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18/05/2021

Pepe Escobar- Gaza sous les bombes : le masque de la « démocratie libérale » tombe avec fracas

 Pepe Escobar, 17/5/2021
Traduit par Réseau International

Nakba, 15 mai 2021. Les historiens du futur marqueront le jour où la « démocratie libérale » occidentale a émis une proclamation obscène : Nous bombardons les bureaux des médias et détruisons la « liberté de la presse » dans un camp de concentration à ciel ouvert, tandis que nous interdisons les manifestations pacifiques sous un état de siège au cœur de l’Europe.

Et si vous vous révoltez, nous vous effaçons.

 

Entité sioniste, par Emad Hajjaj

Gaza rencontre Paris. Le bombardement de la tour al-Jalaa – un bâtiment éminemment résidentiel qui abritait également les bureaux d’al-Jazeera et d’Associated Press, entre autres – par « la seule démocratie du Moyen-Orient » est directement lié à l’ordre verboten exécuté par le Ministère de l’Intérieur de Macron.

À toutes fins utiles, Paris a approuvé les provocations de la puissance occupante à Jérusalem-Est : l’invasion de la mosquée al-Aqsa – avec gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes ; les bandes sionistes racistes qui harcèlent et crient « mort aux Arabes » ; les colons armés qui agressent les familles palestiniennes menacées d’expulsion de leurs maisons à Sheikh Jarrah et Silwan ; une campagne de bombardements dont les victimes mortelles – en moyenne – sont 30% d’enfants.


Les foules parisiennes n’ont pas été intimidées. De Barbès à la République, elles ont défilé dans les rues – leur cri de ralliement étant Israël assassin, Macron complice. Elles ont instinctivement compris que le Petit Roi – un petit employé de Rothschild – venait de mettre le feu à l’héritage historique de la nation qui a inventé la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.

Pepe Escobar: Bombing Gaza- The mask of “Liberal Democracy” falls with a bang

 Pepe Escobar, 17/5/2021

Nakba, May 15, 2021. Future historians will mark the day when Western “liberal democracy” issued a graphic proclamation: We bomb media offices and destroy “freedom of the press” in an open air concentration camp while we forbid peaceful demonstrations under a state of siege in the heart of Europe.

And if you revolt, we cancel you.

The Zionist entity, by Emad Hajjaj

 Gaza meets Paris. The bombing of the al-Jalaa tower – an eminently residential building which also housed the bureaus of al-Jazeera and AP, among others – by “the only democracy in the Middle East” is directly connected to the verboten order carried out by Macron’s Ministry of Interior.

For all practical purposes Paris endorsed the occupying power’s provocations in East Jerusalem; the invasion of al-Aqsa mosque – complete with tear gas and stun grenades; racist Zionist gangs harassing and crying “death to Arabs”; armed settlers aggressing Palestinian families threatened with expulsion from their homes in Sheikh Jarrah and Silwan; a campaign of carpet bombing whose lethal victims – on average – are 30% children.


Paris crowds were not intimidated. From Barbes to Republique, they marched in the streets – their rallying cry being Israel assassin, Macron complice. They instinctively understodood that Le Petit Roi – a puny Rothschild employee – had just firebombed the historical legacy of the nation that coined the Déclaration Universelle des Droits de L’Homme.

The mask of “liberal democracy” kept falling again and again in a loop – with imperial Big Tech dutifully canceling the voices of Palestinians and defenders of Palestine en masse, in tandem with a diplomatic kabuki that could fool only the already brain-dead.

On May 16, Chinese Foreign Minister Wang Yi chaired a United States Security Council (UNSC) debate via video link that had been stalled by Washington, non-stop, throughout the week. China presides over the UNSC throughout May.

The UNSC could not even agree on a mere joint statement. Once again because the UNSC was blocked by the – cowardly – Empire of Chaos.

It was up to Hua Liming, former Chinese ambassador to Iran, to break it all down in a single sentence:

“The US doesn’t want to give the credit of mediating the Palestine-Israel conflict to China, especially when China is the president of the UNSC.”

The usual imperial procedure is to “talk”, “offer you can’t refuse” Mafia-style, to both sides under the table – as the combo behind Crash Test Dummy, an avowed Zionist, had already admitted on an appalling White House tweet “reaffirming” its “strong support for Israel’s right to defend itself”.

17/05/2021

¡Esto tiene que acabar ya!
Un llamamiento a la acción desde Palestina

Dr. Yasser Abu Jamei ياسر أبو جامع الدكتور, Grassroots International, 14/5/2021
Traducido del inglés por Sinfo Fernández
 

Lettre de Gaza: «Cela doit cesser»

El Dr. Yasser Abu Jamei es un neuropsiquiatra clínico palestino y  el Director General del Programa Comunitario de Salud Mental de Gaza

 

Escribo esta carta viendo cómo mi hijo de 6 años, aterrorizado, sigue tapándose los oídos con las manos tratando de escapar de los sonidos del bombardeo de Israel; miro también a mis dos hijas, de 13 y 10 años, y a mi esposa. Sus rostros muestran la ansiedad de no saber dónde podrían ponerse a salvo ahora. Mis dos hijos mayores, de 16 y 15 años, están sentados atónitos y en silencio y sé que están reviviendo los recuerdos de las tres ofensivas anteriores en la Franja de Gaza y de los miembros que perdimos de la familia. Estos son los sentimientos que experimentan todas las familias de la Franja.

Terrorismo de Estado, por Emad Hajjaj

Los palestinos llevamos viviendo décadas de humillaciones, injusticias y malos tratos. En 1948 fuimos expulsados ​​de nuestra tierra; más de 600 aldeas fueron completamente destruidas; cientos de miles de nosotros fuimos asesinados o desarraigados. Casi 800.000 terminaron viviendo como refugiados en diferentes lugares del mundo.

Todo esto sucedió bajo los ojos de la comunidad internacional, que ha tenido a bien prometernos un Estado soberano en aproximadamente una quinta parte de nuestra patria original. Esa decisión solo fue aceptada en la década de 1990 por los palestinos que creían en una solución de dos Estados.

Veintiséis años después, observamos la situación en el prometido Estado de Palestina y lo que vemos es una Cisjordania dividida y ocupada por cientos de miles de colonos que viven en asentamientos construidos sobre los escombros de las casas palestinas y que están haciendo un infierno de la vida del pueblo palestino.

En la Franja de Gaza llevamos bajo bloqueo más de 14 años, durante los cuales se nos ha ido privando de las condiciones más básicas de vida. Y no solo eso, también hemos sufrido tres grandes ofensivas en esta pequeña zona que mataron, destruyeron y traumatizaron a miles de seres en nuestros pueblos.

Y ahora vemos que Jerusalén Este, con sus lugares igualmente sagrados para musulmanes y cristianos, continúa bajo constante amenaza a medida que los colonos se apoderan de los hogares y barrios palestinos.

L'empire financier prospère de Mohammed VI

Francisco Peregil, El País, 16/5/2021
Traduit par Fausto Giudice

Journaliste au quotidien  espagnol  El Pais, Francisco Peregil est correspondant de ce journal pour le Maghreb, basé à Rabat, Maroc. Il est aussi l'auteur de plusieurs romans et essais.

 La holding du roi du Maroc est l'une des plus puissantes d'Afrique, avec des intérêts dans la banque, l'assurance, le tourisme et la téléphonie.

La fortune du roi Mohammed VI et de sa famille s'accroît chaque fois qu'une personne vivant au Maroc ou dans d'autres pays africains accomplit un simple geste quotidien, comme déposer de l'argent à la banque Attijariwafa, la plus grande du pays et l'une des plus présentes sur le continent. Ou lorsqu'une personne souscrit une police auprès de sa filiale Wafa Assurance, le premier assureur du Maroc.

Le capital du roi augmente également chaque fois qu'une personne fait des achats dans le principal hypermarché du Maroc, Marjane, qui compte 100 points de vente dans 30 villes ; lorsqu'elle fait installer une ligne téléphonique ou Internet par le deuxième opérateur du pays (Inwi) ; ou lorsqu'elle séjourne dans un hôtel de la chaîne Atlas, présente dans les principales villes du Maroc.

Le patrimoine du roi et de sa famille peut également bénéficier lorsqu'une municipalité, une entreprise ou un particulier achète du ciment à la filiale marocaine du groupe franco-suisse LafargeHolcim, le plus grand cimentier du monde, auquel est associé le groupe d’entreprises du monarque. Ou lorsque quelqu'un commande des matériaux de construction à la société Sonasid (Société Nationale de Sidérurgie), leader sur le marché marocain de l'acier.

Toutes ces sociétés appartiennent au groupe Al Mada, du moins comme indiqué jusqu'à mercredi sur son site officiel, après quoi la page est devenue blanche. Ce fonds d'investissement a changé plusieurs fois de nom depuis sa création en 1966, sous Hassan II. À partir de 2018, il s'est présenté sous le nom d'Al Mada (perspective, en arabe) et a abandonné l'ancien nom SNI. Il prétend être l'un des plus grands fonds d'investissement du continent, déclare son siège à Casablanca et affirme que son identité est, avant tout, africaine. 

Le nom du roi n'apparaît pas sur le site ouèbe du groupe. Cependant, le nombre de 24 pays africains dans lesquels il est implanté se distingue par son importance.


16/05/2021

En Israël, personne ne s'oppose à la guerre

 Gideon Levy, Haaretz, 16/5/2021
Original :
In Israel, Nobody Opposes the War
Traduit par Fausto Giudice

Il n'y a pas de sujet sur lequel tous les Israéliens (juifs) ne soient plus d'accord que le lancement d'une guerre. Presque une semaine s'est écoulée et personne ne s'oppose à cette guerre horrible, pas même les leaders de centre-gauche Yair Lapid, Merav Michaeli et Nitzan Horowitz.

Ils attaquent Benjamin Netanyahou - il ne faut pas être courageux pour faire cela - ils expriment leur tristesse face à nos souffrances, mais pas un mot sur cette guerre criminelle choisie dont le nombre de morts et l'avantage minuscule qu'elle confère à Israël restent à déterminer. Une fois de plus, c'est la preuve qu'il n'y a pas de camp de la paix en Israël, pas même une minuscule cabane.

Les commentateurs des studios de télévision sont sur le mode « Apocalypse Now », des hordes de généraux à la retraite et d'agents du Shin Bet claironnant un refrain uniforme et répugnant. La bave coule et les yeux clignotent, levés vers les glorieux pilotes qui ont réussi à éviter et à détruire la défense aérienne sophistiquée de l'ennemi : deux cerfs-volants déchirés dans un bon jour. Le bombardement de la favela sans défense de Gaza est « la preuve que notre armée de l'air est la meilleure du monde », a déclaré un présentateur principal d'un journal télévisé, la voix tremblante d'émotion.

Et les résultats ne sont pas affichés. Les Israéliens n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe à Gaza, pas la moindre notion de ce que l'armée fait en leur nom. C'est pourquoi ils en redemandent, pourquoi ils sont si sûrs de la justesse de leur cause.

Des Palestiniens assistent aux funérailles de deux femmes et huit enfants de la famille Abou Hattab dans la ville de Gaza, qui ont été tués après une frappe aérienne israélienne, samedi 15 mai 2021. (AP Photo/Khalil Hamra)

آیا جان فلسطینی می تواند مهم باشد؟

سارا عزیزه، The Intercept ،  13مه 2021

بفارسی از حمید بهشتی

مرگ جرج فلوید بر سپهر اندیشه آمریکاییان نفوذ نمود. اکنون فلسطینیان برای هستی انسانی خویش به پا خواسته اند. آیا جهان آنها را خواهد دید؟


زنی همراه کودکی در 31 ماه مارس 2021 از کنار تصویری از جرج فلوید می گذرد که در سوی اسرائیلی دیوار جدایی در ساحل اشغال شده رود اردن در بتلهم بر دیوار نقش بسته است. تصویر از ایمانوئل دوناند/ AFP از طریق Getty Images

من 19 ساله بودم که شخصی برای اولین بار به من گفت، من وجود ندارم. آن زمان من در کالج در نزدیکی نمایشگاهِ شهروندان مقتولِ نوار غزه به هنگام یکی از حملات اسرائیل ایستاده بودم. نمی توانم چهره دانشجویی را که به من این حرف را زده بود به یاد آورم، اگرچه کنایه ای را که در صدایش بود به خاطر دارم که چگونه به سینه ی بی خیالم نفوذ کرد. زیرا حاضر نبودم مرا حذف کنند.

آنها می گفتند: "فلسطینی ها وجود ندارند". با گذشت زمان این لحظه، به فراموشی رفت، اما رنگ نباخت و با بسیاری از سایر برخوردها درهم آمیخت، لحظاتی که افراد بیگانه نیز در باره عدم وجود من آگاه می گشتند. اما در آن لحظه تجربه ی تازه ای بود. لحظه ای کوتاه، بروز لبخندی را بر لبانم حس کردم، پیش از آنکه احساس بیمار گونه ی خشم در دلم جای گرفت. اما تا فرصت کنم برایش پاسخی بیابم، شاکی دور شده بود.

چه شگرف است به انسانی زنده که نفس می کشد، رو در رو بگویند "واقعی نیستی". در مقابل آن دفاع مناسب چه می توانست باشد؟ انسان در قبال نیرنگ چه می کند؟

البته این حرف درست نیست که من وجود ندارم. من دارای پیکری هستم از گوشت و خون، اما آن بیگانه از بسیاری جهات حق داشت.

زیرا در بیانِ این واژه اتفاقی افتاد – فلسطینی. در لحظه ای که گفته شود، تبدیل می شوم به چیزی که کمی بیشتر و بسیار کمتر انسان است.

فلسطینیان به عنوان ملت قابل مشاهده اند، اما به ندرت دیده می شوند. ما "وجود داریم" نه مانند دیگران. نه دارای سرزمین متشکلی هستیم و نه قدرتی اقتصادی یا نظامی داریم که بتوانیم از آن یاد کنیم. ما تاریخ و فرهنگ داریم، اما اینها هر سال بیشتر بی ثبات گشته و تصاحب می گردند. غالباً همگی ما را آن چیزی می پوشد که دیگران تصور می کنند ما هستیم: خطرناک، موجب نا آرامی، تروریست.

بدینگونه می توانیم در بسیاری از تیترهای روزنامه ها باشیم و به اینهمه مرگ ها بمیریم. ما تا حدی می میریم، زیرا جهان از ما این انتظار را دارد. نام ما را فقط در ارتباط با خشونت و دعوا ذکر می کنند که نمی توان از آن گذشت. این است وضعیت ما. گزارشات، مانند گزارشات آب و هوا: هوا "داغ می شود" و "غَلیان می کند" در موج دیگری از خشونت. قربانیان ما، همانند فصول سال می باشند – محصولی از کشته شدگان، هر چند سال، معمولا در غزّه.

تصاویر محلی، از ما حاله ای از غبار را نشان می دهند، تانک ها و سربازها. این خیابان های مهیب و تهدید آمیز در تصور غربی با چرخ های خاکستری رنگِ سایر قتل ها در هم می آمیزند – افغانها، عراقی ها، سوری ها، که همگی ما را به تاریکیِ بیشتر می برند. (کلیشه ها) فاجعه های شخصی را در تکرارهای غالبی می پوشانند، آرشیوِ بی انتهائی از فراموش شدگان. 

15/05/2021

Stoppt den Krieg und die Vertreibung, bestraft Kriegsverbrecher!

 Rede von Annette Groth, 15.5. 2021, Mahnwache, organisiert von „Palästina spricht“, Stuttgart

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Wir haben heute schon einiges über die Nakba gehört, darum möchte ich auf die konkrete Situation in Palästina/Israel und in Gaza fokussieren.

Letzte Nacht sind in Gaza 2 Frauen und 8 Kinder durch Bomben getötet worden, ein Säugling hat überlebt, insges. sind bislang 132 Menschen allein in Gaza getötet worden, darunter 39 Kinder und 22 Frauen, die Zahl der Verwundeten beträgt 542, einschließlich 158 Kinder und 121 Frauen.

10.000 Menschen in Gaza haben durch Israels Bombardierungen ihre Wohnung verloren, so der Chef des dortigen UN-Palästinenserhilfswerks, Mathias Schmale. In dem Hanadi-Hochhaus, das durch israelische Bomben völlig zerstört wurde, haben fast 80 Familien gewohnt, sie sind jetzt auf der Straße.

Deutsche Politiker und Medien sprechen von „militanten” Palästinensern und der „radikal-islamischen” Hamas und dem Recht auf Selbstverteidigung Israels.

Aber die Ursachen für die Bombardierung Gazas und die kriegerischen Auseinandersetzungen zwischen arabischen und jüdischen israelischen Staatsangehörigen werden zumeist nicht erwähnt. Kürzlich hat ein israelisches Gericht die Vertreibung palästinensischer Familien in Ost-Jerusalem für rechtmäßig erklärt hat, Familien, die seit Jahrzehnten dort leben, sollen vertrieben werden, und rechtsextreme Siedler sollen in diese Häuser einziehen. Ein barbarischer Akt gegen das Völkerecht. Denn ein israelisches Gericht hat überhaupt keine Befugnis zur Rechtsprechung in Ost-Jerusalem, Al-Quds, weil die Besetzung und Aneignung von Al-Quds durch Israel illegal nach Internationalem Recht ist.

Les braves gens du cinéma italien

Annamaria Rivera, Comune-Info, 15/5/2021
Traduit par Fausto Giudice

Intervention à la XXVIe Conférence internationale d’études cinématographiques : « Migrations, citoyenneté, inclusion », 6-8 mai 2021, Université Roma Tre

« Italiani brava gente » : ce titre d’un film italo-soviétique de Giuseppe De Santis (1964) est devenu une expression courante pour désigner le supposé caractère bon enfant du colonialisme et du fascisme italiens, censés avoir été exempts de crimes contre l’humanité, que ce soit en Éthiopie, Somalie et Libye ou en Grèce, Albanie, Yougoslavie et URSS. La réalité fut évidemment tout autre.-FG

Que le thème soit une page de l'histoire coloniale italienne ou celui de l'immigration et du racisme actuels, de nombreuses productions cinématographiques italiennes sont (ou plutôt ont été) unies par un trait commun, qui saute aux yeux, du moins à celles et ceux qui sont familier·ères des représentations de l'altérité. Je me réfère à l'extériorité du regard porté sur les personnes dites autres, à la tendance irréfléchie à les objectiver selon ses propres clichés et catégories, bref, à la difficulté de les imaginer et de les représenter comme complexes et dignes de respect au même titre que « Nous ».

Il convient toutefois d'ajouter que, plus récemment, on a assisté à une certaine inversion de la tendance, quantitative mais aussi, à certains égards, qualitative. Depuis quelques années, en effet, un genre émerge autour du thème de l'immigration en Italie également, composé de films de fiction et de documentaires. C'est surtout dans cette seconde sphère que l'on trouve, me semble-t-il, le plus grand nombre de films matures, intéressants, non-conformistes.

En ce qui concerne le colonialisme, malgré une tradition, bien que tardive, d'études historiques sur la domination coloniale italienne, le travail visant à décoloniser la mémoire publique a été très faible et rare, et d'une certaine manière l'est encore, car il continue à cultiver le cliché d'un colonialisme italien en haillons, bon enfant et de courte durée, ainsi que le mythe connexe des « Italiani brava gente ».

Cette dernière expression, devenue courante, est le titre même du film de Giuseppe De Santis de 1964, dans lequel la retraite des soldats italiens, jusqu'alors bloqués dans les steppes, est représentée comme une sorte de chemin de croix et les soldats eux-mêmes comme respectueux, indulgents, débonnaires envers les Russes : à l'inverse de leurs camarades allemands, dépeints tout court comme barbares et sanguinaires.

Ce refoulement ou cette mauvaise conscience s'est longtemps reflété dans la cinématographie italienne et, dans une moindre mesure, continue de le faire aujourd'hui. L'un des rares films à avoir abordé le thème de la mémoire coloniale, non pas brillamment, mais au moins avec un minimum d'honnêteté, est Tempo di uccidere [en français Le Raccourci] (1990) de Giuliano Montaldo, basé sur le roman éponyme d'Ennio Flaiano (1947). Bien qu'il ne s'agisse en aucun cas d'un chef-d'œuvre, il tente au moins de prendre ses distances par rapport à la rhétorique du « Italiani brava gente ».

Lorsque c'est la cinématographie des autres qui a raconté les crimes du colonialisme italien, elle a été occultée ou censurée. Pensez à l'histoire du Lion du désert, un film réalisé en 1981, fortement souhaité par Kadhafi : réalisé par Moustapha Akkad, il se concentre sur Omar Al Mokhtar, le chef de la résistance libyenne contre l'armée royale italienne, qui a été pendu après un simulacre de procès.

Comme je l'ai écrit ailleurs, dépeints comme des opprimés même lorsqu'ils sont des oppresseurs, ces soldats sont aussi « humains » que les Libyens sont embaumés et simplifiés dans leur irréductible exotisme. Les Italiens sont aussi complexes, tourmentés, compatissants, voire hilarants, que les Allemands sont inflexibles, cruels, durs, prêts à exécuter les ordres les plus criminels.

Malgré sa distribution exceptionnelle (d'Anthony Quinn à Oliver Reed, de Rod Steiger à Irene Papas, de Gastone Moschin à Raf Vallone), le film a été interdit dans les cinémas italiens car il était considéré par Giulio Andreotti comme « portant atteinte à l'honneur de l'armée italienne ». En 1987, la DIGOS (Division des enquêtes générales et des opérations spéciales de la police d’État) a même bloqué une projection du film dans un cinéma de Trente, dans le cadre d’un meeting pacifiste. Le film a été diffusé à la télévision vingt-huit ans plus tard, en 2009, et seulement grâce à Sky, et non à la télévision publique.

Même Mario Monicelli a fait des concessions aux clichés orientalistes conventionnels : je veux parler de Les Roses du désert, un film de 2006, le dernier du grand maestro adoré.

¿Importan las vidas palestinas?

 Sarah Aziza, The Intercept, 13/5/2021 

Traducido del inglés por Sinfo Fernández

La muerte de George Floyd permeó la imaginación usamericana. Ahora los palestinos luchan por el derecho a ser considerados humanos. ¿Será capaz el mundo de verlos?


 Una mujer y un niño pasan junto a un mural de George Floyd pintado en el muro de separación levantado por Israel en el lado ocupado de Cisjordania, en Belén, el 31 de marzo de 2021.
Foto: Emmanuel Dunand/AFP vía Getty Images

Tenía 19 años la primera vez que alguien me dijo que yo no existía. Estaba en la universidad, parada cerca de una exposición sobre muertes de civiles en la ocupada Franja de Gaza durante un ataque israelí. No recuerdo el rostro del estudiante que me abordó, aunque recuerdo el desdén en su voz, la forma en que me laceró el pecho desprotegido. No estaba preparada para que me borraran así.

 “Los palestinos no existen”, decían. Con el tiempo, ese momento se desdibujaría pero no se disiparía, mezclándose con innumerables interacciones en las que una serie de extraños me informaban asimismo de mi inexistencia. Sin embargo, en aquella época, fue una experiencia completamente nueva. Sentí el breve destello de una risa antes de que la enfermiza sensación de indignación aterrizara en mi estómago. Antes de que pudiera encontrar palabras para responder, el acusador se había ido.

 ¡Qué extraño, decirle a un ser humano vivo que respira, en su cara, que es “irreal”! ¿Y cuál sería la defensa adecuada? ¿Cómo se responde a un delirio?

 Por supuesto, no es cierto que yo no exista: tengo un cuerpo, hecho de carne y hueso. Sin embargo, en muchos sentidos, ese extraño tenía razón.

 Porque algo sucede con la mención de esa palabra: palestino/a. En el momento en que se pronuncia, me convierto en algo más, y mucho menos, que humano.

 

Los palestinos, como pueblo, somos visibles, pero raramente se nos ve. No “existimos” como lo hacen otros; no tenemos ni un país formal ni ningún poder económico o militar del que hablar. Tenemos una historia y una cultura, pero estas se van erosionando y cada año que pasa se van apropiando más de ellas. Estamos, sobre todo, desdibujados colectivamente por lo que la gente cree que sabe, lo que cree que somos: amenazadores, alborotadores, terroristas.

 

Así es como podemos estar en tantos titulares y, sin embargo, morir de manera interminable. Morimos, en parte, porque eso es lo que el mundo espera de nosotros. Nuestro nombre se invoca solo en relación con la brutalidad y la lucha, que se presentan como inevitables, nuestro estado natural. Los informes se leen como informes meteorológicos: el “clima” “se caldea” y luego “se desborda” en “otra ola de violencia”. Nuestras bajas son como las estaciones: una cosecha de muertos cada pocos años, por lo general en Gaza.

 

Las imágenes públicas de nosotros revelan un mundo de polvo, tanques y soldados. Estas calles desoladas y amenazadoras se mezclan en la imaginación occidental con los carretes color arena de otras muertes (afganos, iraquíes, sirios) que nos oscurecen aún más. Los clichés envuelven tragedias individuales en una repetición genérica, un archivo interminable de los olvidados.

LUIS E.SABINI FERNÁNDEZ
Impunidad de la brutalización israelí

 Luis E.Sabini Fernández, 13/5/2021

Llama poderosamente la atención el desalojo violento de Jerusalén, ciudad sagrada, si las hay, a la que se la supone tan respetada…

Prácticamente no hay casi información de los gases, balazos, malos tratos, abusos, torturas, que la policía y el ejército israelí infligen a pobladores de barrios civiles. Que tienen una peculiaridad: son palestinos.

Salvo la que logran traspasar algunos muy aislados y dignos periodistas, valientes, palestinos y algunos de otro origen, que por diferentes razones han estado o están en Jerusalén o en el territorio de la Palestina despojada (por ejemplo, Jonathan Cook o Mohamed Omer).

Por su parte las agencias noticiosas occidentales tienen sus destacados en Palestina/Israel que exclusiva o casi exclusivamente reportan la versión que los sistemas comunicacionales israelíes “informan” y filtran.


¡Felices fiestas!-Viñeta de Emad Hajjaj

En EE.UU., por ejemplo, se hizo viral el video que mostró la atrocidad de la rodilla en el pescuezo asfixiando a George Floyd, afronorteamericano. Pero los videos en que, por ejemplo, se ve que están asfixiando a Mahmoud El Kurd en el operativo de despojo de las viviendas en un barrio jerosolimitano (ahora, mayo 2021, unas 8 viviendas con varias decenas habitantes) no aparecen en Occidente. No es que no se viralicen, ni siquiera alcanzan cualquier circuito (salvo el de los más inmediatos seguidores de la cuestión palestino-israelí).

Pero no sólo no se ve un desalojo violento. Tampoco se vieron, salvo fugazmente, los palestinos gaseados, baleados, lisiados y asesinados durante las Marchas por la Tierra que desde el 30 de marzo de 2018, en forma totalmente pacífica mantuvieron los palestinos durante años. Y no hablamos de hechos aislados: cada viernes, decenas de francotiradores israelíes se apostaban en taludes, cómodamente, para herir o matar. Las primeras manifestaciones fueron “tratados” mediante balazos en las ingles de los manifestantes. Como la cantidad de muertos idos en sangre fue alta y la condena desde determinados círculos, muy notoria, los mandos de la seguridad israelí variaron la tarea de los francotiradores: tirar a los tobillos. Así se lograron varios objetivos: no matar directamente que es muy chocante, y sólo algunos regímenes demenciales como el de Uribe en Colombia, el de Duterte en Filipinas o la Junta Militar de Myanmar, como tantas juntas militares, se atreven a hacer abiertamente. Una democracia modelo como la israelí… no podría.

Pero evitar la muerte franca, permitía a la vez recargar el fragilizado sistema sanitario palestino con baldados de por vida. No estarían muertos, pero llegarían a ser una una carga, para la sociedad palestina.

14/05/2021

Et le Dôme de fer s’étendit sur l’Europe/And the Iron Dome spread over Europe/Y la Cúpula de Hierro se extendió sobre Europa

 FG, Basta Yekfi, 14/5/2021

PALESTINE: SATURDAY MARCH IN PARIS PROHIBITED 
-PEACE
-These messages of hate are intolerable
Palestina: Manifestación prohibida sábado en París
-PAZ
-Esos mensajes de odio son intolerables

Sié
 

15 mai 2021, jour du 73ème anniversaire de la Nakba. À Gaza, on dénombre déjà plus de 103 morts, provoquées par les missiles israéliens, tandis que les missiles palestiniens ont fait sept morts en Israël. Washington, Bruxelles, Paris et Berlin « déplorent la violence » tout en affirmant le « droit à la légitime défense »…mais seulement pour Israël. En ce samedi, partout dans le monde, des gens descendent dans la rue pour affirmer le droit du peuple palestinien à la souveraineté et à la vie. Partout, de Londres à Córdoba, de Berlin à Marseille. Partout, sauf à Paris et à Francfort-sur-le-Main. Le Préfet de police de Paris, sur ordre du ministre Darmanin, a interdit la manif prévue de Barbès à Bastille. Idem à Francfort, où le maire social-démocrate a interdit le rassemblement prévu, tandis qu’un drapeau israélien a été hissé, « en signe de solidarité avec Israël » sur le bâtiment de la Chancellerie d’État du Land de Hesse, à Wiesbaden, dirigée par une coalition de chrétiens-démocrates et de Verts. « La Hesse est un Land ouvert. Nous ne tolèrerons pas l’antisémitisme », a déclaré le Ministerpräsident Volker Bouffier. Le maire social-démocrate de Charlottenburg à Berlin, Reinhard Naumann, a,lui aussi, fait hisser le drapeau israélien sur sa mairie, tandis qu’à Vienne, le chancelier Kurz, menacé de poursuites judiciaires pour corruption, a fait hisser le drapeau bleu et blanc sur le ministère des Affaires étrangères.

À Brême et Hanovre, ces derniers jours, la police allemande a empêché des manifestants de brûler des drapeaux israéliens et engagé des poursuites contre eux. En vertu d’une loi adoptée par le Bundestag il y a un an, ils risquent jusqu’à 3 ans de prison.

Gideon Levy : Ceux qui ont soif de sang

Gideon Levy, Haaretz, 13/5/2021

Traduit par Fausto Giudice

Chaque « round » apporte avec lui ses propres assoiffés de sang. À chaque round, ils sortent de leurs trous comme des souris, enlèvent leurs masques politiquement corrects, et leur vrai visage est exposé à tous : tout ce qu'ils veulent, c'est voir du sang. Du sang arabe, autant que possible - du sang, plus il y en a, mieux c'est - du sang, l'essentiel est que le sang arabe soit versé. Les tours résidentielles s'effondrent comme des châteaux de cartes à Gaza, et les mondes en ruine en dessous d'elles sont une douce plaisanterie pour eux. Ils veulent voir du sang, pas seulement des ruines, de la peur et de la destruction.

Un secouriste palestinien s'approche d'un corps enterré dans les décombres d'une maison effondrée appartenant à la famille Al Tanani à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza. [Qusay Dawud/AFP]

Les dizaines de morts des premières 24 heures, dont environ la moitié sont des femmes et des enfants, ne sont rien pour eux. Ils veulent beaucoup plus de sang. Tant que des rivières de sang n’inondent pas Gaza, et avec elle Lod, si possible, leur appétit ne sera que partiellement assouvi. Tant que les Palestiniens ne se mettront pas à genoux, ne s'inclineront pas devant Israël et ne se rendront pas à lui sans conditions, pour l'éternité - ils ne seront pas satisfaits. Ils veulent une photo de victoire, la victoire du mensonge qu'ils désirent tant, et qui ne sera jamais atteinte.

Raoul Vaneigem: Il principale nemico del potere è la vita e la sua insolente libertà

Raoul Vaneigem, Reporterre, 11/5/2021
Tradotto da Alba Canelli

Editato da Fausto Giudice

In questo periodo di pandemia, i governi hanno trasformato i cittadini in “esseri così spaventati dalla morte da rinunciare alla vita”, scrive Raoul Vaneigem in questo articolo. Lo scrittore chiede il “ritorno dei vivi, l'unità dell'Io e del mondo”.

Raoul Vaneigem (Lessines, Belgio, 1934) è uno scrittore e filosofo belga, co-fondatore e co-animatore dell'Internazionale Situazionista (1957-1972). Medievista e specialista delle eresie, è autore di una quarantina di libri, a cominciare dal leggendario Trattato di saper vivere ad uso delle nuove generazioni (1967). Vive in Francia, dove contribuisce attivamente ai dibattiti dei movimenti sociali di rottura. Libri più recenti: La liberté enfin s'éveille au souffle de la vie, Le Cherche Midi, 2020), che rende omaggio ai “Gilets jaunes et all’insurrezione della vita cha hanno iniziato” e L’Insurrection de la vie quotidienne. Testi e interviste (Grevis, 2020), dedicato agli “insorti che, in tutto il mondo, lottano per liberare la vita e l'essere umano dalla mortificante dittatura del profitto”. Bio-bibliografia


Il prete ribelle John Ball arringa i contadini in rivolta contro l’aumento delle tasse, guidati da Wat Tyler, nell’Inghilterra del 1381. Immagine tratta dalle Cronache di Froissart del 1470

Il crimine contro l'umanità è l'atto fondatore di un sistema economico che sfrutta l'uomo e la natura. Il corso millenario e sanguinoso della nostra storia lo conferma. Dopo aver raggiunto il suo apice con il nazismo e lo stalinismo, la barbarie ha recuperato i suoi fronzoli democratici. Oggi è stagnante e, rifluendo come una risacca in una stretta, si ripete in forma parodica.

È questa ripetizione caricaturale che i gestori del presente cercano di mettere in scena. Li vediamo che ci invitano allegramente allo spettacolo di una decadenza universale in cui si mescolano il gulag sanitario, la caccia agli stranieri, l'uccisione dei vecchi e degli inutili, la distruzione delle specie, il soffocamento delle coscienze, il tempo militarizzato del coprifuoco, la fabbrica dell'ignoranza, l'esortazione al sacrificio, al puritanesimo, alla denuncia, alla colpa.

L'incompetenza degli sceneggiatori convalidati non diminuisce l'attrazione delle folle per la maledizione contemplativa del disastro. Al contrario! Milioni di creature tornano docilmente al canile dove si rannicchiano fino a diventare l'ombra di se stessi.

I gestori del profitto hanno raggiunto un risultato che solo la reificazione assoluta avrebbe potuto pretendere: hanno reso noi esseri così spaventati dalla morte da rinunciare alla vita.

La propagazione di una mentalità carceraria

In nome della menzogna che la propaganda chiama verità, si permette al trattamento politico e poliziesco di sostituire il trattamento sanitario che la semplice preoccupazione per il bene comune richiede. Nessuno si fa ingannare da questo gioco di prestigio: i governi nascondono e convalidano così l’erosione degli ospedali pubblici alla quale l'avidità impone loro di ricorrere.

13/05/2021

Appel urgent pour la fin de la répression brutale du Maroc au Sahara occidental

Contramutis, 13/5/2021
Traduit par Fausto Giudice
  • La Délégation sahraouie en Espagne demande qu'il soit exigé du Maroc d'arrêter la répression brutale et la campagne d'arrestations arbitraires contre les civils sahraouis.
  •  Elle regrette le « silence choquant » des partis politiques et des institutions européennes, des organisations internationales et demande à l'Espagne de s'impliquer par « responsabilité légale, politique et morale ».
  • Depuis la violation du cessez-le-feu par le Maroc et la déclaration sahraouie de l'état de guerre dans les zones occupées, une vengeance de l'armée marocaine contre la population civile sahraouie a commencé.

 

Abdulah Arabi, délégué sahraoui en Espagne

La Délégation sahraouie en Espagne a lancé un appel urgent au gouvernement espagnol pour qu’il exige du gouvernement marocain la fin de la répression brutale et de la campagne d'arrestations arbitraires contre les civils sahraouis au Sahara Occidental occupé, et regrette le « silence choquant » des partis politiques et des institutions européennes et des organismes internationaux.

La représentation du Front Polisario affirme que depuis la violation du cessez-le-feu par le Maroc et la déclaration par les Sahraouis de l'état de guerre en légitime défense, « dans les zones occupées, une vengeance de l'armée marocaine d'occupation contre le peuple sahraoui sans défense a commencé, générant une situation de terreur et d'angoisse, marquée par le déploiement massif d'unités de l'armée marocaine d'occupation, des raids sur les maisons et la persécution des militants ».

L'un des derniers actes de répression a eu lieu au domicile des sœurs Sultana et Luaara Khaya, qui sont assignées à résidence depuis le 19 novembre 2020 pour leurs manifestations publiques et pacifiques contre l'occupation marocaine. Après des attaques et des raids répétés sur leur maison pendant ces 5 mois, le 12 mai « elles ont été attaquées et torturées avec des bâtons et des tuyaux métalliques par des soldats en civil ».

La délégation sahraouie demande aux organisations des droits humains d'intervenir immédiatement et d'exiger du Maroc « qu'il mette fin à cette vague d'agression et garantisse ainsi la protection de la population sahraouie et le respect du droit international humanitaire ». Elle appelle à des mesures concrètes pour que le Maroc respecte ses engagements internationaux, mesures qui, affirme-t-elle, « devraient être promues par l'État espagnol dans le cadre de sa responsabilité juridique, politique et morale au Sahara occidental ».

La représentation sahraouie attire l'attention sur le silence des organisations internationales, des partis politiques et des institutions européennes et dit qu' « il ne peut être admis que l'Union européenne, une institution qui défend les droits humains et la légalité internationale, devienne l'avocat d'un régime célèbre pour ses attaques contre la Déclaration universelle des droits de l'homme ».

Au cas des sœurs Khaya s'ajoutent les enlèvements du président de l'organisation de défense des droits de l'homme CODESA, Babozid Lbaihi et des militants Salek Baber et Khalid Boufraioua, torturés et abandonnés aux abords de la ville de Boujdour ; les arrestations et mauvais traitements de Hassanna Abba, membre du bureau exécutif de la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS), et de Lahcen Dalil, membre de l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM). Et les agressions et menaces subies par Hmad Hamad, vice-président de l'organisation de défense des droits de l'homme CODAPSO et membre de l'ISACOM.

Israel jura que “quemará Gaza”

Tamara Nassar تمارا نصار, Electronic Intifada, 13/5/2021 (Con aporte de Ali Abunimah)

Traducido del inglés por Sinfo Fernández

“Esto es solo el comienzo”, declaró el pasado miércoles el primer ministro Benjamín Netanyahu cuando el bombardeo israelí de la sitiada Franja de Gaza sitiada se intensificaba en su tercer día.

El gabinete de guerra de Israel aprobó los planes para ampliar la campaña de bombardeos, que hasta ahora ha matado a decenas de palestinos, incluidos niños.

Según informaciones, los ministros israelíes fueron unánimes en su negativa a aceptar ya un alto el fuego.

“Los machacaremos con ataques que nunca habrán imaginado”, dijo Netanyahu al anunciar el miércoles el asesinato de altos comandantes de Hamas.

En un discurso grabado dirigido a los palestinos de Gaza, el ministro de Defensa de Israel, Benny Gantz, amenazó con una destrucción mayor de la que ordenó en 2014 contra la Franja.

Palestinos inspeccionan los escombros de la Torre Al Shuruk, de diez pisos y sede de medios de comunicación, tras su destrucción por misiles israelíes el 12 de mayo. La organización Reporteros sin Fronteras (RSF) ha denunciado la destrucción de las oficinas de más de 20 medios de comunicación en Gaza. (Foto: Ashraf Amra/APA images)