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28/01/2022

!لا لسياسة الاهمال الطبي الإسرائيلية :انقذوا حياة الاسير ناصر أبو احميد

 التحالف الاوروبي لمناصرة أسري فلسطي 2022/1/27 ,

إزدادت حالة الاسير ناصر ابو احميد الصحية سوء وأصبحت حياته في خطر داهم بعد اصابته بسرطان الرئتين.

  فالاسير ناصر أصبح هيكلا عظميا وفاقد لوعيه بعد اضطرار الأطباء لوضعه بالغيبوبة اصطناعيا.  وتم ربط الأسير المريض باجهزة التنفس وحقن الادوية ويرقد حتى مساء أمس الثلاثاء في مشفى برزلاي.  

والاسير ناصر ابو احميد هو اخ لأربعة أسرى معتقلين وهم نصر، شريف، محمد وإسلام. والمحكومين كلهم مؤبدات. وأخ للشهيد عبد المنعم أبو احميد وتعرض منزلهم في مخيم الأمعري للهدم خمسة مرات.

وحكم الأسير ناصر بسبعة مؤبدات بعد ان تم اعتقاله من جديد في 22/4/2002.

ورغم حالته الصحية الحرجة جدا ما زال الإحتلال يرفض اطلاق سراحه. بل بالعكس يمنع زيارته من الوفود الطبية والمؤسسات الدولية وقرر نقله الى عيادة سجن الرملة، التي لا تمتلك اية مقومات أو امكانيات لمعالجة هذه الحالة الصحية  الحرجة للغاية،

ANSHEL PFEFFER
Est-ce important de savoir combien de Juifs il y a sur terre ?

Anshel Pfeffer, Haaretz, 27/1/2022
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Il peut sembler contre-intuitif de se demander pourquoi nous avons besoin de compter les Juifs, après qu'un tiers d'entre eux ont  été exterminés lors de l'Holocauste. Mais il existe des raisons éthiques, voire statistiques, cruciales de s'opposer à notre obsession démographique, surtout lorsque c’est Israël qui s’y livre.

Des membres de la communauté juive indienne allument une ménorah érigée à la Gateway of India à Mumbai, en Inde, dans le cadre des célébrations de Hanoukka, la dernière nuit de la fête juive des lumières : AP Photo/Rafiq Maqbool

La Torah, sur son mode bizarre et chaotique, nous donne deux attitudes très différentes pour compter les Juifs.

D'une part, dans le désert, Moïse est averti par Dieu qu'effectuer un recensement est une chose dangereuse et qu'afin de s'assurer « qu'aucune plaie ne vienne sur eux du fait de leur inscription », tous ceux qui sont recensés doivent, selon l'Exode, payer une « rançon » d'un demi-shekel qui ira ensuite dans les coffres du Temple. Il s'agit bien d'un demi-shekel, et non d'un shekel entier, pour rendre le comptage des têtes encore moins direct.

L'obliquité numérique n'était pas seulement un problème pour Moïse. En général, l'idéal, depuis la promesse initiale de Dieu à Abraham, était que ses descendants soient « aussi nombreux que les étoiles du ciel et les sables du bord de la mer », ce qui, selon le récit de la Genèse, signifiait pour son petit-fils Jacob « trop nombreux pour être comptés ».

Une aversion pour le comptage des têtes existe encore aujourd'hui dans le judaïsme traditionnel. Les grands-parents orthodoxes mettent un point d'honneur à ne jamais compter leurs petits-enfants et, à la synagogue, lorsqu'un minyan ou quorum de dix personnes se réunit pour prier, ils ne sont pas comptés par des nombres, mais par un verset spécial de dix mots tiré des Psaumes.

On pourrait donc penser que les Juifs sont contre les recensements, n'est-ce pas ? Cependant, la même Torah enregistre le nombre de membres du peuple d'Israël pendant les 40 ans d'errance dans le désert entre l'Égypte et la Terre promise à cinq ( !) reprises. Ce qui est positivement à la limite de l'obsession.

Les commentateurs rabbiniques, au fil des générations, étaient, bien entendu, conscients de cette divergence et proposent toute une série d'explications. Les personnes recensées n'étaient pas tous les enfants d'Israël, mais seulement les hommes en âge de servir dans l'armée. Si le recensement avait un but précis, comme la répartition des terres dans le pays de Canaan bientôt conquis, il ne s'agissait que d'une mesure temporaire nécessaire pour organiser l'émigration massive des Israélites.

GIDEON LEVY
C’est quoi, cette manie obsessionnelle d’Israël de compter les Juifs ?

 Gideon Levy, Haaretz, 26/1/2022
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Combien de Juifs y a-t-il dans le monde ? Qui les compte et comment ? Pourquoi cela a-t-il tant d'importance ? Or Kashti rapporte qu'Israël va commencer à faire ses propres calculs du nombre de Juifs dans le monde après s'être appuyé pendant des années sur les évaluations du professeur Sergio DellaPergola (Haaretz, 25 janvier). L'obsession juive d'Israël frappe à nouveau : un recensement des Juifs, dont le sens caché est : Qui est avec nous ? Les Juifs sont à nous. Il ne reste plus qu'à se coltiner des questions telles que : qui est un « juif partiel » et qu'est-ce que le « judaïsme élargi ».

Eli Valley

Israël est convaincu qu'il doit savoir combien de personnes dans le monde sont juives. La logique sioniste veut que ce soit la réserve d'immigration possible vers Israël et le potentiel de soutien aveugle à ce pays. Plus il y a de Juifs, mieux c'est pour Israël. Plus il y a de nouveaux immigrants en Israël, encore mieux c’est pour Israël.

Mais il est temps d'en finir avec ces clichés. Ils ont perdu tout lien avec la réalité.

Israël n'a pas besoin de compter le nombre de Juifs dans le monde car il n'est pas « l'État du peuple juif ». Moins de la moitié du peuple juif a choisi d'immigrer ici, même lorsque l'aliyah a été accessible à chaque Juif, et ce n'est pas un État de ceux qui ne sont pas ses citoyens. Israël est l'État des Israéliens, dont la plupart sont juifs. Compter et étiqueter les citoyens de pays étrangers n'est pas l'affaire d'Israël, et pourrait être considéré comme une intervention grossière dans les affaires intérieures de ces pays et dans les droits de leurs citoyens. Dans la plupart des pays, il n'est pas légitime d'étiqueter les citoyens en fonction de leur religion ou de leur origine. C'est considéré comme une atteinte à la vie privée. C'est d'autant plus vrai qu'il n'existe pas de définition claire du judaïsme et que l'on ne sait pas non plus s'il s'agit d'une nationalité ou d'une religion.

Et comment Israël va-t-il les définir et les étiqueter ? Son intervention fera également surgir de plein fouet la question de la double loyauté. Si Israël est occupé à compter les têtes juives, c'est parce qu'il présume qu'elles le soutiendront, peut-être aussi contre l'intérêt national de leur propre pays. Mais les Juifs du Canada sont des citoyens du Canada uniquement, et sont tout à fait canadiens. Il en va de même pour les Juifs de France, et ainsi de suite. Toute autre approche ne peut que leur nuire.

SERGIO RODRÍGUEZ GELFENSTEIN
L'Europe joue avec le feu en Ukraine
Un article « prophétique » de 2014

 Sergio Rodríguez Gelfenstein, 27/1/2022
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Alors que je me préparais à écrire mon article hebdomadaire que j'avais décidé de consacrer à l'analyse de la situation en Ukraine, j'ai reçu un courriel de mon cher ami, Juan Pablo Cárdenas, un journaliste chilien avec une longue carrière, dont je tiens toujours comptes des opinions, afin d'améliorer mon travail.

Juan Pablo m'a rappelé un article que j’avais écrit le 2 septembre 2014 intitulé « L'Europe, jouer avec le feu en Ukraine », qui a été publié par les Éditions de la Radio de l'Université du Chili qu'il dirigeait à l'époque, dans un livre intitulé « Le monde de fous dans lequel je suis né. Un système international en transformation permanente ». Dans le message, Jean-Paul a rappelé le caractère « prophétique et correct » de cette analyse. Je lui ai demandé s'il pensait que je devrais le publier à nouveau et sa réponse a été claire et nette : « Je pense que ce serait très bien ».

Avec le plus grand respect pour les lecteurs, sept ans et demi plus tard, je repropose ces lignes. De manière incroyable - et comme Juan Pablo l'a perçu - l'analyse a toute sa validité, seuls certains noms et faits qui à l'époque étaient récents devraient être modifiés. Mais on l'a laissé inchangé afin que les lecteurs puissent apprécier les événements actuels et percevoir qu'ils répondent à une politique calculée et continue des USA qui, au cours de la période écoulé, ont eu des gouvernements démocrates et républicains.

 L'Europe joue avec le feu en Ukraine

Je ne sais pas si quelqu'un l'a remarqué, mais à mon avis, le conflit en Ukraine est le plus dangereux qui se soit développé sur la planète depuis la fin de la guerre froide. Il est vrai que cette période a vu plusieurs invasions de pays africains, des coups d'État en Amérique latine, une profonde crise économique et financière, la désintégration sanglante de la Yougoslavie, un génocide dans le cadre du siège permanent d'Israël contre le peuple palestinien, la menace constante d'une attaque de l'OTAN contre l'Iran et les guerres consécutives aux interventions impériales en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie, mais dans aucun de ces cas, une confrontation directe entre deux ou plusieurs puissances nucléaires n'a été ou n'est si proche. Cela peut s'expliquer dans des contextes locaux, régionaux et mondiaux. Passons du particulier au général.

Ce n'est pas un secret qu'il y a eu un coup d'État en Ukraine. Son origine est précisément la nécessité pour l'OTAN de créer une situation de conflit telle que celle qui existe aujourd'hui. Le gouvernement du président déchu Ianoukovitch y faisait obstacle. En ce sens, l'actuel gouvernement ukrainien n'est rien d'autre qu'une création des USA et de l'UErope*.

Tout comme en Syrie et en Irak, où il y a encore deux mois l'État islamique était composé de combattants syriens de la liberté et où ils sont aujourd'hui qualifiés de terroristes, en Ukraine, il ne faut pas oublier que les révoltes qui ont conduit au coup d'État, encouragé par l'Occident, ont été menées par des organisations d'inspiration nazie dont les premières actions ont été d'attaquer des synagogues. Même le grand rabbin d'Ukraine Moshe Reuven Azman a conseillé à sa communauté, en février de cette année, de quitter Kiev et le pays, déclarant qu'il ne voulait pas tenter le sort, car « il y a des menaces constantes d'attaques contre les institutions juives ». Bien sûr, les gouvernements israélien et usaméricain ont gardé un silence honteux.

Ainsi, les conditions ont été créées pour imposer les élections qui ont amené le gouvernement actuel au pouvoir au milieu d'une campagne psychologique brutale. Dans la situation actuelle, leur discours, appuyé par celui des porte-parole de l'OTAN, est si agressif qu'il rappelle la guerre froide. Le président ukrainien Petro Porochenko a affirmé que l'Ukraine était « très proche du point de non-retour ». Selon lui, « le point de non-retour est une guerre à grande échelle ». Jetant de l'huile sur le feu, le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, célèbre pour ses déclarations brutales, a déclaré selon le journaliste allemand Michael Stürmer que l'OTAN était prête à renforcer sa coopération avec l'Ukraine.

27/01/2022

NICK TURSE
Otro soldado entrenado por USA da otro golpe de Estado en África Occidental, esta vez en Burkina Faso

 Nick Turse, The Intercept, 26/01/2022
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández, Tlaxcala

 Nick Turse (1975) es un redactor de The Intercept que informa sobre seguridad nacional y política exterior. Es autor de “Next Time They'll Come to Count the Dead: War and Survival in South Sudan”, así como de “Tomorrow's Battlefield: U.S. Proxy Wars and Secret Ops in Africa” y “Kill Anything That Moves: The Real American War in Vietnam”. Ha escrito para el New York Times, Los Angeles Times, San Francisco Chronicle, The Nation y Village Voice, entre otras publicaciones. Ha recibido el premio Ridenhour de periodismo de investigación, el premio James Aronson de periodismo sobre justicia social y una beca Guggenheim. Turse es miembro del Nation Institute y director de TomDispatch.com.

Meddy, Tanzania


El líder de un golpe de Estado en Burkina Faso es el último de una serie de soldados entrenados por Estados Unidos que han derrocado a líderes civiles.

Manifestantes en Uagadugú, Burkina Faso, que muestran su apoyo a los militares sosteniendo una foto del teniente coronel Paul-Henri Sandaogo Damiba el 25 de enero de 2022.(Foto: Olympia de Maismont/AFP vía Getty Images)

A principios de esta semana, los militares tomaron el poder en Burkina Faso, derrocando al presidente democráticamente elegido del país, Roch Marc Christian Kaboré.

El golpe fue anunciado en la televisión estatal el lunes por un joven oficial que dijo que los militares habían suspendido la constitución y disuelto el gobierno. A su lado se encontraba un hombre vestido de camuflaje al que presentó como el nuevo líder de Burkina Faso: El teniente coronel Paul-Henri Sandaogo Damiba, comandante de una de las tres regiones militares del país.

Damiba es un soldado con una sólida formación militar gracias en gran medida al ejército estadounidense, que tiene un largo historial de entrenamiento de soldados en África que luego dan golpes de Estado. Resulta que Damiba participó en al menos media docena de ejercicios de entrenamiento estadounidenses, según el Mando de África de EE. UU., o AFRICOM.

Sergio Rodríguez Gelfenstein
Europe, playing with fire in Ukraine
A "prophetic" article from 2014

When I was preparing to write my weekly article that I had decided to dedicate to the analysis of the situation in Ukraine, I received an email from my dear friend, Juan Pablo Cárdenas, a Chilean journalist with a long professional career, whose opinions are always highly considered by me, to in order to improve the work.

Juan Pablo reminded me of an article I wrote on September 2, 2014 called “Europe, playing with fire in Ukraine”, which was published by the Radio Editions of the University of Chile that at that time he directed in a book entitled “ Crazy world where I was born. An international system in permanent transformation”. In the message, Juan Pablo rescued the “prophetic and accurate” character of said analysis. I asked him if he thought I should publish it again and his response was forceful: "I would be very happy."

With the greatest respect for the reader, seven and a half years later, I deliver these lines again. Incredibly –and as Juan Pablo perceived it- the analysis is fully valid, it would only be necessary to change some names and facts that were recent at that time. But he left it unchanged so that the reader can assess current events and perceive that they respond to a calculated and continued policy of the United States, which has had Democratic and Republican governments in the period.



Ukraine 2014

Ali Divandari
(Iran) in cooperation with Mondrian!!!

 Europe, playing with fire in Ukraine

I don't know if anyone has noticed, but in my opinion, the conflict in Ukraine is the most dangerous that has taken place on the planet since the end of the cold war. It is true that in the period there have been several invasions of African countries, coups in Latin America, a deep economic and financial crisis, the bloody disintegration of Yugoslavia, genocide within the framework of a permanent siege by Israel against the Palestinian people , the constant threat of a NATO attack on Iran, and the post-imperial intervention wars in Afghanistan, Iraq, Libya and Syria, but in none of these has direct confrontation between two or more nuclear powers been or is so close. This has an explanation in the local, regional and global context. Let's go from the particular to the general.

It is no secret to anyone that there was a coup in Ukraine. It has its origin precisely in NATO's need to create a conflict situation like the one that exists today. The government of the ousted President Yanukovych was an obstacle to this. In that sense, the current Ukrainian government has been nothing more than a creation of the United States and Europe.

As in Syria and Iraq, where until two months ago the Islamic State was made up of freedom fighters from Syria and today they are classified as terrorists, in Ukraine it should not be forgotten that the revolts leading to the coup d'état, supported by the West , were carried out by Nazi-inspired organizations whose first actions were the attack on synagogues. Even Ukraine's Chief Rabbi Moshe Reuven Azman recommended his community, in February this year, to leave Kiev and the country, stating that he did not want to push his luck, because "there are constant threats of attack on Jewish institutions." Of course, the government of Israel and the United States remained embarrassingly silent.

Thus, conditions were created to impose, in the midst of a brutal psychological campaign, the elections that brought the current government to power. In the current situation, his speech, supported by that of the NATO spokesmen, is so aggressive that it reminds one of the cold war with longing. The President of Ukraine, Petro Poroshenko assured that Ukraine was “very close to the point of no return”. According to him, “the point of no return it is a large-scale war.” Adding fuel to the fire, NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen, who is famous for his abrupt statements according to German journalist Michael Stürmer, stated that the organization he heads is willing to strengthen cooperation with Ukraine.

Sergio Rodríguez Gelfenstein
Europa, jugando con fuego en Ucrania
Un artículo «profético» de 2014

Cuando me preparaba para escribir mi artículo semanal que había decidido dedicar al análisis de la situación en Ucrania, me llegó un correo de mi apreciado amigo, Juan Pablo Cárdenas, periodista chileno de dilatada trayectoria profesional, cuyas opiniones son siempre altamente consideradas por mí, a fin de mejorar el trabajo.

Juan Pablo me recordaba un artículo que escribí el 2 de septiembre de 2014 denominado “Europa, jugando con fuego en Ucrania”, que fue publicado por las Ediciones de la Radio de la Universidad de Chile que en ese momento él dirigía en un libro titulado “Mundo de locos donde he nacido. Un sistema internacional en permanente transformación”. En el mensaje, Juan Pablo rescataba el carácter “profético y acertado” de dicho análisis. Le consulté si creía que debía publicarlo nuevamente y su respuesta fue contundente: “Me parecería muy bien”.

Con el mayor respeto hacia el lector, siete años y medio después, vuelvo a entregar estas líneas. Increíblemente –y tal como lo percibió Juan Pablo- el análisis tiene plena vigencia, solo habría que cambiar algunos nombres y hechos que en ese momento eran recientes. Pero lo dejó sin cambios para que el lector valore los acontecimientos actuales y pueda percibir que los mismos responden a una política calculada y continuada de Estados Unidos que en el período ha tenido gobiernos demócratas y republicanos.  


Ali Divandari (Irán), en colaboración con Mondrian, 2014

Europa, jugando con fuego en Ucrania

No sé si alguien se habrá dado cuenta, pero en mi opinión, el conflicto de Ucrania es el más peligroso de cuantos se hayan desarrollado en el planeta desde el fin de la guerra fría. Es verdad que en el período se han vivido varias invasiones a países africanos, golpes de Estado en América Latina, una profunda crisis económica y financiera, la sangrienta desintegración de Yugoslavia, el genocidio en el marco de un asedio permanente de Israel  contra el pueblo palestino, la amenaza constante de ataque  de la OTAN a Irán y las guerras posteriores a las intervenciones imperiales en Afganistán, Irak, Libia y Siria, pero en ninguna de ellas ha estado o está tan cerca el enfrentamiento directo entre dos o más potencias nucleares. Ello tiene explicación en el contexto local, regional y global. Vayamos de lo particular a lo general.

Para nadie es un secreto que en Ucrania hubo un golpe de Estado. El mismo tiene su origen, precisamente en la necesidad de la OTAN de crear una situación de conflicto como la que hoy existe. El gobierno del derrocado presidente Yanukovich era un obstáculo para ello. En ese sentido, el actual gobierno ucraniano no ha sido más que una creación de Estados Unidos y Europa.

Al igual que en Siria e Irak, donde hasta hace dos meses el Estado Islámico estaba formado por luchadores por la libertad de Siria y hoy son catalogados de terroristas, en Ucrania no se debe olvidar que las revueltas conducentes al golpe de Estado, aupadas por Occidente, fueron llevadas a cabo por organizaciones de inspiración nazi cuyas primeras acciones fueron el ataque a sinagogas. Incluso el principal rabino de Ucrania Moshe Reuven Azman recomendó a su comunidad, en febrero de este año, abandonar Kiev y el país, afirmando que no quería tentar la suerte, porque “constantemente existen amenazas de ataque a las instituciones judías”. Por supuesto, el gobierno de Israel y el de Estados Unidos mantuvieron vergonzoso silencio.

Así, se crearon condiciones para imponer en medio de una brutal campaña sicológica las elecciones que llevaron al poder al actual gobierno. En la situación actual, su discurso, secundado por el de los voceros de la OTAN es tan agresivo que hace recordar con añoranza la guerra fría. El presidente de Ucrania, Petro Poroshenko, aseguró que Ucrania estaba “muy cerca del punto de no retorno”. Según él, “el punto de no retorno es una guerra a gran escala". Echándole leña al fuego el secretario general de la OTAN Anders Fogh Rasmussen, quien es famoso por sus declaraciones bruscas según el periodista alemán Michael Stürmer, afirmó que la organización que dirige está dispuesta a fortalecer la cooperación con Ucrania.

En el mismo contexto, el ministro de defensa de Ucrania Valery Geletey indicó que su país “está en el umbral de una ´gran guerra` con Rusia, cuyas pérdidas se medirán en miles y decenas de miles” de víctimas. Llama la atención la utilización de la denominación de “gran guerra” que fue, la dada por los pueblos de la Unión Soviética a la que emprendieron para expulsar al ejército nazi de su territorio con el costo de 20 millones de ciudadanos caídos.

Vale decir que los argumentos que se dan tanto por parte de los gobiernos occidentales como el de Ucrania para hacer estas inflamantes aseveraciones, se basan en una supuesta participación directa de las fuerzas armadas rusas en el conflicto. Lo cierto es que hasta ahora nadie ha podido presentar una prueba válida al respecto. Ante el emplazamiento del gobierno ruso en ese sentido, las respuestas han sido vagas y superficiales.

En la memoria, están las armas atómicas nunca encontradas en Irak, los asesinatos masivos de Gadafi en Libia que después se supo habían sido un escenario hollywoodense montado en Catar y decenas de historias falsas que signan la historia de la agresiva política exterior de Estados Unidos y la consuetudinaria tendencia a tergiversar la realidad por parte de sus presidentes. 

26/01/2022

HAMID DABASHI
Alaa Abd el-Fattah: la revolución egipcia aún no ha sido derrotada

Hamid Dabashi, Middle East Eye, 25/01/2022
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández, Tlaxcala

Hamid Dabashi (Ahvaz, Juzestán , Irán, 1951) es profesor Hagop Kevorkian de estudios iraníes y literatura comparada en la Universidad de Columbia, en la ciudad de Nueva York. Sus últimos libros son Reversing the Colonial Gaze: Persian Travellers Abroad (Cambridge University Press, 2020), y The Emperor is Naked: On the Inevitable Demise of the Nation-State (Zed, 2020). Haymarket Books publicará, a finales de este año, su próximo libro: On Edward Said: Remembrance of Things Past. @DabashiHamid

La importancia de Alaa Abd el-Fattah no radica solo en la prosa de una disposición revolucionaria de la que es autor, sino en la felicidad pública que provoca. Su colección de textos se lee como un reportaje en vivo de los 10 años de la revolución sostenido por el proverbial sentido del humor egipcio

 

El bloguero y activista egipcio Alaa Abdel Fattah concede una entrevista televisiva en su casa de El Cairo el 26 de diciembre de 2011 (AFP)

En árabe y persa -y en la mayoría de las lenguas de su entorno- existe un cuerpo de literatura que identificamos como adab al-suyun, o habsiyat, que significan ambos “escritura carcelaria”. Entre los clásicos del género se encuentra el exquisito texto del filósofo místico Ayn al Qudat al-Hamadani (1098-1131) Shakwa al-Ghraib (La queja del extranjero), que escribió mientras estaba en la cárcel de Bagdad, antes de ser ejecutado acusado de herejía en su ciudad natal, Hamadan.

Figuras icónicas como Mas'ud Sa'd Salman (poeta persa del siglo XI) y Khaqani Shervani hicieron toda una reputación poética con sus escritos en prisión, mientras que el legendario poeta Abu Firas al-Hamdani (932-968) compuso su emblemática colección de poesía al-Rumiyat mientras estaba cautivo en Constantinopla.

Cuando se trata de encarcelar y torturar a la gente para intentar asustarla, silenciarla y pacificarla, los tiranos árabes no tienen rival. A lo largo de la historia, han tenido una reputación que mantener.

Entre los ejemplos más contemporáneos del género están los escritos en prisión de importantes literatos árabes como Sonallah Ibrahim y Abdul Rahman Munif, y la activista de los derechos de la mujer Nawal El Saadawi. El género se extiende a las artes visuales y escénicas, como es el caso de la emblemática artista marxista feminista egipcia Inji Aflatoun (1924-1989), o la cineasta palestina Mai Masri, o el cineasta kurdo turco Yilmaz Güney, o la novelista iraní Shahrnush Parsipour. 

El género de la escritura carcelaria es, por tanto, un cuerpo literario bien ensayado, versado y abigarrado en nuestras lenguas, por el que tenemos que agradecer y expresar nuestra humilde gratitud a todo un pelotón de tiranos envejecidos, olvidados shahs, mulás beligerantes, duras juntas militares y dictadores psicóticos de pacotilla. Sin nuestros tiranos, un género importante de nuestros productos literarios se habría visto seriamente comprometido. Pensemos en el papel que han desempeñado los tiranos latinoamericanos en la producción del realismo mágico y las novelas de dictadores en español. ¡¿Qué es un Gabriel García Márquez sin un Augusto Pinochet?! 

La cárcel como esfera pública

Tal vez el ejemplo más famoso del género de la escritura carcelaria en el mundo sean los Cuadernos de la cárcel del marxista italiano Antonio Gramsci, en los que aprovecha sus terribles circunstancias en las mazmorras del machista y fascista italiano Benito Mussolini para escribir algunas de las más perspicaces y célebres reflexiones filosóficas sobre el mundo que vivió. Los ejemplos abundan, desde los tratados filosóficos de Boecio, hasta las fantasías de viaje de Marco Polo, todos ellos pertenecen a este género.

اقتصاد اشغالی بدون اشغالگر

پس از ۲۰ سال اشغال افغانستان توسط غرب و به دنبال توقف پرداخت کمک های غربی، اقتصاد این کشور در آستانه سقوط است

برگرفته از سازمان مراقب سیاست خارجی آلمان

۱۴ سپتامبر ۲۰۲۱

بفارسی از حمید بهشتی , تلاکسکالا

برلین/کابل (گزارش ویژه) – پس از خروج غرب از افغانستان، سازمان ملل تلاش می کند تا مایحتاج ضروری را برای مردم این کشور فراهم سازد. کنفرانس اهداکنندگان سازمان ملل در ژنو در ۱۳ سپتامبر ۲۰۲۱توانست بیش از یک میلیارد دلار تعهدات کمکی را تضمین نماید. جمهوری فدرال آلمان ۱۰۰ میلیون یورو وعده داده است. توضیح اینکه چون غرب نتوانست اقتصاد افغانستان را در طول ۲۰ سال اشغال این کشور بازسازی نماید افغانستان همچنان به پرداخت های کلان از خارج وابسته بود، که غرب بخش های خاصی را افزایش داد – مانند خدمات برای پرسنل غربی و دولتی – اما نتوانست برای ایجاد تولیداتِ حتا نیمه نیز مستقل کاری کند. در حالی که مقامات فاسد دولتی میلیاردها دلار را زیر نظر غرب به دُبی قاچاق می کردند، مردم به طور فزاینده ای فقیر می شد. حتی قبل از خروج غرب، نیمی از افغان‌ها به کمک‌های بشردوستانه وابسته بودند. این واقعیت که پس از قدرت گرفتن طالبان و اعمال تحریم های ایالات متحده آمریکا، جریان کمک های مالی متوقف شد، ناقوس مرگ را برای اقتصاد افغانستان به صدا در آورد

بدون دریافت کمک مواد غذایی مانند 2019 در استان هلمند توسط هلال سرخ در افغانستان هیچ کاری میسر نیست.این نیز یکی از عواقب پاندمی است. (تصویر از هلال سرخ افغانستان در هلمند) . - Mai 2019

بدون دریافت کمک مواد غذایی مانند ۲۰۱۹ در استان هلمند توسط هلال سرخ در افغانستان هیچ کاری میسر نیست.این نیز یکی از عواقب پاندمی است. (تصویر از هلال سرخ افغانستان در هلمند)

وابستگی به بودجه کمکی

وضعیت اقتصادی افغانستان پیش از آن که طالبان به سرعت قدرت را در دست گرفتند نیز فاجعه بار بود. بر اساس محاسبات بانک جهانی، پس از تقریباً ۲۰ سال اشغال کشور توسط غرب، مجموع کمک های بشردوستانه، بودجه غرب برای توسعه و هزینه های غرب برای ارتش هنوز حدود ۴۳ درصد از تولید ناخالص داخلی افغانستان (GDP) را تشکیل می داد و سه چهارم هزینه های دولت از طریق برنامه های حمایتی تامین می شد.[۱] تزریق شدید منابع مالی اقتصاد افغانستان را وابسته نگاه داشت: بخش‌هایی را که از جانب پرسنل غربی استفاده و توسط غرب تأمین می‌شد، مانند خدمات، متورم کرد، اما منجر بدین گشت که از سایر بخش‌های مهم، به‌ویژه بخش‌های صنعتی، غفلت گشت. در عین حال، پول افغانی به دلیل ورود مداوم وجوه، بیش از حد ارزش گذاری گشت و این صادرات را گرانتر و در نتیجه دشوارتر ساخت و واردات را تسهیل نمود. این همچنین موجب تضعیف تولید در افغانستان گشت. علاوه بر این  اقتصاد بازنشستگی افغانستان به فساد دامن می زد و قدرت های غربی هیچ اقدام جدی در برابر آن انجام نمی دادند: دولت کابل و جنگ سالاران حاکم در ولایات همواره می توانستند مبالغ هنگفتی از کمک های مالی را به جیب خود بریزند

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