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19/05/2021

Ras l’bol de l’hystérie pro-israélienne en Allemagne

Abi Melzer, Der Semit, 19/5/2021 

Traduit par Fausto Giudice

Abraham (Abi) Melzer (Samarcande, 1945) est un éditeur, écrivain et blogueur juif allemand qui a grandi en Israël et a émigré avec sa famille en Allemagne en 1958.

 L'hystérie qui règne en Allemagne parmi les politiciens et dans les médias face aux événements en « Terre sainte », comme on appelle Israël sur la ZDF [deuxième chaîne de télévision publique], est devenue insupportable. 

On n’a plus envie de critiquer cette hystérie, car cela revient à essayer de verser de l'eau dans un seau dont le fond est troué. Les nuits de bombardements sur Tel Aviv ressemblent effectivement aux nuits de bombardements sur Gaza, du moins en ce qui concerne la peur de la population, mais trop d'Israéliens acceptent malheureusement les mensonges de leur gouvernement, et en Allemagne ce n'est pas différent. Occupants et occupés ont peur d'une guerre imminente, d'un avenir incertain. Dans une guerre, il n'y a pas de gagnants, seulement des perdants. Et nous, en Allemagne, nous avons peur des jeunes Palestiniens et Musulmans qui protestent désespérément et nous nous protégeons en les traitant d'antisémites. Lors d'une manifestation pro-israélienne à Munich, une femme juive qui vit en Israël a déclaré qu'elle avait plus peur à Munich qu'à Sderot, où des roquettes provenant de Gaza tombent chaque jour. Ce n'est pas seulement exagéré, c'est complètement écœurant. Selon la police et les médias, la quasi-totalité des rassemblements et des manifestations ont été pacifiques. À quel point faut-il être dogmatique pour ignorer non seulement ce qui se passe en Allemagne, mais aussi ce qui se passe à Sderot.

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                                                                Carlos Latuff

Les Palestiniens sont expulsés de leurs maisons et appartements à Jérusalem-Est depuis des années. Ils doivent laisser la place à des colons juifs national-religieux. Ce qui se passe actuellement à Sheikh Jarrah n'est pas seulement un excellent exemple de purification ethnique et de violence liée à l'occupation israélienne, mais aussi un exemple de la politique impitoyable d'un premier ministre autoritaire et réactionnaire de droite qui est prêt à sacrifier des soldats israéliens et des civils palestiniens uniquement pour détourner l'attention de ses affaires judiciaires et rester au pouvoir. Comme Netanyahou n'a pas de majorité pour former une coalition, il cherche l'escalade à Jérusalem pour creuser un fossé entre ses adversaires politiques, ce qu'il a réussi à faire, puisque le parti arabe Raam, qui était prêt à former une coalition avec les adversaires de Bibi, y a bien sûr renoncé à la lumière des récents développements.

Entretemps, les Palestiniens ont commencé à riposter. Et lorsque cela a été connu au niveau international, les hypocrites journalistiques et politiques du monde entier sont sortis de leurs trous. Sans s'être informés, ils savent quoi écrire : pour Israël d'un côté et en appelant à la haine de l'autre. Le magazine conservateur Focus et ses correspondants Ulrich Reitz et Hugo Müller-Vogg clament haut et fort leur ignorance, et des politiciens comme Heiko Maas (ministre fédéral des Affaires étrangères) et Cem Özdemir [député fédéral des Verts, ancien président du parti, se définissant comme « Souabe anatolien », NdT] ne parlent que d'antisémitisme, comme si cela pouvait expliquer la situation en Israël/Palestine.

Ainsi, Reitz écrit - si je peux commencer par le dernier paragraphe de son pamphlet - que le logo de Paliroots montre une carte d'Israël incluant Gaza et la Cisjordanie aux couleurs palestiniennes, - en d'autres termes : « L'organisation ne reconnaît pas le droit à l'existence de l'État d'Israël ».  Est-ce là une preuve de la politique palestinienne ou une preuve d'interprétations obsessionnelles ? Ce qui est certain, cependant : Israël, en tout état de cause, ne reconnaît pas du tout le droit à l'existence d'un État de Palestine.

Seule une personne qui ne veut rien savoir des conditions sur le terrain peut ne pas comprendre le contexte. Paliroots est une marque déposée pour des produits économiques. Fondée en 2016, la mission de PaliRoots est de sensibiliser le monde à la culture palestinienne en fabriquant des produits spécialisés inspirés de cette culture.

Le logo dessine le contour de l'ancien territoire sous mandat britannique de la Palestine. Comment la marque est-elle censée transmettre l'affirmation politique selon laquelle Israël n'existe pas ou que son droit d'exister n'est pas reconnu ? Au mieux, la marque indique l'origine des produits sur le territoire de l'ancien mandat.

D’ailleurs, si vous louez une voiture en Israël, vous obtenez gratuitement une carte routière. Elle est délivrée par le ministère israélien des Transports. Sur cette carte, tout comme sur la carte de Paliroots, aucune frontière n'est indiquée. La société de location de voitures précise que l'assurance n'est valable que « dans les frontières d'Israël ». Et où sont indiquées les frontières sur cette carte du ministère ? Nulle part ! Il n'y a pas de frontières à trouver. Les cartes de la société de location de voitures sont identiques à celles du gouvernement et ne peuvent être distribuées que sous cette forme.

Genug ist genug

, Der Semit, 19/5/2021

Die Hysterie in Deutschland bei Politikern und in den Medien angesichts der Ereignisse im „Heiligen Land“, wie Israel im ZDF bezeichnet wird, ist inzwischen unerträglich geworden. Man mag diese Hysterie kaum mehr kritisieren, denn das ähnelt dem Versuch, Wasser in einen Eimer gießen, der ein Loch im Boden hat. Die Bombennächte von Tel Aviv gleichen zwar den Bombennächten von Gaza, zumindest was die Angst der Bevölkerung betrifft, aber zu viele Israelis akzeptieren leider die Lügen ihrer Regierung, und in Deutschland ist es nicht anders. Besatzer und Besetzte haben Angst vor einem drohenden Krieg, vor einer ungewissen Zukunft. Bei einem Krieg gibt es keine Sieger, nur Verlierer.

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                                                                Carlos Latuff

Und wir in Deutschland haben Angst vor verzweifelt protestierenden palästinensischen und moslemischen Jugendlichen und schützen uns, indem wir sie Antisemiten nennen. Auf einer proisraelischen Demonstration in München sagte eine Jüdin, die in Israel lebt, sie habe in München mehr Angst als in Sderot, wo täglich Raketen aus Gaza fallen. Das ist nicht nur übertrieben, das ist vollkommen krankhaft. Die Polizei und die Medien berichten, dass fast alle Kundgebungen und Demonstrationen friedlich verlaufen sind. Wie dogmatisch muss man sein, um nicht nur zu ignorieren was in Deutschland stattfindet, sondern auch was in Sderot passiert.

Seit Jahren werden Palästinenser aus ihren Wohnungen und Häusern in Ostjerusalem vertrieben. Sie sollen Platz machen für national-religiöse jüdische Siedler. Was zurzeit in Sheikh Jarrah passiert, ist nicht nur ein Paradebeispiel ethnischer Säuberung und israelischer Besatzungsgewalt, sondern gleichzeitig auch ein Beispiel für die skrupellose Politik eines rechtsreaktionären, autoritären Ministerpräsidenten, der bereit ist, israelische Soldaten und palästinensische Zivilisten zu opfern, nur um von seinen Gerichtsverfahren abzulenken und an der Macht zu bleiben. Da Netanjahu keine Mehrheit hat, um eine Koalition zu bilden, sucht er die Eskalation in Jerusalem, um einen Keil zwischen seine politischen Gegner zu treiben, was ihm ja auch gelungen ist, denn die arabische Raam-Partei, die bereit war, mit seinen Gegnern zu koalieren, hat dies jetzt angesichts der jüngsten Entwicklungen natürlich widerrufen. 

Inzwischen haben die Palästinenser angefangen sich zu wehren. Und als das international bekannt wurde, krochen die journalistischen und politischen Heuchler überall aus ihren Löchern. Ohne sich sachkundig gemacht zu haben, wissen sie, wie sie schreiben müssen: zum einen pro-israelisch und zum anderen hetzerisch. Besonders tüchtig posaunt die konservative Zeitschrift „Focus“ mit ihren Korrespondenten Ulrich Reitz und Hugo Müller-Vogg ihr Nichtwissen laut und deutlich vernehmbar hinaus, und Politiker wie Heiko Maas und Cem Özdemir reden nur noch von Antisemitismus, als ob sich damit die Gemengelage in Israel/Palästina erklären ließe.

So schreibt Reitz – wenn ich mit dem letzten Absatz seines Pamphlets beginnen darf, dass das Logo von Paliroots eine Karte von Israel samt Gazastreifen und Westjordanland in den palästinensischen Farben zeige, – mit anderen Worten: „Die Organisation erkennt das Existenzrecht des Staates Israel nicht an.“ Ist das nun ein Beweis für palästinensische Politik oder ist das ein Beweis für zwanghafte Interpretationen? Sicher aber ist: Israel jedenfalls erkennt das Existenzrecht eines Staates Palästina schon gar nicht an.

Das Verständnis für die Zusammenhänge kann nur jemandem abgehen, der von den Verhältnissen vor Ort nichts wissen will. Paliroots ist eine Handelsmarke für wirtschaftliche Erzeugnisse. Die 2016 gegründete Mission von PaliRoots ist es, die Welt für die palästinensische Kultur zu sensibilisieren, indem Spezialprodukte hergestellt werden, die von dieser Kultur inspiriert sind.

Das Logo zeichnet die Umrisse des ehemaligen Mandatsgebiets Palästina. Wie soll die Handelsmarke die politische Aussage transportieren, Israel existiere nicht oder sein Existenzrecht werde nicht anerkannt. Die Marke weist allenfalls auf den Ursprung der Ware aus dem einstigen Mandatsgebiet hin.

Wenn man allerdings in Israel einen Leihwagen mietet, bekommt man eine Straßenkarte gratis dazu. Diese wird vom israelischen Verkehrsministerium herausgegeben. Auch auf dieser sind, genau wie auf der Karte von Paliroots, keine Grenzen verzeichnet. Der Autoverleih weist darauf hin, dass die Versicherung nur „innerhalb der Grenzen Israels“ gültig sei. Und wo sind die Grenzen auf dieser Karte des Ministeriums angezeigt? Fehlanzeige! Es finden sich keine Grenzen. Die Karten des Autoverleihs sind identisch mit denen der Regierung und dürfen nur in dieser Form ausgehändigt werden.

Aber hierzulande glaubt man, die Schuld für fehlende Grenzlinien auf Karten bei den Palästinensern abladen zu dürfen. Warum greifen sich die deutschen Medien, wie einst der Stürmer, willkürlich Fakten heraus, um sie politisch zu skandalisieren? Für Julius Streicher, den Herausgeber des Stürmers, waren die Juden so etwas wie Ratten. Sie erscheinen in Streichers Zeitschrift auch als Vertreter des amerikanischen Kapitals. Auf jeden Fall waren sie grundsätzlich an allem schuld (Die Juden sind unser Unglück!). Ulrich Reitz und Hubert Meyer-Vogg kupfern im Grunde von Altmeister Julius Streicher ab. Dabei wechseln sie nur das Feindbild aus: Für sie sind grundsätzlich die Palästinenser an allem schuld.

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La grève générale contre Israël « montre l'unité palestinienne »

Daoud Kuttab داود كُتّاب , Arab News, 18/5/2021
Traduit par Fausto Giudice

'Iidrab min albahr 'iilaa alnahr, Grève de la mer au fleuve 

  •   Le Haut Comité arabe de suivi basé à Haïfa a organisé la manifestation de mardi en réponse aux attaques israéliennes sur Gaza et la Cisjordanie.
  •   Différentes factions palestiniennes se joignent à la grève, les travailleurs et les professionnels restant chez eux pour tenter de paralyser l'économie israélienne.
Muhammad Barakeh, one of the organisers of the strike, said Palestinians are expressing a "collective position" against Israel's "aggression" in Gaza and Jerusalem, as well as the "brutal repression" by police inside Israel. [Ammar Awad/Reuters] 

Jérusalem-Est, ville morte. Voir plus de photos

AMMAN : Les habitants de Gaza et de Cisjordanie ont organisé mardi une grève générale historique qui témoigne de l'unité du peuple palestinien.
Le Haut Comité arabe de suivi basé à Haïfa a organisé la manifestation, l'appel ayant été repris par toutes les communautés palestiniennes qui ont été la cible de bombardements israéliens sans précédent et incessants au cours des deux dernières semaines.  
Les ouvriers et les professionnels palestiniens sont restés chez eux dans le but de paralyser l'économie israélienne. Le Comité des commerçants de Jérusalem-Est a publié un communiqué appelant à la fermeture de tous les magasins, les Palestiniens de tous horizons ayant adhéré à l'appel à la protestation.
Mohammad Baraka, chef du Haut Comité de suivi des citoyens arabes en Israël, a déclaré à Arab News que l'idée de la grève avait été convenue lors d'une réunion à Jaffa dimanche.
« Dès que nous avons annoncé notre décision, nous avons reçu des appels de différentes factions palestiniennes, à commencer par le Fatah, qui voulaient se joindre à l'appel à la grève », a-t-il déclaré. « D'autres ont également suivi et la grève a englobé toute la Palestine historique ».
Les responsables ont déclaré que la grève était une réponse à la brutale attaque israélienne contre le complexe d'Al-Aqsa, aux tentatives israéliennes d'expulsion de familles palestiniennes du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem et aux « attaques contre notre peuple en Israël ».
Selon Baraka, plus de 1 000 jeunes Palestiniens ont été emprisonnés et 200 ont été inculpés pendant le conflit, alors que seulement 150 Juifs ont été arrêtés et aucun n'a été inculpé.
« Le sens profond de cette grève est que quiconque veut briser l'esprit palestinien à cause de la faiblesse du monde arabe sera déçu », a déclaré Baraka. « Les armées peuvent perdre une guerre mais les gens ne perdent jamais ».
Ramallah, 18 mai 2021
 

Communiqué des FARC-EP sur l’assassinat de Jesús Santrich dans une embuscade de l’armée colombienne

FARC-EP
Deuxième Marquetalia
18 mai 2021
Traduit par Tlaxcala

Versão portuguesa 

COMMANDANT JESUS SANTRICH,

LE COMBAT CONTINUE

COMMUNIQUÉ À LA COLOMBIE ET AU MONDE :

Nous informons la Colombie et le monde, avec la douleur au cœur, de la triste nouvelle de la mort du commandant Jesús Santrich, membre de la direction des FARC-EP, Deuxième Marquetalia, dans une embuscade exécutée par des commandos de l'armée colombienne le 17 mai.

Cela s'est produit dans la Serranía del Perijá, une zone frontalière binationale, entre El Chalet et le village de Los Laureles, à l'intérieur du territoire vénézuélien. Les commandos colombiens sont entrés dans la zone sur ordre direct du président Iván Duque. La camionnette dans laquelle se trouvait le commandant a été attaquée par des tirs de fusils et des lancers de grenades. Une fois le crime consommé, les assassins lui ont coupé l'auriculaire de la main gauche. Quelques minutes plus tard, près de l'endroit, les commandos ont été rapidement extraits dans un hélicoptère jaune en route pour la Colombie.

Asesinato del Comandante Jesús Santrich en una emboscada del ejército colombiano


FARC-EP
Segunda Marquetalia

18 de Mayo de 2021
COMANDANTE JESUS SANTRICH,
LA LUCHA SIGUE

COMUNICADO A COLOMBIA Y AL MUNDO:

Informamos a Colombia y al mundo con dolor en el corazón, la triste noticia de la muerte del comandante Jesús Santrich, integrante de la Dirección de las FARC-EP, Segunda Marquetalia, en una emboscada ejecutada por comandos del ejército de Colombia el 17 de mayo.

Sucedió en la Serranía del Perijá, zona binacional fronteriza, entre El Chalet y la vereda Los Laureles, dentro de territorio venezolano. Hasta ese lugar penetraron los comandos colombianos por orden directa del presidente Iván Duque. La camioneta donde viajaba el comandante fue atacada con fuego de fusilería y explosiones de granadas. Consumado el crimen, los asesinos le cercenaron el dedo meñique de su mano izquierda. Unos minutos después, cerca del lugar, rápidamente, los comandos fueron extraídos en un helicóptero de color amarillo rumbo a Colombia.


55 membres du Congrès US demandent la suspension de toute aide à la police colombienne

 Original : 55 Members of US Congress call on the US Govt. to suspend all aid to Colombia’s police

Traduit par Fausto Giudice

Congrès des États-Unis
Washington, DC 20515

Le 14 mai 2021

Antony John Blinken
Secrétaire d'État
Département d'État des États-Unis
2201 "C" Street NW
Washington, DC 20520

Monsieur le Secrétaire Blinken,

Nous vous écrivons pour vous faire part de notre vive inquiétude concernant la situation politique et des droits de l'homme en Colombie, qui reste hors de contrôle alors que les manifestations légitimes entrent dans leur troisième semaine. Nous demandons instamment au Département d'État et à tous les autres départements et agences des États-Unis de dénoncer clairement et sans ambiguïté la violence, d'appeler à une désescalade immédiate, de contribuer à apaiser les tensions et de faciliter des solutions sociales et politiques inclusives en Colombie. Des déclarations publiques et des actions fortes de la part des États-Unis peuvent aider la Colombie à rétablir le calme et la confiance et à faire progresser la promesse de l'accord de paix de 2016 de résoudre les problèmes par une large participation au processus politique.

Les forces de sécurité colombiennes, en particulier la police nationale, sont plus déchaînées que ce que nous avons vu depuis des décennies de conflit - des centaines de vidéos de citoyens montrent une utilisation agressive et indiscriminée d'armes létales et non létales contre les citoyens, d'une manière qui viole à la fois le droit colombien et les normes internationales en matière de droits humains. Selon le médiateur colombien des droits de l'homme (Defensor), au moins 42 personnes ont été tuées, dont un policier, à la date du 12 mai, et des centaines d'autres civils et policiers ont été blessés. La semaine dernière, à Cali, nous avons été choqués d'apprendre que la police nationale avait tiré sur des membres non armés de la Garde indigène. L'usage brutal et excessif de la force par la police nationale colombienne et la police anti-émeute a été dénoncé par la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, la Commission interaméricaine des droits de l'homme, l'OEA, l'Union européenne et des centaines d'organisations, d'observateurs et de défenseurs des droits humains colombiens et internationaux.

Une longue liste de griefs, exacerbés par la pandémie, pousse les gens à manifester en grand nombre dans de nombreuses villes et villages. Au cours des deux dernières semaines, nous avons assisté à une escalade significative de l'usage agressif et excessif de la force par les forces de sécurité publique et les forces militaires contre les manifestants civils. La brutalité de la réponse a souvent été justifiée comme une réponse aux éléments en marge de la protestation commettant des actes de vandalisme, de pillage, d'agression et autres désordres.

Après près de deux semaines de protestation, nous nous réjouissons d'apprendre que le gouvernement colombien a rencontré, le lundi 10 mai, des représentants des manifestations nationales, accompagnés d'observateurs des Nations Unies et de la Conférence des évêques catholiques de Colombie. Malgré une première rencontre décevante, nous espérons que cela pourra contribuer à désamorcer les tensions, à mettre fin à la réponse brutale des forces de sécurité publique contre les manifestants, et à commencer à aborder les nombreuses préoccupations sous-jacentes soulevées par la protestation.

James P. McGovern, représentant Démocrate du Massachussett, à l'intitiative de cette lettre

18/05/2021

Gli F-35 bombardano Gaza

 Manlio Dinucci, il manifesto, 18/5/2021

FR Les F-35 bombardent Gaza
PT Os F-35 bombardeiam Gaza

DE Die F-35 bombardieren Gaza

EN F-35s bombing Gaza

 Mentre i piloti israeliani di F-35 vengono addestrati dalla U.S. Air Force in Arizona e in Israele, il Genio dello US Army costruisce in Israele speciali hangar rinforzati per gli F-35, adatti sia per la massima protezione dei caccia a terra, sia per il loro decollo rapido quando vanno all’attacco

Il portavoce delle Forze israeliane Zilberman, annunciando l’inizio del bombardamento di Gaza, ha specificato che «prendono parte all’operazione 80 caccia, inclusi gli avanzati F-35» (The Times of Israel, 11 maggio 2021). È ufficialmente il battesimo di fuoco del caccia di quinta generazione della statunitense Lockheed Martin, alla cui produzione partecipa anche l’Italia quale partner di secondo livello.


Nicht in meinem Namen: Die deutsche Staatsräson zum Schutz Israels
Antwort an Armin Laschet

 Claudia Karas, 18/5/2021

Berlin (Reuters) - Die deutsche Staatsräson zum Schutz Israels erstreckt sich nach Worten von Unions-Kanzlerkandidat Armin Laschet nicht nur auf den Staat, sondern auch auf alle deutschen Staatsbürger.

    Guten Tag Herr Laschet, sehr geehrte Damen und Herren aus den Parteien,

vorsorglich verweigere ich die von Ihnen von jedem deutschen Bürger geforderte "Staatsräson" für den Staat Israel.

Meine Lehre aus der deutschen Geschichte ist, meine Stimme gegen Unrecht zu erheben, und gegen Juden- und Menschenhass im Allgemeinen einzutreten mit der Verpflichtung, „dass sich der Holocaust nicht wiederholen dürfe“!

Syrie : 5 000 ans d'histoire

 Un numéro du magazine GéoHistoire

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Al-Nakba: Die Vertreibung der Palästinenser
Eine Reise durch israelische Archive

Online-Vortrag von Ahmad Yacob, Ilmenau,  am 25.3.2021

Ahmad Yacob, geboren 1986, ist ein Sohn palästinensischer Flüchtlinge in Damaskus. Er ist Ingenieur und lebt seit 2010 in Deutschland. Ahmad Yacob kämpft gegen die Ausblendung der geschichtlichen Fakten und der falschen Sicht auf die Palästinenser in der deutschen Öffentlichkeit.

 

„Es ist ganz leicht, die Wahrheit mithilfe eines einfachen linguistischen Tricks zu verfälschen: Man muss seine Geschichte nur mit einem "Zweitens" beginnen. Genau das hat [Jitzhak] Rabin getan. Er hat ganz einfach unterlassen, von dem zu sprechen, was als Erstes passiert ist. Wenn man seine Ge-schichte mit dem „Zweitens" beginnt, wird die Welt auf den Kopf gestellt. Wenn man die Geschichte mit dem „Zweitens“ beginnt, sind die Pfeile der Indianer die ursprüngli-chen Verbrecher und die Gewehre des wei-ßen Mannes die ausschließlichen Opfer. Es genügt, mit "Zweitens" zu beginnen, damit der Zorn der Schwarzen gegen die Weißen barbarisch wird und die verbrannten Vietna-mesen die Menschlichkeit des Napalms verletzt haben. Es genügt, mit dem „Zweitens“ zu beginnen, und meine Großmutter Umm 'Ata ist Verbrecherin und Ariel Sharon ihr Opfer.“

Mourid Barghouti, I Saw Ramallah, Random House, 2003

Die Nakba (arabisch „die Katastrophe“) ist ein historisches Ereignis, welches das palästinensische Volk bis heute zutiefst prägt. Sie bezeichnet die ethnische Säuberungskampagne Palästinas, welche im Jahr 1947/48 begann und somit der Staatsgründung Israels unmittelbar vorausging. Historisch belegt ist hierbei die Vertreibung von über 800 000 Palästinenser*innen aus dem Gebiet des heutigen Israels, das entspricht etwa 80% der damaligen dortigen palästinensischen Bevölkerung. Dabei wurden 11 Städte und über 531 Dörfer zerstört und insgesamt 78% des historischen Palästinas erobert und als Staat Israel ausgerufen. Dabei wurde nicht nur das Land eingenommen: Auch Bibliotheken, Konzertsäle, Kinos, Felder, und gleichermaßen die Häuser der Bewohner mit aller persönlichen Habe darin wurden mit Gewalt eingenommen. Innerhalb weniger Monate wurde so aus dem Volk der Palästinenser ein Heer aus mittellosen Flüchtlingen. Zahllose palästinensische Flüchtlingslager entstanden im noch nicht besetzten Gaza und Westjordanland sowie in den Nachbarländern Syrien, Libanon und Jordanien, wo sie bis heute bestehen und zu einem dauerhaften Provisorium geworden sind. Heute sind zwei von drei Einwohnern Gazas Flüchtlinge und deren Nachfahren, im Westjordanland einer von vier. Ebenso haben viele Palästinenser mit israelischem Pass die gleiche Familiengeschichte. Im vorliegenden Text wird gezeigt, dass die Ereignisse der Nakba kein versehentlicher „Unfall“ bei der israelischen Staatsgründung, sondern ein wohlgeplantes, gründlich vorbereitetes Resultat der politisch nationalen Ideologie des Zionismus sind.

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