22/02/2022

Statement by the Committee of Administrative Prisoners in Occupation Prisons تصريح صحفي صادر عن لجنة الأسرى الإداريين في سجون الاحتلال

 

In the name of of Allah the Merciful

“Because life is a right and freedom is a right”

The administrative prisoners in Ofer Prison announce the step of returning medicine to their sick prisoners, in protest of their arbitrary detention, and to demand their immediate release, and in line with the escalation program by administrative prisoners against the policy of administrative detention, in light of the comprehensive boycott of the occupation courts by the administrative prisoners.

 

In this context, we call on all our people to carry out popular activities in support of the prisoners in general and the administrative prisoners in particular. We also call on all the prisoners’ institutions and the official bodies concerned to activate this issue, and work to support the boycott project by going to the international courts to sue the occupation for its ongoing crime and violation of all human norms and international laws.

 

#No_to_administrative_detention

#our_decision_freedom

 

Administrative Prisoners Committee
In occupation prisons

22/2/2022

 

بسم الله الرحمن الرحيم

 

"لأن الحياة حق ولأن الحرية حق"

يعلن الأسرى الإداريون  في سجن عوفر عن خطوة إرجاع الدواء للأسرى المرضى منهم، وذلك احتجاجًا على اعتقالهم التعسفي، وللمطالبة بالإفراج الفوري عنهم، وانسجامًا مع البرنامج التصعيدي من قبل الأسرى الإداريين لمناهضة سياسة الاعتقال الإداري، في ظل المقاطعة الشاملة لمحاكم الاحتلال من قبل الأسرى الإداريين.

 

وفي هذا السياق ندعو كافة أبناء شعبنا للقيام بالفعاليات الشعبية المساندة للأسرى بشكل عام وللأسرى الإداريين بشكل خاص، وكذلك نطالب كافة مؤسسات الأسرى والجهات الرسمية المعنية بتفعيل هذه القضية، والعمل على إسناد مشروع المقاطعة عبر التوجه للمحاكم الدولية لمقاضاة الاحتلال على جريمته المستمرة والمخالفة لكل الاعراف الانسانية و القوانين الدولية.

 

#لاللاعتقالالإداري

#قرارنا_حرية

 

لجنة الأسرى الإداريين

في سجون الاحتلال

2022/2/22

 

 

MANUEL RAPOSO
Who gains from a war in Europe? U.S. targets supply of Russian gas to UErope


Manuel Raposo, Jornal Mudar de Vida, 20-2-2022
Translated by John Catalinotto
Original: A quem interessa a guerra na Europa?

At this moment, the events in Ukraine are shrouded in the cloud of smoke that characterizes war propaganda. Official positions, rather than clarifying facts and reporting the progress of negotiations, aim to crush their opponents’ arguments and convince public opinion to back one side of the dispute. 

                An invigorating kick for the Pindostan (USA) 

To understand the role of each of the adversaries, what each of them wants, and how far they can go, we must explore the origins of what is now an extreme conflict. 

Background

Most recently, it all started with two goals shared by the European Union and the United States. One is the economic expansion of the EU (led by its major powers, particularly Germany) to the east. The so-called Eastern Partnership aimed to draw into the European orbit countries as diverse as Georgia, Armenia, Azerbaijan, Moldova, Belarus and Ukraine – all on Russia’s southern and western borders. 

A second purpose is military expansion of the Western bloc, using NATO to complete the encirclement of Russia’s borders. And it is especially here that the interest of the U.S. as the hegemonic power, in this case, has led to a marriage with the economic ambitions of the EU. 

A setback

When it comes to Ukraine, the Eastern Partnership suffered a setback when Russia offered economic advantages to the then-Kiev government which thwarted European advances. The EU and U.S. response was the 2014 coup d’état, backed by Ukrainian fascist militias, which brought a “collaborating” president to power, followed by a bloody persecution of the Russian-origin population. 

ALI ABOU HILAL
L'antisionisme n'est pas de l'antisémitisme, estime la Cour constitutionnelle sud-africaine

Ali Abou Hilal, abwaba24, 21/2/2022
Original : معاداة الصهيونية ليست معاداة للسامية
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Ali Abou Hilal est un avocat palestinien, maître de conférences en droit international.

« L'antisémitisme » est devenu une accusation toute prête lancée par les dirigeants de l'occupation et des colons israéliens, contre quiconque critique la politique agressive de l'occupation contre le peuple palestinien, et toutes les violations qu'elle pratique contre le peuple palestinien. Cette accusation n'était pas dirigée uniquement contre les Arabes, les Palestiniens et les Musulmans, mais comprenait également tous les partisans du peuple palestinien et de ses droits nationaux légitimes, de la solidarité étrangère, ainsi que les organisations internationales de défense des droits humains et les organes des Nations Unies, dont le Conseil des droits de l'homme, l’UNESCO, Amnesty International et autres organisations internationales.

Cette accusation englobait également des penseurs, des écrivains, des artistes et des juristes qui soutiennent le peuple palestinien et ses droits nationaux légitimes. L'accusation d' « antisémitisme ou de haine des Juifs » lancée par le gouvernement d'occupation israélien, la puissance occupante, est dirigée contre tous ceux qui critiquent le sionisme comme une doctrine politique basée sur « le remplacement et le nettoyage par le vide », dans le but d'établir un État juif en Palestine, et pour quiconque critique les pratiques de l'État occupant et sa perpétration de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et du crime d'apartheid, et cette accusation est dirigée contre quiconque n'accepte pas la définition du judaïsme comme nationalité et non comme une croyance religieuse.

Il est naturel et nécessaire que la communauté internationale, et la justice internationale, réfute cette accusation, qui exprime la doctrine et les idées racistes et agressives du gouvernement occupant, qui voit dans toute critique justifiée qui lui est adressée une haine des Juifs et une opposition antisémite, et dans ce contexte, la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud a rendu mercredi dernier, 16 février 2022, une décision de justice confirmant que les termes judaïsme et sionisme ne sont pas synonymes, et que l'antisionisme n'est pas l'antisémitisme, et qu'il existe des différences de taille entre les deux termes.

 La décision est intervenue dans une affaire intentée par la Commission sud-africaine des droits de l'homme (non gouvernementale) au nom du South African Jewish Board of Deputies (SAJBD, équivalent du CRIF français, NdT), contre les propos tenus en 2009 par l’avocat Bongani Masuku, ancien secrétaire aux relations internationales du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), le déclarant non-coupable.

La Cour a conclu que sur les quatre commentaires en question - dont un seul répondait aux critères du discours de haine - avaient été faits sous l’effet d’une grave provocation par des sionistes, lors d'une réunion publique de la Campagne de solidarité avec la Palestine à l'Université du Wiwatersrand de Johannesburg. Lors de cette réunion. Masoka était, selon le tribunal, « soumis à un harcèlement sévère de la part de personnes qui s'opposaient à son discours ». En fait, il a été poussé par un groupe d'étudiants juifs qui, avec leurs interventions constantes, ont tenté de le forcer à faire des déclarations hostiles et de limiter son droit à la liberté d'expression.

La décision la Cour a déclaré que les termes judaïsme et sionisme ne sont pas synonymes, que l'antisionisme n'est pas antisémite et qu'il existe des différences subtiles entre les deux termes. Avec cette décision de la plus haute autorité judiciaire de l'État d'Afrique du Sud, la controverse sur la confusion entre les Juifs et ceux qui soutiennent Israël, entre le judaïsme et le sionisme, et entre les juifs et les sionistes, a été dissipée.

La décision de la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud est d'une grande importance, car elle a été rendue par la plus haute juridiction d'un pays qui a longtemps souffert de la politique d'apartheid, et constitue un précédent qui peut être suivi par d'autres instances judiciaires internationales et nationales qui pourraient connaître d'affaires similaires à l'avenir .

Cette décision répond aux allégations du gouvernement d'occupation, qui considère que toute critique de sa politique agressive et raciste contre le peuple palestinien, qui prend de nombreuses formes de crimes et de violations, est antisémite et exprime la haine des Juifs, avec la visée de terroriser ceux qui critiquent cette politique et l'affrontent pour l'arrêter, notamment les organisations internationales de défense des droits humains, dont la plus récente est Amnesty International, qui a confirmé dans son dernier rapport que l'État d'Israël est un État d'apartheid qui pratique le nettoyage ethnique et la discrimination raciale contre le peuple palestinien. Le gouvernement d'occupation a accusé Amnesty International d'être une organisation antisémite. La même accusation a été dirigée contre d'autres organisations internationales, ainsi qu'un grand nombre de penseurs, d'écrivains, de juristes et d'artistes qui soutiennent les droits du peuple palestinien dans le monde.

La décision de la Cour constitutionnelle de l'État d'Afrique du Sud exprime également son soutien et sa protection à tous ceux qui critiquent la politique d'agression et de colonisation du gouvernement d'occupation israélien, ainsi que la politique de nettoyage ethnique et de déportation forcée qu'il pratique contre le peuple palestinien à Jérusalem et dans le reste des territoires palestiniens occupés. L'occupation agressive contre le peuple palestinien et ses droits nationaux légitimes qui trouve un soutien et un soutien au niveau international, parmi les mouvements de solidarité internationale et en faveur de la lutte du peuple palestinien, afin de mettre fin à l'occupation et de garantir le droit du peuple palestinien à la liberté et à l'indépendance.