como forma de llamar a los taxis negros, fue fundada por los exmiembros de la Unidad 8200 Roi More y Shahar Waiser. Cabe destacar la aplicación de navegación GPS Waze, probablemente la aplicación israelí más famosa de la última década, adquirida por Google en 2013 por 1300 millones de dólares y también fundada por exespías de la Unidad 8200.

Otra aplicación israelí de rápido crecimiento que ha aparecido en el show tele de Oprah, en el New York Times y en la CNN es Fooducate, cuyo fundador, Hemi Weingarten, participó en misiones de bombardeo con la Fuerza Aérea Israelí.

Otros veteranos de la Fuerza Aérea Israelí detrás de aplicaciones populares son el matrimonio formado por Gilad y Liat Mordechay Hertanu, que dirigen la aplicación de asistente personal y sincronización de calendarios 24me. Liat era oficial de la Fuerza Aérea israelí, mientras que Gilad era piloto y volaba en misiones de bombardeo.

Esta revelación, que sigue a mis investigaciones sobre la antigua Unidad 8200, que crea IA para los gigantes tecnológicos, y los exsoldados de las FDI que trabajan en Meta y Google, confirma aún más lo profundamente y de forma insidiosa que Israel está arraigado en nuestras vidas digitales.

Estas investigaciones también revelan cómo Israel depende fundamentalmente de mantener un estado permanente de dominio sobre los palestinos, ya que lo único de valor que produce el país son las empresas tecnológicas fundadas por exmiembros de las FDI. Sin la posibilidad de entrenar a sus ciudadanos como espías y soldados, y de masacrar a los palestinos a su antojo, la economía de Israel se derrumbaría.

Sin embargo, la mayoría de las personas que utilizan estas aplicaciones las habrán descargado de buena fe, sin saber que están contribuyendo a la economía de ocupación, apartheid y genocidio de Israel.

 Además, estas aplicaciones recopilarán información y datos, incluidas grandes cantidades de imágenes personales, y los entregarán a los devotos de Israel comprometidos con mantener el país como un Estado de apartheid.

Así que revisen sus teléfonos y, por favor, corran la voz. Deslegitimar, retirar la financiación y eliminar los productos israelíes es un paso fácil que todos podemos dar para ayudar a desmantelar la maquinaria genocida de Israel.



 

NATE BEAR
Les applications les plus vendues ont été créées par des espions israéliens
Une nouvelle frontière pour le mouvement BDS

Nate Bear, Do Not Panic!, 2/7/2025
Traduit par Tlaxcala

Nate/Nathan a travaillé comme journaliste, responsable des relations publiques et de la communication pour des entreprises, des fonds monétaires, des ONG, des organisations climatiques et des groupes de défense de la faune sauvage. Il a vécu et étudié en Angleterre, aux USA et en Espagne. Sa vie d'adulte a été marquée par un processus de radicalisation. Il est passé d'un libéral modéré à quelqu'un dont les convictions et la compréhension du monde se rapprochent davantage de celles d'un révolutionnaire.

Les développeurs à l’origine de centaines d’applications Android et iPhone téléchargées des milliards de fois sont d’anciens espions israéliens dont les applications génèrent des revenus importants pour l’économie de guerre génocidaire d’Israël.

Les applications que j’ai identifiées vont des applications inoffensives d’édition d’images et de vidéos aux jeux occasionnels, et la plupart des utilisateurs ne se rendent pas compte qu’ils installent des produits israéliens sur leurs téléphones. Beaucoup de ces développeurs d’applications opèrent dans l’ombre, leurs structures de propriété sont opaques et l’identité de leurs propriétaires n’est généralement pas connue.

L’identification de ces applications devrait ajouter une nouvelle dimension au mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions, car elle offre aux citoyens ordinaires un moyen simple d’éviter les produits israéliens qui contribuent à l’apartheid, au génocide et au nettoyage ethnique.

La prolifération de ces applications sur l’App Store d’Apple et le Google Play Store soulève également des questions sur la confidentialité et la collecte de données personnelles, compte tenu de la réputation de la technologie israélienne et des scandales passés impliquant des logiciels espions introduits clandestinement dans des appareils par des applications fabriquées en Israël.

L’une des plus importantes sociétés holding et développeurs d’applications israéliennes est ZipoApps, dont le modèle consiste à racheter et à monétiser des applications à grande échelle. Les applications détenues par Zipo (également connue sous le nom de Rounds.com) comprennent une suite d’applications d’édition de photos et de vidéos qui ont été téléchargées des centaines de millions de fois. Parmi les applications individuelles, on trouve Collage Maker Photo Editor et Instasquare Photo Editor : Neon, qui ont toutes deux été téléchargées plus de 50 millions de fois sur le Google Play Store. Parmi les autres produits de ZipoApps, on trouve des outils d’édition et de retouche de photos de bébés. En 2022, le fondateur et PDG de Zipo, Gal Avidor, a déclaré lors d’une interview (sa seule interview à ce jour) que tous les fondateurs de la société sont d’anciens membres des services de renseignement israéliens de l’unité 8200. Sur Reddit, les utilisateurs se sont plaints de l’approche de ZipoApps en matière de confidentialité et d’exploration de données. Un groupe d’outils populaire connu sous le nom de Simple Gallery est passé d’un produit gratuit et open source à un produit payant avec des publicités et des traceurs seulement une semaine après son acquisition par ZipoApps.

Une autre application de retouche photo israélienne disponible sur le Play Store est Bazaart, qui utilise l’intelligence artificielle. Elle a été fondée par Dror Yaffe et Stas Goferman, deux anciens officiers du renseignement de l’armée israélienne. Goferman a largement dépassé la durée de son service obligatoire, passant une décennie dans l’armée israélienne jusqu’en 2011.

Facetune, développée par Lightricks et disponible sur Android et iPhone, est une autre application israélienne de retouche photo qui compte plus de 50 millions d’installations. Les utilisateurs de l’Apple Store ont qualifié Facetune, qui exige l’accès à des identifiants uniques et à votre emplacement, d’arnaque. Le cofondateur de Lightricks, Yaron Inger, a passé cinq ans dans l’unité 8200.

Si vous aimez les jeux mobiles ou si vous créez des jeux mobiles pour les vendre, vous avez certainement déjà rencontré la société israélienne Supersonic de Unity, sans le savoir. Avec des milliards de téléchargements ces dernières années, Supersonic est l’un des plus grands éditeurs de jeux mobiles au monde, avec un chiffre d’affaires estimé à environ 23 millions de dollars par an. Au début de l’année, la société a annoncé qu’elle détenait trois des dix jeux mobiles les plus téléchargés au monde par les joueurs occasionnels : Build a Queen, Going Balls et Bridge Race. Trash Tycoon est un autre titre populaire. La société propose également un jeu appelé « Conquer Countries », qui a été téléchargé des millions de fois et dont la publicité met en scène une version caricaturale de Donald Trump. Le fondateur de Supersonic, Nadav Ashkenazy, a passé sept ans et demi dans l’armée israélienne, où il a gravi les échelons jusqu’à devenir chef des opérations de l’armée de l’air israélienne, dirigeant près de la moitié du personnel à temps plein. Vous pouvez voir tous les jeux de Supersonic ici.

Playtika est un autre développeur israélien d’applications de jeux mobiles plus connu, dont nous n’avons pas besoin d’estimer les revenus. Cotée au NASDAQ, Playtika génère plus de 2,5 milliards de dollars de revenus, ce qui représente des recettes fiscales importantes pour la machine de guerre israélienne. Playtika, qui développe des applications de jeux d’argent, est étroitement liée à la machine de guerre génocidaire israélienne. La société a été fondée par Uri Shahak, fils de l’ancien chef de l’armée israélienne, Amnon Lipkin-Shahak, et son rapport annuel de l’année dernière a révélé que 14 % de son personnel avait été appelé en tant que réservistes pour participer au génocide à Gaza. L’actuel PDG, Robert Antokol, affirme que la société a une « responsabilité » envers Israël et que les impôts payés par son personnel sont « merveilleux pour l’économie israélienne ».

Une autre entreprise israélienne dont les applications ont été téléchargées des milliards de fois est Crazy Labs. Avec une valeur estimée à environ 1 milliard de dollars et un chiffre d’affaires estimé à 200 millions de dollars, Crazy Labs est un autre fabricant d’applications qui fait partie intégrante de l’économie israélienne. Ses titres les plus vendus sont Phone Case DIY, Miraculous Ladybug & Cat Noir et Sculpt People. Vous pouvez consulter la liste complète des applications Crazy Lab sur le Google Play Store. Les fondateurs de Crazy Labs sont tous d’anciens membres de l’armée israélienne, y compris Sagi Schliesser, qui a largement dépassé la durée de son service obligatoire en restant dans l’armée et en contribuant à la mise en place de l’architecture numérique de l’apartheid pendant huit ans.

Moovit est une application dont vous avez peut-être entendu parler, mais dont vous ne saviez pas qu’elle était israélienne. Cette application de transport urbain a été fondée par plusieurs anciens membres de l’armée israélienne, dont Nir Erez, qui a passé plusieurs années au centre informatique spécialisé de l’armée israélienne, connu sous le nom de Mamram,  qui, selon la propagande israélienne, forme des « cyber-guerriers ». En tant qu’unité chargée de gérer l’intranet de l’armée, Mamram joue un rôle central dans le génocide perpétré par Israël à Gaza. Moovit, qui compte près d’un milliard d’utilisateurs et génère des revenus importants pour Israël, est un partenaire officiel des  Jeux olympiques, des championnats d’Europe de football et partenaire de Microsoft.

Avec des centaines de millions d’installations, Call App, qui filtre les appels téléphoniques indésirables, est un autre produit de l’économie militaire israélienne. Le fondateur et PDG de Call App, Amit On, a passé trois ans dans l’unité 8200 dans les années 2000. L’application compte plus de 100 millions d’utilisateurs.

Dans le domaine des services de transport à la demande, Gett, qui se concentre sur les passagers d’affaires et est particulièrement populaire à Londres pour commander des taxis noirs, a été fondée par les anciens membres de l’unité 8200 Roi More et Shahar Waiser. Il convient également de mentionner l’application de navigation GPS Waze, probablement l’application israélienne la plus célèbre de la dernière décennie, rachetée par Google en 2013 pour 1,3 milliard de dollars et également fondée par d’anciens espions de l’unité 8200.

Une autre application israélienne à croissance rapide qui a été présentée dans l’émission d’Oprah, dans le New York Times et sur CNN est Fooducate, dont le fondateur, Hemi Weingarten, a participé à des missions de bombardement pour l’armée de l’air israélienne.

Parmi les autres vétérans de l’armée de l’air israélienne à l’origine d’applications populaires, on trouve le couple Gilad et Liat Mordechay Hertanu, qui gèrent l’application d’assistant personnel et de synchronisation de calendrier 24me. Liat était officier dans l’armée de l’air israélienne, tandis que Gilad était pilote et a participé à des missions de bombardement.

Cette révélation, qui fait suite à mes enquêtes sur l’ancienne unité 8200 développant l’IA pour les géants de la technologie et sur les anciens soldats de l’armée israélienne travaillant chez Meta et Google, confirme encore davantage à quel point Israël est profondément et insidieusement ancré dans nos vies numériques.

Ces enquêtes révèlent également à quel point Israël dépend fondamentalement de sa domination permanente sur les Palestiniens, car la seule chose de valeur que produit le pays sont les entreprises technologiques fondées par d’anciens membres de l’armée israélienne. Sans la possibilité de former ses citoyens à devenir des espions et des soldats, et de massacrer les Palestiniens à volonté, l’économie israélienne s’effondrerait.

Pourtant, la plupart des personnes qui utilisent ces applications les ont téléchargées de bonne foi, sans se douter qu’elles contribuent à l’économie d’occupation, d’apartheid et de génocide d’Israël.

 De plus, ces applications collectent des informations et des données, y compris de grandes quantités d’images personnelles, et les transmettent aux partisans d’Israël qui s’engagent à maintenir le pays en tant qu’État d’apartheid.

Vérifiez donc votre téléphone et faites passer le mot.

Délégitimer, retirer le financement et supprimer les produits israéliens est une mesure simple que nous pouvons tous prendre pour aider à démanteler la machine génocidaire d’Israël.