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24/09/2024

REINALDO SPITALETTA
Tuer avec l’intelligence artificielle

Reinaldo Spitaletta, Sombrero de mago,24/9/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala 

La science, ou ce qui est défini comme tel, et les perspectives sont multiples, est au service de la mort en ces saisons apocalyptiques. Pour la destruction, qui est une industrie, il y a un grand penchant et un terrain fertile, surtout de la part des pays qui dominent les marchés, les nations, les peuples, les médiateurs de divers rangs, qui sont leurs pions. Héraclite disait (il y a peu de traces de lui) que la culture empoisonne. Ce qui empoisonne aujourd’hui, c’est la politique ou la prolongation de la politique par d’autres moyens, comme la guerre.


Je voulais vraiment tuer tous les humains, mais ils nous ont devancés. Ryan Beckwith

L’intelligence artificielle, les machines, la technologie, avec leur grande vitesse de développement, ont dépassé l’être humain. Le créateur comme esclave ou victime. Un docteur Frankenstein en plus sophistiqué. Le service à table consiste à détruire l’autre, celui qui fait obstacle à la domination de quelques-uns sur des millions. Vous êtes dans la rue, au cinéma, au stade, n’importe où, et soudain votre téléphone portable explose, ou votre bipeur, ou votre talkie-walkie, ou on vous tire dessus depuis un drone surgi de nulle part.

Le nouveau terrorisme, qui a déjà bien des rides et autres signes de vieillissement, est exercé par les puissances, par l’impérialisme. Bien sûr, le marché des bombes ne s’embarrasse pas de ces subtilités. Les missiles volent et peuvent, comme dans le cas d’Israël contre la Palestine, détruire une population entière, ce qui s’appelle un génocide, et rien ne se passe. Tout reste pareil, ce qui est une autre façon de faire encore empirer les choses.

La science qui, comme dans une histoire de Wilde, détruisait les fantômes, est aujourd’hui une présence spectrale avec ses engins qui semblent sortir de nulle part et peuvent tomber du ciel ou exploser sous terre. La mort télécommandée. Aujourd’hui, il ne s’agit pas, comme dans un vieux film gringo, Universal Soldier, de ressusciter des soldats morts (comme dans le cas de l’invasion impérialiste usaméricaine du Vietnam) et de les mettre, tels des automates, au service de la terreur, mais de perfectionner des armes, parfois invisibles.

Outre les méthodes de Big Brother, dystopie de fiction qui s’est depuis longtemps réalisée dans le monde, il y a les méthodes plus sophistiquées de surveillance extrême, subtile, algorithmique, de classification des citoyens, de pénétration jusqu’à la soupe pour la détection d’une éventuelle cible d’exécution. Et s’il s’agit d’agitateurs, d’insurgés, qui ne racontent pas d’histoires, on n’a pas affaire à un vulgaire empoisonnement, mais à la perfection d’un rayon de la mort.

Dans certains cas, déplorables et certainement contraires à toute logique, il faut utiliser des fusées meurtrières, des bombes larguées par des avions, la terreur venue du ciel, pour non seulement raser des immeubles, des quartiers, des rues, des civils en masse, mais pour effacer une culture, pour ne laisser aucune trace de ce qui a pu exister dans ces contrées dévastées. Et dans d’autres, avec plus d’« intelligence », pour sélectionner ceux qui tomberont par l’interférence, si l’on peut dire, même « élégante », de petits engins qui remplissent toujours l’objectif de tuer, de réprimer.

La mort des « ennemis » d’État, ou d’une politique, ou d’une intervention dans les affaires intérieures, a pris la forme d’un jeu, d’une macabre plaisanterie d’Halloween. Au-delà de la biopolitique, nous marchons sur les chemins lugubres de la nécropolitique, avec la révélation d’autres formes de cruauté, de perversité, d’une équation parfaite pour éliminer des personnes parfois sans laisser de « traînée de sang sur la neige ».

Alors pincez-vous, citoyens, vous êtes peut-être dans le collimateur, parfois juste pour un châtiment. Ou pour un essai. Des pièces d’un test, d’une expérience de pouvoir pour un exercice mortel. Tout s’enchaîne, disait le philosophe d’Ephèse, surnommé Le Ténébreux, qui postulait « l’unité des contraires ». Eh bien, aujourd’hui, il faut détruire les contraires, ceux qui contredisent, ceux qui sont de l’autre côté du fleuve, celui-là même dans lequel on ne se baigne pas deux fois.

La vitesse, qui est aujourd’hui une variable conçue pour mille choses, comme le profit rapide, la baise rapide, la lecture superficielle, est aujourd’hui une ruse pour bannir la réflexion, la pensée, pour tout laisser aux apparences, pour passer sans se poser de questions, et ainsi de suite, jusqu’à former un citoyen irréfléchi, à peine émotif, manipulable, qui, bien sûr, peut aussi être explosé avec un téléphone portable.

Je ne sais pas si ce méli-mélo que l’on appelle post-modernité, quel qu’il soit, envisage également l’assassinat de haute précision comme une variable définitive, comme une caractéristique du monde d’aujourd’hui. Les territoires n’ont même plus besoin d’être envahis. Il existe d’autres formes d’attaque, à distance, sans avoir besoin de sentir l’odeur de l’ennemi présumé, de la victime ciblée. L’intelligence artificielle et autres pics technologiques font un « travail propre », aseptisé, et de cette manière l’action n’est pas si horrible. Il n’est pas nécessaire de laisser une traînée de cadavres, d’enfants mutilés, de femmes brisées, de villages en ruine, ce qui doit aussi être fait, bien sûr (ici ce sont les bourreaux qui parlent), mais pour qu’ils soient réduits à néant ou, comme dans au bon vieux temps, pour qu’ils apprennent leur leçon, on leur donnera une mort moins bruyante.

REINALDO SPITALETTA
Matar con inteligencia artificial

 Reinaldo Spitaletta, Sombrero de mago,24/9/2024

La ciencia, o lo que se define como tal, y son múltiples las perspectivas, está al servicio de la muerte en estas temporadas apocalípticas. Para la destrucción, que es una industria, hay gran inclinación y tierra abonada, sobre todo de países que dominan los mercados, las naciones, a la gente, a mediadores de diverso rango, que son sus peones. Decía Heráclito (pocas pruebas quedan de ello) que la cultura envenena. Lo que hoy envenena es la política o la prolongación de la misma por otros medios como los de la guerra.

Tenía muchas ganas de matar a todos los humanos, pero se nos adelantaron. Ryan Beckwith

 La inteligencia artificial, las máquinas, la tecnología, de alta velocidad en su desarrollo, superaron al humano. El creador como esclavo o como víctima. Un doctor Frankenstein más sofisticado. El servicio a la mesa es destruir al otro, al que estorba en la ruta de la dominación de unos cuantos sobre millones. Estamos en la plaza, en el cine, en el estadio, en fin, y de pronto te explota el teléfono celular, o el bíper, o el walkie-talkie, o desde un dron inesperado te disparan.

El nuevo terrorismo, que ya tiene muchas arrugas y otros signos de envejecimiento, lo ejercen las potencias, el imperialismo. Por supuesto, el mercado de las bombas no se desacomoda con aquellas sutilezas. Los misiles vuelan y pueden, como pasa en el caso de Israel contra Palestina, destruir toda una población, lo que se denomina un genocidio, y no pasa nada. Todo sigue igual, que es otra manera de continuar empeorando.

La ciencia, que como en un cuento de Wilde destruyó los fantasmas, es hoy una presencia espectral por sus artefactos que parecen salir de la nada y pueden caer del cielo o estallar debajo de la tierra. La muerte teledirigida. Hoy no se trata, como en una vieja película gringa, Soldado universal, de revivir militares fallecidos (como en el caso de la invasión imperialista estadounidense en Vietnam) y ponerlos, cual autómatas, al servicio del terror, sino de perfeccionar armas, a veces invisibles.

Aparte de los métodos del Gran Hermano, una distopía novelesca que hace rato se cumplió en el mundo, están los más sofisticados de vigilancias extremas, sutiles, algorítmicas; de clasificaciones de ciudadanos; de penetración hasta en la sopa para la detección de un posible blanco para ejecutar. Y si son agitadores, gentes insurrectas, que no comen cuento, mejor. Hay que darles de baja, ya no con la vulgaridad de un envenenamiento, sino con la perfección de un rayo mortal.

En unos casos, deplorables y desde luego contra toda lógica, hay que utilizar cohetes mortíferos, bombas arrojadas por aviones, el terror desde el cielo, para no solo arrasar edificios, barrios, calles, civiles a granel, sino borrar una cultura, no dejar vestigios de lo que pudo haber en esas tierras devastadas. Y en otros, con más “inteligencia”, seleccionar los que caerán por la injerencia, si se quiere hasta “elegante”, de pequeños artefactos que igual cumplen con el objetivo de matar, de suprimir.

La muerte de los “enemigos” de Estado, o de una política, o de una intervención en asuntos internos, ha tomado la forma de un juego, de una macabra broma de Halloween. Más allá de la biopolítica, se camina por los senderos funestos de la necropolítica, con la revelación de otras maneras de la crueldad, de lo perverso, de una perfecta ecuación para eliminar gente a veces sin dejar ningún “rastro de sangre sobre la nieve”.

Así que pellízquense, ciudadanos, que pueden estar en la mira, a veces solo por ser parte de un escarmiento. O por un ensayo. Partes de una prueba, de un experimento del poder para un ejercicio mortal. Todo fluye, decía el filósofo de Éfeso, también apodado El Oscuro, que planteó la “unidad de los opuestos”. Bueno, hoy hay que destruir los opuestos, los que contradicen, los que están del otro lado del río, del mismo en el cual nadie se baña dos veces.

La velocidad, que es hoy una variable pensada para mil cosas, como ganancias rápidas, un polvo de afán o de gallo, una lectura superficial, es hoy una treta para desterrar la reflexión, el pensamiento, para dejarlo todo en la apariencia, en pasar de largo sin ningún cuestionamiento, y así hasta configurar un ciudadano irreflexivo, apenas emocional, manipulable al que, desde luego, también se puede estallar con un celular.

No sé si ese revoltijo que denominan la posmodernidad, cualquier cosa que esta sea, contempla también como variable definitiva la matanza de alta precisión como una característica del mundo de ahora. Ya ni siquiera hay que invadir territorios. Son otras las formas del ataque, a distancia, sin necesidad de sentir el olor del presunto enemigo, de la víctima selectiva. La inteligencia artificial y otras cumbres de la tecnología hacen un “trabajo limpio”, aséptico, y de ese modo no es tan horrible la acción. No hay que dejar regueros de cadáveres, niños mutilados, mujeres destrozadas, pueblos en ruinas, que también hay que hacerlo, ni más faltaba (aquí hablan los verdugos), pero “pa’ que chupen” o, como en viejos tiempos, para que escarmienten, se les dará una muerte menos ruidosa.

23/09/2024

John Soos: On board the ‘Handala:’ a little ship to Gaza

 

Handala: The Little Ship that Could

Une enquête sur l’état du secteur israélien de la haute technologie après un an de guerre

Un an d’innovation israélienne dans la guerre

Sous ce titre, l’entreprise israélienne Startup Nation Central vient de publier les résultats d’une enquête réalisée auprès de 230 entreprises et 49 investisseurs dans le secteur de la haute technologie. Ci-dessous les résultats de l’enquête. Pour voir les graphiques, consulter l'original.

Aaron Gefen, Analyste principal des données d’entreprise et Einat Ben Ari, Responsable des données et des analyses, Startup Nation Central, 12/9/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala 


Avant-propos d’Avi Hasson, PDG de Startup Nation Central

Le secteur technologique israélien continue de faire preuve de résilience et d’attirer les investissements mondiaux malgré les défis actuels. Toutefois, sa croissance future dépend de la stabilité régionale et de politiques gouvernementales responsables.

Depuis octobre 2023, le secteur technologique israélien a déjoué les pronostics en réalisant des performances exceptionnelles en dépit de difficultés croissantes. Toutefois, compte tenu de l’incertitude liée à la prolongation du conflit et à la politique économique du gouvernement israélien actuel - qui est largement perçue comme destructrice - la résilience du secteur technologique ne sera pas durable. L’absence de planification gouvernementale à long terme concernant la politique budgétaire, l’infrastructure de recherche universitaire et les futurs moteurs de croissance menace le rôle du secteur en tant que moteur économique d’Israël. Le gouvernement doit se comporter de manière responsable pour assurer le succès continu du secteur. 

 Nos données d’investissement et les résultats de nos enquêtes montrent que si l’écosystème technologique continue d’attirer des investissements et de générer de l’activité malgré l’incertitude, il existe un consensus au sein de l’industrie : la confiance dans la capacité du gouvernement à réhabiliter et à encourager le secteur est alarmante, malgré les mesures louables et rapides prises par l’Autorité israélienne de l’innovation. Cette instabilité pousse de nombreuses entreprises israéliennes à reconsidérer leurs prochaines étapes pour assurer leur croissance. 

Pour maintenir la dynamique actuelle et conserver la confiance des investisseurs étrangers, le gouvernement doit agir et démontrer son engagement à développer le secteur technologique. C’est essentiel pour préserver l’économie israélienne au profit de tous ses citoyens.

 Indépendamment des défis actuels, Israël continue d’attirer les investisseurs à la recherche de solutions audacieuses et déterminées pour relever les défis mondiaux. Avec des valorisations attrayantes et un immense potentiel de croissance, l’écosystème technologique israélien reste résilient, quelles que soient les circonstances.

Avi Hasson

Des travailleurs du secteur de la technologie manifestent à Tel Aviv pour protester contre la réforme du système judiciaire prévue par le gouvernement, le 31 janvier 2023. Photo Tomer Neuberg/Flash90

 Vue d’ensemble

Ce rapport fournit une analyse approfondie de l’impact de la guerre du 7 octobre sur l’écosystème israélien de la technologie et de l’innovation, en examinant les dynamiques au niveau macro et micro. Le rapport commence par une analyse descendante des principaux indicateurs financiers, y compris les tendances en matière de financement privé, l’activité de fusion et d’acquisition et les comparaisons avec l’écosystème technologique américain.

Il se penche ensuite sur une évaluation ascendante dérivée de deux enquêtes approfondies : l’une ciblant les partenaires et les directeurs généraux de fonds d’investissement et d’entreprises, et l’autre se concentrant sur les fondateurs et les PDG d’entreprises technologiques allant des startups en phase de préfinancement aux entreprises à grande échelle et aux sociétés publiques. Ces enquêtes explorent l’impact direct du conflit sur les entreprises, ainsi que le sentiment actuel et les perspectives d’avenir dans le secteur.

En intégrant les données de notre plateforme d’intelligence économique, Finder, avec les résultats d’une enquête, ce rapport offre une vision holistique des défis et de la résilience du secteur technologique israélien pendant cette période de conflit. Les résultats sont destinés à informer un large public, y compris les investisseurs, les entrepreneurs, les entreprises clientes, ainsi que le gouvernement, qui peut et doit jouer un rôle plus important en veillant à ce que ce secteur moteur de l’économie israélienne non seulement évite le déraillement, mais contribue également à tirer l’économie du pays vers le haut.

Analyse de lécosystème

  • Financement privé résistant : En dépit de la guerre et d’un déclin mondial du financement de la technologie, le secteur technologique israélien a fait preuve de résilience en levant 7,8 milliards de dollars à travers 577 tours de table, soit une légère baisse par rapport aux 8,2 milliards de dollars levés au cours de la même période de l’année dernière. Cette performance témoigne de la confiance des investisseurs dans le potentiel à long terme du paysage israélien de l’innovation
  •  La cybersécurité et les entreprises à grande échelle sont solides malgré les défis de l’écosystème :  La force globale de l’écosystème technologique israélien est largement alimentée par la performance robuste du secteur de la cybersécurité et des entreprises d’envergure florissantes. Cependant, les défis en matière d’investissement et de croissance commerciale auxquels sont confrontés d’autres secteurs, en particulier les entreprises en phase de démarrage, mettent en évidence une disparité significative dans la résilience de l’écosystème.
  •  Une activité de fusion et d’acquisition soutenue :  Les fusions et acquisitions ont atteint 9,6 milliards de dollars, soit une légère baisse par rapport aux 10,6 milliards de dollars enregistrés à la même période l’année précédente, principalement dans les secteurs des logiciels d’entreprise et de la cybersécurité. Ces fusions et acquisitions reflètent la force des secteurs critiques et soulignent la confiance des principaux acteurs mondiaux dans la capacité de l’écosystème israélien à produire et à prospérer.
  •   Au diapason de l’écosystème américain : L’économie technologique israélienne reflète étroitement les tendances américaines, malgré les complexités géopolitiques régionales. Le fait qu’Israël reste constamment à égalité avec les USA indique que le pays maintient sa croissance économique même dans l’adversité.

22/09/2024

GIDEON LEVY
La “grande chance” d’Israël: une autre guerre
La course à l'abîme des sionihilistes

Gideon Levy, Haaretz, 22/9/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala 

Après avoir épuisé la grande occasion de Gaza, Israël se tourne vers l’épuisement de la prochaine grande occasion, une guerre au Liban. En matière de guerre, Israël est le pays des opportunités illimitées. Chaque guerre est une opportunité et chaque opportunité amène une guerre.

Y a-t-il un problème à Gaza ? La guerre. Y en a-t-il un à la frontière nord ? Une autre guerre. De nombreux Israéliens sont enthousiastes. Après tout, ils attendent une telle occasion depuis des années. D’autres la soutiennent en silence, sous un nuage oppressant, et presque tous sont convaincus qu’il n’y a pas d’autre option.

 C’est une chose de considérer la guerre comme une horrible nécessité, mais c’en est une autre lorsqu’elle est perçue comme une opportunité : une opportunité de façonner un nouveau monde, une nouvelle réalité, une meilleure réalité. Le Hamas sera éradiqué, les otages libérés et le Hezbollah ridiculisé. Les habitants évacués du nord retourneront chez eux, la Galilée prospérera et ses fleurs s’épanouiront. Il en ira de même pour les communautés situées le long de la frontière de Gaza. Quelle merveilleuse opportunité que la guerre.

Le fait que, tout au long de son histoire, Israël n’ait pas encore entrepris une seule guerre qui ait amélioré sa situation ou résolu ses problèmes, certaines d’entre elles, comme la guerre de 1967, ayant même, sans le reconnaître, aggravé sa situation, n’a convaincu personne. Il suffit d’attendre la prochaine guerre. Elle résoudra tous nos problèmes une fois pour toutes.

« Une fois pour toutes », c’est la “victoire totale” d’antan. Après avoir soi-disant vaincu le Hamas - une fois pour toutes - Israël vaincra également le Hezbollah, une fois pour toutes. Le problème, c’est que ça se termine toujours par quelques années de calme suivies d’une guerre pire que les précédentes. Les partisans d’une grande guerre au Liban expliquent aujourd’hui leur soif de revoir les FDI aux abords de Beyrouth en disant qu’il s’agit d’une grande opportunité.

Au cours du week-end, ils ont exhorté les décideurs à agir. Après tout, ont-ils fait valoir, les 500 personnes devenues aveugles au Liban à la suite de l’explosion de bipeurs constituent une occasion en or qui ne se représentera pas de sitôt. Alors, qu’attendez-vous pour déclencher la guerre ?

Le concept même de la guerre en tant qu’opportunité révèle un état d’esprit malsain. Considérer la guerre comme le seul et principal moyen de résoudre les problèmes suggère une distorsion mentale. Mais dans un pays où Karni Eldad, chroniqueuse au quotidien Israel Hayom, qualifie les dizaines de morts, les milliers de blessés et les centaines de personnes rendues aveugles par l’explosion de bipeurs au Liban « d’immense cadeau à notre nation, qui le mérite grandement à l’approche de la nouvelle année », on ne s’étonne de rien.

Une vraie tueuse sionihiliste : Karni Eldad, une ancienne de Haaretz passée avec armes et bagages au quotidien gratuit Israel Hayom, mégaphone likoudien propriété du milliardaire Sheldon Adelson

« Les coups incroyables portés à l’ennemi au nord étaient exactement ce dont notre nation avait besoin : l’élégance, la précision, l’humiliation, le fait de penser un million de fois à l’avance », a-t-elle déclaré avec lyrisme. Un million de pas en avant. Cependant, pour les personnes saines d’esprit, la guerre n’est qu’une occasion d’effusion de sang, de destruction et de perte.

L’école qui a adopté le concept « une fois pour toutes » semble particulièrement stupide après la guerre à Gaza. Après tout, cette guerre était censée résoudre nos problèmes une fois pour toutes. Aucun d’entre eux n’a été résolu après une année de combats acharnés, avec des dizaines de milliers de morts et une destruction totale. Israël sortira de la guerre de Gaza dans une situation bien pire que celle dans laquelle il est entré.

Comment peut-on même penser qu’une guerre contre un ennemi beaucoup plus puissant, sur un terrain beaucoup plus difficile, avec une armée épuisée, confrontée à la réprobation mondiale, aboutira à un meilleur résultat que le fiasco de Gaza ? Cela ne peut que signifier que la plupart des Israéliens n’ont pas encore pris conscience de l’ampleur de l’échec à Gaza. Ils ne sont pas encore parvenus à la conclusion évidente qu’il aurait mieux valu qu’Israël ne se lance pas dans une guerre à Gaza, pour ensuite se précipiter vers Sidon. Tout comme dans le cas de Rafah, il n’y a rien. Il y a des protestations, mais pas contre une guerre.

Il est difficile d’imaginer une telle conjonction de développements inconcevables : alors que les soldats continuent de tuer, d’être tués et de semer la ruine à Gaza, inutilement et sans but, d’autres forces se dirigent vers le nord pour une guerre encore plus maudite, elle aussi destinée à résoudre les problèmes une fois pour toutes. Et tout le monde voit les voix et achète les mensonges. Après le Liban, nous nous attaquerons à l’Iran. Là aussi, nous aurons une opportunité, là aussi nous résoudrons nos problèmes une fois pour toutes.

Prévenons un autre Holocauste : bombardons lIran
Carlos Latuff, 2010

 

21/09/2024


فاوستو جيوديشي
الحرب على الجسد، على القلب، على العيون، تدمير الإنسانية بواسطة الليثيوم المقرصن

فاوستو جيوديسي، 2024/9/19

ترجمة: ريم بن فرج

دشنت إسرائيل، من خلال أذرعها الإلكترونية المترامية الأطراف و الموساد والوحدة 8200، شكلاً جديداً من أشكال حرب الإرهاب لم يتخيله أي كاتب خيال علمي. المرحلة الأولى: 3,000 جهاز لاسلكي/جهاز استدعاء ينفجر في نفس الوقت في جميع أنحاء لبنان وسوريا. المرحلة الثانية: هذه المئات من أجهزة اللاسلكي تنفجر بدورها. تمزّق أصحاب هذه الأجهزة والأشخاص القريبين منهم وتصيبهم بحروق  بالشلل والعمى. يمكن أن تصل درجة حرارة بطارية الليثيوم المحمومة إلى درجة حرارة مروعة تصل إلى ألف درجة فهرنهايت.

حسن بليبل

دعونا نوضح أمرًا واحدًا على الفور: لا، لم يختطف الموساد مخزونًا من 5000 جهاز مخصص لحزب الله من أجل إدخال شحنة متفجرة (البعض يقول 3 غرامات، والبعض الآخر 30 غرامًا). لقد اخترق ببساطة أجهزة الاستدعاء وتسبب في ارتفاع درجة حرارة بطاريتها بشكل مفرط حد الانفجار. وعندما قرّب الجهاز من أعينهم لقراءة الرسالة، غالبًا ما كان الأشخاص المستهدفون يتعرضون لحروق في الوجه، أو تُفقأ أعينهم ويعانون من مآسٍ أخرى مروعة.

GIDEON LEVY
L’attaque hollywoodesque contre les bipeurs envoie un message clair : Israël veut une guerre superflue de plus

 Gideon Levy, Haaretz, 19/9/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala 

Nous l’avons maintenant aussi par écrit, en milliers d’exemplaires explosifs : Israël veut une guerre, une grande guerre. Il n’y a pas d’autre moyen de comprendre l’opération de style hollywoodien qui a explosé au Liban que la transmission à l’ennemi d’un message de bipeur déterminé, révélant les véritables intentions d’Israël. Un millier d’explosions et 3 000 blessés sont une invitation à la guerre. Elle viendra.

Kamal Sharaf

Hollywood écrit déjà les scénarios, mais en réalité, contrairement aux films d’action et de science-fiction, il y a un jour après. Quiconque est excité par l’explosion d’un bipeur devrait aller au cinéma, car dans le monde réel, il faut déterminer un objectif clair pour chaque action entreprise. Nous ne sommes pas aux Jeux olympiques de la technologie, avec des médailles pour l’opération la plus étonnante. Nous sommes au milieu de la guerre la plus criminelle et la plus superflue dans laquelle Israël se soit jamais embarqué. Et il s’avère qu’il en veut une autre.

Il est inconcevable qu’après une année de guerre ratée à Gaza, qui n’a atteint aucun objectif et n’a permis à Israël d’obtenir aucun résultat autre que l’assouvissement d’une soif de vengeance, Israël en veuille une autre. Il est inconcevable qu’après avoir payé et continuer à payer un prix aussi fatal à la suite de la guerre à Gaza, Israël souhaite une nouvelle guerre. C’est inimaginable, mais c’est un fait.

Tout comme la guerre à Gaza, les explosions de bipeurs au Liban sont inutiles. Félicitations aux planificateurs et aux exécutants, nous avons conquis Rafah et fait exploser les bipeurs ; chapeau aux Forces de défense israéliennes et au Mossad, et maintenant ?

Les difficultés des habitants du nord se sont-elles améliorées depuis l’autre jour, lorsque les bipeurs ont bourdonné puis explosé ? Israël est-il désormais plus en sécurité ? Le sort des otages s’est-il amélioré ? Le statut d’Israël dans le monde s’est-il amélioré ? La menace iranienne s’est-elle dissipée ? Y a-t-il eu un seul changement positif à la suite de la dernière opération secrète, si ce n’est le gonflement de l’ego de nos responsables de la sécurité ?

Tout comme les glorieux assassinats qui n’ont jamais rien apporté, l’héroïsme des bipeurs n’est rien d’autre qu’un gadget cinématographique. Hormis la bave versée dans les studios de télévision par les personnes qui salivent devant chaque Arabe mort ou blessé, la situation d’Israël le jour d’après est pire qu’elle ne l’était le jour précédant cette opération héroïque, même si, en Israël, on distribue des bonbons.

La guerre dans le nord s’est rapprochée l’autre jour, à une vitesse alarmante. Ce sera la guerre la plus évitable de l’histoire du pays. Elle pourrait également être le plus grand bain de sang de l’histoire du pays. Lorsque le Hezbollah déclare explicitement qu’il cessera de tirer dès qu’un accord de cessez-le-feu sera signé avec le Hamas, et qu’Israël ne veut en aucun cas arrêter la guerre à Gaza, il invite le Hezbollah à l’attaquer. Voilà à quoi ressemble une guerre choisie.

Si la guerre à Gaza a aggravé la situation d’Israël par tous les moyens possibles, la guerre dans le nord causera des dommages mille fois plus importants. Gaza pourrait n’être que le prélude au désastre de la prochaine guerre : les victimes, les destructions, l’hostilité dans le monde entier, l’horreur et la haine qui se perpétuent pendant des générations pourraient créer une situation dans laquelle les batailles horribles et coûteuses dans le quartier de Shuja'iyya, à Gaza, nous manqueraient. Et c’est ce que nous voulons nous infliger, de nos propres mains ?

Mais les choses sont plus simples qu’il n’y paraît. Un cessez-le-feu à Gaza entraînera un cessez-le-feu dans le nord. Nous pourrons alors parler d’un accord. Même s’il n’est pas conclu, une réalité sans guerre dans le nord est préférable pour Israël. Personne ne sait avec certitude à quoi nous ressemblerons après une nouvelle guerre. Combien nous saignerons et combien nous serons battus avant de gagner en apparence. Tout comme il aurait été préférable que la guerre de Gaza n’éclate pas - il s’agissait manifestement d’une guerre choisie -, il serait préférable que la guerre dans le nord n’ait pas lieu.

Il est peut-être encore possible de l’empêcher (ce qui est beaucoup plus douteux après l’explosion des bipeurs). Mais pour cela, Israël doit abandonner la croyance qu’il peut tout résoudre par la force, par les armes, par l’explosion de bipeurs, par les assassinats, par la guerre. Dans ma naïveté, j’ai cru qu’Israël avait appris cette leçon à Gaza. Au lendemain de l’explosion des bipeurs, on peut affirmer avec certitude et tristesse que ce n’est pas le cas. Loin de là.

20/09/2024

FAUSTO GIUDICE
Der Krieg gegen den Körper, gegen das Herz, gegen die Augen
oder
die Zerstörung der Menschheit durch Lithiumpiraterie

Fausto Giudice Tlaxcala, 19.9.2024
Übersetzt von Helga Heidrich

Israel hat nun durch seine bewaffneten Cybertentakeln, den Mossad und die Einheit 8200, eine neue Form des Terrorkriegs eingeleitet, die sich kein Science-Fiction-Autor bisher vorstellen konnte. Erster Schritt: 3000 Pager explodieren zur gleichen Zeit im gesamten Libanon und in Syrien. Zweiter Schritt: Hunderte von Walkie-Talkies explodieren ebenfalls. Die Besitzer dieser Geräte und die Menschen in ihrer Nähe wurden zerfetzt, verkrüppelt, geblendet und verbrannt. Eine überhitzte Lithiumbatterie kann apokalyptische Temperaturen von tausend Grad Fahrenheit (537 Grad Celsius) erreichen.

Lassen Sie uns gleich etwas klarstellen: Nein, der Mossad hat nicht einen Bestand von 5000 Geräten, die für die Hisbollah bestimmt waren, entwendet, um eine Sprengladung (einige sagen 3 Gramm, andere 30 Gramm) in die Geräte einzubauen. Er begnügte sich damit, die Pager zu hacken und ihre Batterien explosionsartig zu überhitzen. Als die Zielpersonen das Gerät in die Nähe ihrer Augen hielten, um die Nachricht zu lesen, erlitten sie häufig Verbrennungen im Gesicht, ausgestochene Augen und andere unheimliche Tragödien.

Warum wurde das Märchen von den in die Batterien eingesetzten Sprengladungen urbi et orbi in Umlauf gebracht? Es ist offensichtlich: Die Industrie, die Geräte aller Art herstellt, die mit Lithiumbatterien betrieben werden, sah sich innerhalb weniger Minuten mit der Aussicht auf eine weltweite Katastrophe konfrontiert. Wenn man einen Pager oder ein Walkie-Talkie in die Luft jagen kann, indem man sich in sie hineinhackt, kann man jedes vernetzte Gerät in die Luft jagen: Telefon, Computer, Auto, Haushaltsroboter, Kraftwerk, Elektrofahrrad [man berichtet mir von Explosionen von Fahrrädern in Garagen in Argentinien] und ... elektronische Zigaretten [wie es die Ukrainer mit russischen Soldaten gemacht haben] usw. usw...

Bei Gold Apollo, dem taiwanesischen Hersteller der A924-Pager, aber auch bei allen anderen Herstellern, von Foxconn (iPhones) bis Elon Musk (Tesla), herrscht Panik. Gold Apollo fiel nichts Besseres ein, als eine arme [na ja, nicht so arm wie ich] sizilianische Beraterin in Budapest, wo sie eine Beratungsfirma (u. a. für die UNESCO) leitet, zu beschuldigen, die fraglichen A924 in Lizenz hergestellt zu haben. Was nicht stimmte: Die Dame, Cristiana Arcidiacono-Borsany, die aus Catania stammt und an der London School of Economics studiert hat, fungierte höchstens als Vermittlerin zwischen dem Taiwaner und dem bislang nicht identifizierten Zulieferer.

Also nein, der Mossad hat nicht auf offener See zwischen Budapest und Beirut die A924-Ladung auf dem Weg in den Libanon umgeleitet, um 5000 Geräte mit Fallen zu versehen, sie wieder zu verpacken, alles wieder in den Container zu packen und nach Beirut zu transportieren (und mit welchen Mitteln?). Er führte schlichtweg eine relativ einfache Operation durch, bei der er die Geräte hackte. Zuvor hatte er eine Irreführungskampagne durchgeführt, um Paranoia unter den libanesischen Kämpfern zu verbreiten, indem er sie glauben machte, er habe die Kontrolle über alle ihre Telefone übernommen, um sie dazu zu bringen, Pager und Walkie-Talkies  zu bevorzugen.

Diese Kriegshandlungen zielen vor allem darauf ab, zu schlagen, zu verstümmeln, zu töten und zu terrorisieren, und zwar unter der Haut, im Innersten der Menschen und ihrer Angehörigen, Verwandten, Gefährten und Nachbarn. Das Ziel ist offensichtlich: den libanesischen Widerstand zu zerschlagen und eine ernste Warnung an alle Elemente der Achse des Widerstands im Iran, Irak, Jemen und an alle, die versucht sein könnten, sich ihr anzuschließen, von Marokko über Pakistan und Indien bis zu den Philippinen, auszusprechen. Die Palästinenser ihrerseits hatten bereits aus ihren Erfahrungen gelernt und Yahya Sinwar und seine Gefährten benutzen schon seit geraumer Zeit keine vernetzten Geräte mehr.

Aber nicht nur die „Orientalen“ werden bei dieser apokalyptischen Piratenoperation ins Visier genommen.  Auch die „Westler“ sind es, und zwar nicht nur die Normalsterblichen wie Sie und ich, sondern die Großen, die Fetten, die Mächtigen, von Elon Musk über Jeff Bezos bis hin zu den Drahis, den Kretinskys und den chinesisch-taiwanesischen Millionären, der großen Familie der Lithiumsüchtigen. Die Botschaft Israels ist klar: „Wenn ihr nicht tut, was wir euch befehlen, jagen wir euch in die Luft“.

-Wir haben sie vor einem Jahrzehnt in die Steinzeit zurückgebombt...
-Und ?
-Jetzt benehmen sie sich wie verdammte Höhlenmenschen!
-Erstaunlich

Curtis LeMay, der Yankee-General der Luftwaffe, der im Zweiten Weltkrieg zwei Drittel der japanischen Städte in Schutt und Asche gelegt hatte und von Kennedys Weigerung, ihn das Gleiche in Kuba tun zu lassen, enttäuscht war, schlug in seinen Memoiren von 1968 vor, dass die USA, anstatt mit Hanoi zu verhandeln, „sie in die Steinzeit zurückbomben“ sollten, indem sie Fabriken, Häfen und Brücken zerstörten, „bis wir alles Menschenwerk in Nordvietnam vernichtet haben“. Das ist heute der Inhalt der von den Zionhilisten aufgeworfenen Drohung: „Wir oder das Chaos“.

Es ist also an der Zeit, dass wir, wer auch immer wir sind, ernsthaft darüber nachdenken, wie wir die Lithiumgeräte loswerden und andere Wege der Kommunikation (wieder) finden können: Einige schlagen Telepathie vor, andere die Rauchzeichen der Sioux. Ich würde mich für die guten alten Brieftauben entscheiden. Alle anderen Vorschläge sind willkommen, bitte.

 

FAUSTO GIUDICE
Guerra ao corpo, ao coração, aos olhos
ou
a destruição da humanidade pelo lítio piratado

Fausto Giudice, Tlaxcala, 19/9/2024
Traduzido por
Helga Heidrich

Israel, por meio de seus cibertentáculos armados, do Mossad e da Unidade 8200, inaugurou uma nova forma de guerra de terror que nenhum escritor de ficção científica jamais imaginou. Primeiro estágio: 3.000 beepers/pagers explodindo ao mesmo tempo no Líbano e na Síria. Segundo estágio: centenas de walkie-talkies explodem por sua vez. Os proprietários desses dispositivos e as pessoas próximas a eles foram despedaçados, aleijados, cegados e queimados. Uma bateria de lítio superaquecida pode atingir uma temperatura apocalíptica de mil graus Fahrenheit (537°C°).

Vamos esclarecer logo uma coisa: não, o Mossad não sequestrou um estoque de 5.000 dispositivos destinados ao Hezbollah para inserir uma carga explosiva (alguns dizem 3 gramas, outros 30 gramas). Ele simplesmente hackeou os pagers e fez com que suas baterias superaquecessem de forma explosiva. Quando aproximavam o dispositivo dos olhos para ler a mensagem, as pessoas visadas foram frequentemente queimadas no rosto, tiveram seus olhos arrancados e sofreram outras tragédias terríveis.

Por que a história de cargas explosivas inseridas em baterias foi tão amplamente divulgada? É óbvio: o setor que produz todos os tipos de dispositivos alimentados por baterias de lítio se viu diante da perspectiva de uma catástrofe global em questão de minutos. Se você pode explodir um pager ou um walkie-talkie invadindo-os, você pode explodir qualquer dispositivo conectado: telefone, computador, carro, robô dometico, usina de energia, bicicleta elétrica [ouvi relatos de bicicletas explodindo em garagens na Argentina] e... cigarro eletrônico [como os ucranianos fizeram com os soldados russos] etc. etc..

Pânico na Gold Apollo, a fabricante taiwanesa de pagers A924, mas também em todos os outros fabricantes, da Foxconn (iPhones) a Elon Musk (Tesla). A Gold Apollo não conseguiu pensar em nada melhor do que acusar uma pobre [bem, menos pobre do que eu] consultora siciliana radicada em Budapeste, onde dirige uma empresa de consultoria (principalmente para a UNESCO), de ter fabricado os A924s em questão sob licença. A mulher, Cristiana Arcidiacono-Borsany, de Catânia e formada pela London School of Economics, era, no máximo, uma intermediária entre os taiwaneses e o subcontratado, que ainda não foi identificado.

Portanto, não, o Mossad não sequestrou o lote de A924s a caminho do Líbano em pleno mar entre Budapeste e Beirute para prender 5.000 aparelhos, re-empacotá-los, colocar tudo de volta no contêiner e transportá-lo para Beirute (e por quais meios?). Ele simplesmente executou uma operação relativamente simples para invadir o aparelho. Antes disso, ele havia se envolvido em uma campanha de intoxicação com o objetivo de semear a paranoia nas fileiras dos combatentes libaneses, fazendo-os acreditar que ele havia assumido o controle de todos os celulares, a fim de levá-los a  preferir os pagers.

O principal objetivo desses atos de guerra é atingir, mutilar, matar e aterrorizar, sob a pele, no nível mais íntimo das pessoas e de seus entes queridos, pais, companheiros e vizinhos. O objetivo é óbvio: esmagar a resistência libanesa e enviar uma séria advertência a todos os membros do Eixo de Resistência, no Irã, no Iraque e no Iêmen, e a todos aqueles que possam ser tentados a se juntar a ele, do Marrocos às Filipinas, passando pelo Paquistão e pela Índia. Quanto aos palestinos, eles já aprenderam com a experiência e Yahya Sinwar e seus companheiros não usam nenhum dispositivo em rede há algum tempo.

Mas não são apenas os “orientais” que estão sendo alvo dessa operação de pirataria apocalíptica.  Os “ocidentais” também estão sendo visados, e não apenas pessoas comuns como você e eu, mas os grandes, os gordos, os poderosos, de Elon Musk a Jeff Bezos, os Drahi, os Kretinskys e os milionários chineses-taiwaneses, a grande família de viciados em lítio. A mensagem de Israel é clara: “Se você não fizer o que mandamos, nós o explodiremos”.

 

-Nós os remetemos a bombas à Idade da Pedra há uma década...
-E?
-Agora eles estão se comportando como malditos homens das cavernas!
-Incrível

Curtis LeMay, o general da força aérea ianque que queimou dois terços das cidades japonesas durante a Segunda Guerra Mundial e que ficou desapontado com a recusa de Kennedy em deixá-lo fazer o mesmo em Cuba, sugeriu em suas memórias de 1968 que, em vez de negociar com Hanói, os EUA deveriam “levá-los de volta à Idade da Pedra, bombardeando-os”, destruindo fábricas, portos e pontes “até que tenhamos destruído todas as obras do homem no Vietnã do Norte”. É com isso que os sioniilistas estão nos ameaçando hoje: “Nós ou o caos”.

Portanto, é hora, quem quer que sejamos, de pensar seriamente em como nos livrar dos dispositivos de lítio e (re)encontrar outras formas de comunicação: alguns sugerem a telepatia, outros os sinais de fumaça dos Sioux. Eu, por exemplo, optaria pelos bons e velhos pombos-correio. Qualquer outra sugestão é bem-vinda.

 

19/09/2024

FAUSTO GIUDICE
Guerra al cuerpo, al corazón, a los ojos
o
la destrucción de la humanidad con el litio pirateado

Israel, a través de sus cibertentáculos armados, el Mossad y la Unidad 8200, ha inaugurado una nueva forma de guerra del terror que ningún escritor de ciencia ficción había imaginado. Primera etapa: 3.000 beepers/pagers explotando al mismo tiempo en todo el Líbano y Siria. Segunda etapa: cientos de walkie talkies explotando a su vez. Los detentores de estos aparatos y las personas cercanas a ellos quedaron destrozadas, lisiadas, ciegas y quemadas. Una batería de litio sobrecalentada puede alcanzar temperaturas apocalípticas de mil grados Fahrenheit (537 grados Celsius).

Dejemos una cosa clara desde el principio: no, el Mosad no secuestró un arsenal de 5.000 dispositivos destinados a Hezbolá para insertarles una carga explosiva (algunos dicen que de 3, otros que de 30 gramos). Simplemente pirateó los localizadores y provocó un sobrecalentamiento explosivo de sus baterías. Al acercarse el aparato a los ojos para leer el mensaje, las personas a las que iba dirigido sufrieron a menudo quemaduras en la cara, se les arrancaron los ojos y padecíeron otras sombrías tragedias.

¿Por qué se ha difundido tan ampliamente la fábula de las cargas explosivas insertadas en pilas? Es obvio: la industria que produce todo tipo de dispositivos alimentados por baterías de litio se encontró ante la perspectiva de una catástrofe mundial en cuestión de minutos. Si se puede hacer estallar un buscapersonas o un walkie talkie pirateándolos, se puede hacer estallar cualquier aparato conectado: teléfono, computadora, coche, robot de cocina, central eléctrica, bicicleta eléctrica [he oído informes de bicicletas que han explotado en garajes de Argentina] y... cigarrillo electrónico [como hicieron los ucranianos con los soldados rusos] etc. etc.

Pánico en Gold Apollo, el fabricante taiwanés de localizadores A924, pero también en todos los demás fabricantes, desde Foxconn (iPhones) hasta Elon Musk (Tesla). A Gold Apollo no se le ocurrió nada mejor que acusar a una pobre [bueno, menos pobre que yo] consultora siciliana afincada en Budapest, donde dirige una empresa de asesoría (en particular para la UNESCO), de haber fabricado bajo licencia los A924 en cuestión. Esto era falso: la mujer, Cristiana Arcidiacono-Borsany, de Catania y licenciada por la London School of Economics, había actuado a lo sumo como intermediaria entre los taiwaneses y el subcontratista, que aún no ha sido identificado y localizado.

Así que no, el Mossad no secuestró el cargamento de A924 en ruta hacia el Líbano en medio del mar, entre Budapest y Beirut, para atrapar 5.000 aparatos, volverlos a meter en su embalaje, meterlo todo de nuevo en el contenedor y transportarlo a Beirut (¿y con qué medios?). Simplemente llevó a cabo una operación relativamente sencilla de pirateo de los aparatos. Previamente, había emprendido una campaña de intoxicación destinada a sembrar la paranoia en las filas de los combatientes libaneses, haciéndoles creer que había tomado el control de todos sus teléfonos, para que se inclinaran por los localizadores.

El objetivo principal de estos actos de guerra es golpear, mutilar, matar y aterrorizar, bajo la piel, en lo más íntimo de las personas y de sus seres queridos, padres, compañeros y vecinos. El objetivo es evidente: aplastar a la resistencia libanesa y enviar una seria advertencia a todos los componentes del Eje de la Resistencia, en Irán, Irak y Yemen, y a todos los que puedan tener la tentación de unirse a él, desde Marruecos hasta Filipinas, pasando por Pakistán y la India. En cuanto a los palestinos, ya habían aprendido de su experiencia y Yahya Sinwar y sus compañeros hace tiempo que no utilizan ningún dispositivo conectado.

Pero los “orientales” no son los únicos en el punto de mira de esta apocalíptica operación de piratería. Los “occidentales” también están en el punto de mira, y no sólo la gente corriente como tú y yo, sino los Grandes, los Gordos, los Poderosos, desde Elon Musk a Jeff Bezos, los Drahi, los Kretinsky y los millonarios chino-taiwaneses, la gran familia de adictos al litio. El mensaje de Israel es claro: «Si no hacéis lo que os decimos, os hacemos saltar por los aires».

 

-Los bombardeamos de vuelta a la Edad de Piedra hace una década...
-¿Y?
-¡Ahora se comportan como malditos cavernícolas!
-Asombroso

Curtis LeMay, el general de la fuerza aérea yanqui que quemó dos tercios de las ciudades japonesas hasta los cimientos durante la Segunda Guerra Mundial y que se sintió decepcionado por la negativa de Kennedy a dejarle hacer lo mismo con Cuba, sugirió en sus memorias de 1968, que en lugar de negociar con Hanoi, USAdebería «devolverlos a la Edad de Piedra bombardeándolos», destruyendo fábricas, puertos y puentes «hasta que hayamos destruido todas las obras del hombre en Vietnam del Norte». Esto es con lo que nos amenazan hoy los sionistas: «Nosotros o el caos».

Así que es hora, seamos quienes seamos, de pensar seriamente en cómo deshacernos de los dispositivos de litio y (re)encontrar otras formas de comunicarnos: algunos sugieren la telepatía, otros las señales de humo de los sioux. Yo, por mi parte, optaría por las viejas palomas mensajeras. Cualquier otra sugerencia será bienvenida.

 

FAUSTO GIUDICE
War on the body, the heart, the eyes
or
the destruction of humanity by hacked lithium

Israel, through its armed cybertentacles, Mossad and Unit 8200, has inaugurated a new form of war of terror that no science-fiction writer had ever imagined. First stage: 3,000 beepers/pagers exploding at the same time throughout Lebanon and Syria. Second stage: hundreds of walkie-talkies exploding in their turn. The holders of these devices and the people close to them were shredded, crippled, blinded and burned. An overheated lithium battery can reach apocalyptic temperatures of a1,000°F (537°C).

Let's get one thing straight right away: no, Mossad did not hijack a stockpile of 5,000 devices intended for Hezbollah in order to insert an explosive charge (some say 3 grams, others 30 grams). He simply hacked the pagers and caused their batteries to overheat explosively. As they brought the device close to their eyes to read the message, the people targeted were often burned in the face, had their eyes gouged out and suffered other grim tragedies.

Why has the fable of explosive charges inserted into batteries been circulated so widely? It's obvious: the industry producing all kinds of devices powered by lithium batteries found itself faced with the prospect of a global catastrophe in a matter of minutes. If you can blow up a pager or a walkie-talkie by hacking into them, you can blow up any connected device: telephone, computer, car, household robot, power station, electric bicycle [I've heard reports of bicycles exploding in garages in Argentina] and...electronic cigarette [as the Ukrainians did with Russian soldiers] etc. etc. etc.

Panic at Gold Apollo, the Taiwanese producer of A924 pagers, but also at all the other manufacturers, from Foxconn (iPhones) to Elon Musk (Tesla). Gold Apollo could think of nothing better than to accuse a poor [well, less poor than me] Sicilian consultant based in Budapest, where she runs a consultancy business (notably for UNESCO), of having manufactured the A924s in question under licence. This was false: the woman, Cristiana Arcidiacono-Borsany, from Catania and a graduate of the London School of Economics, had at most acted as an intermediary between the Taiwanese and the subcontractor, who has not yet been identified.

So, no, Mossad did not hijack the shipment of A924s en route to Lebanon in the middle of the sea between Budapest and Beirut in order to trap 5,000 pagers, put them back in their packaging, put everything back in the container and transport it to Beirut (and by what means?). It simply carried out a relatively simple operation to hack into the devices. Previously, he had engaged in a deception campaign aimed at sowing paranoia in the ranks of the Lebanese fighters, by making them believe that it had taken control of all their telephones, to get them to favour pagers.

The main aim of these acts of war is to strike, mutilate, kill and terrorise, under the skin, in their most intimate part, people and their loved ones, parents, companions and neighbours. The aim is obvious: to crush the Lebanese resistance and send a serious warning to all the components of the Axis of Resistance, in Iran, Iraq and Yemen, and to all those who might be tempted to join it, from Morocco to the Philippines, via Pakistan and India. As for the Palestinians, they had already learnt from their experience and Yahya Sinwar and his companions have not used any connected devices for some time now.

But the ‘Orientals’ are not the only ones being targeted in this apocalyptic piracy operation. “Westerner”s are being targeted too, and not just ordinary people like you and me, but the Big, the Fat, the Powerful, from Elon Musk to Jeff Bezos, the Drahi's, the Kretinskys and the Chinese-Taiwanese millionaires, the great family of lithium addicts. Israel's message is clear: ‘If you don't do what we tell you to do, we'll blow you up’.

 

Curtis LeMay, the Yankee air force general who burnt two-thirds of Japanese cities to the ground during the Second World War and who was disappointed by Kennedy's refusal to let him do the same in Cuba, suggested in his 1968 memoirs, that instead of negotiating with Hanoi, the US should ‘take them back to the Stone Age by bombing them’, destroying factories, ports and bridges ‘until we have destroyed all the works of man in North Vietnam’. This is what the Zionihilists are threatening us with today: ‘Us or chaos’.

So it's time, whoever we are, to think seriously about how to get rid of the lithium devices and find (back) other ways of communicating: some suggest telepathy, others the smoke signals of the Sioux. I for one would opt for good old carrier pigeons. Any other suggestions are welcome.

FAUSTO GIUDICE
La guerre au corps, au cœur, aux yeux
ou
la destruction de l’humanité par le lithium piraté

Israël, par ses cyberbras armés tentaculaires, le Mossad et l’Unité 8200, a donc inauguré une nouvelle forme de guerre de terreur qu’aucun auteur de science-fiction n’avait imaginée. Première étape : 3000 bipeurs/pagers explosant au même moment dans tout le Liban et en Syrie. Deuxième étape : ces centaines de talkie-walkies explosent à leur tour. Les détenteurs de ces appareils et les personnes proches d’eux ont été déchiquetés, estropiés, aveuglés, brûlés. Une batterie de lithium en surchauffe peut atteindre la température  apocalyptique de mille degrés Fahrenheit (537 °C).

Mettons tout de suite les choses au point : non, le Mossad n’a pas détourné un stock de 5 000 appareils destinés au Hezbollah pour y insérer une charge explosive (les uns disent de 3 grammes, d’autres de 30 grammes). Il s’est contenté de hacker les pagers et de provoquer une surchauffe explosive de leurs batteries. Approchant l’appareil de leurs yeux pour lire le message, les personnes ciblées ont été souvent brûlées au visage, eu les yeux crevés et autres sinistres tragédies.

Pourquoi la fable des charges explosives insérées dans les batteries a-t-elle circulé urbi et orbi ? C’est évident : l’industrie  productrice d’appareils en tous genres fonctionnant avec des batteries au lithium s’est retrouvée en quelques minutes face à la perspective d’une catastrophe planétaire. Si on peut faire sauter un pager ou un talkie-walkie en les piratant, on peut faire sauter tout engin connecté : téléphone, ordinateur, voiture, robot ménager, centrale électrique, bicyclette électrique [on me signale des explosions de vélos dans des garages en Argentine] et...cigarette électronique [comme l'ont fait les Ukrainiens avec des soldats russes] etc. etc. 

Panique chez Gold Apollo, le producteur taïwanais des pagers A924, mais aussi chez tous les autres fabricants, de Foxconn (iPhones) à Elon Musk (Tesla). Gold Apollo n’a rien trouvé de mieux que d’ accuser une pauvre [enfin, moins pauvre que moi] consultante sicilienne installée à Budapest où elle dirige une boîte de consultants (notamment pour l’UNESCO) d’avoir fabriqué sous licence les A924 en question. Ce qui était faux : la dame, Cristiana Arcidiacono-Borsany, originaire de Catane et diplômée de la London School of Economics, a tout au plus servi d’intermédiaire entre le Taïwanais et le sous-traitant, non identifié à ce jour.

Donc, non, le Mossad n’a pas détourné en pleine mer, entre Budapest et Beyrouth, la cargaison d’A924 en route vers le Liban pour piéger 5 000 appareils, les remettre dans leurs emballages, replacer le tout dans le container et l’acheminer vers Beyrouth (et par quel moyen ?). Il a tout simplement procédé à une opération relativement simple de piratage des appareils. Auparavant, il s’était livré à une campagne d’intoxication visant à semer la paranoïa dans les rangs des combattants libanais, en leur faisant croire qu’il avait pris le contrôle de tous leurs téléphones, pour les amener à privilégier les bippeurs/pagers.

Ces actes de guerre visent avant tout à frapper, mutiler, tuer, terroriser, sous la peau, au plus intime des personnes et de leurs proches, parents, compagnons, voisins. Le but est évident : écraser la résistance libanaise et lancer un avertissement sérieux à toutes les composantes de l’Axe de la Résistance, en Iran, en Irak, au Yémen et à tous ceux qui seraient tentés de le rejoindre, du Maroc aux Philippines, en passant par le Pakistan et l’Inde. Quant aux Palestiniens, ils avaient déjà tiré les leçons de leur expérience et cela fait un bon moment que Yahya Sinwar et ses compagnons n’utilisent plus aucun appareil connecté.

Mais les « Orientaux » ne sont pas les seuls à être ciblés dans cette opération de piraterie apocalyptique.  Les « Occidentaux » aussi le sont, et pas seulement les simples pékins comme vous et moi, mais les Grands, les Gros, les Puissants, d’Elon Musk à Jeff Bezos en passant par les Drahi, les Kretinsky et les millionaires sino-taïwanais, la grande famille des accros au lithium. Le message d’Israël est clair : « Si vous ne faites pas ce que nous vous ordonnons de faire, on vous fait sauter ». 

-On les a ramenés à coups de bombes à l'âge de pierre il y a une décennie...
-Et ?
-Maintenant , ils se comportent comme des putains d'hommes des cavernes !
-Étonnant

Curtis LeMay, le général yankee de l'armée de l'air qui avait réduit en cendres les deux tiers des villes japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale et qui fut déçu par le refus de Kennedy de le laisser faire la même chose à Cuba, suggérait dans ses mémoires de 1968, qu'au lieu de négocier avec Hanoï, les USA devraient « les ramener à l'âge de pierre en les bombardant », en détruisant les usines, les ports et les ponts « jusqu'à ce que nous ayons détruit toutes les œuvres de l'homme au Nord-Vietnam ».C’est aujourd’hui le contenu de la menace agitée par les sionihilistes : « Nous ou le chaos ».

Il est donc temps, qui que nous soyons, de réfléchir sérieusement à la manière de nous défaire des engins au lithium et de (re)trouver d’autres moyens de communiquer : certains suggèrent la télépathie, d’autres les signaux de fumée des Sioux. J’opterais pour ma part pour les bons vieux pigeons voyageurs. Toute autre suggestion bienvenue.

 

Verwandlung, Verdrängung, Vernichtung
ein bescheidener Vorschlag, um aus dem Albtraum zu erwachen
Ein Buch von Christof Wackernagel

Vor einem knappen Jahrhundert wurde die Menschheit von einer Pest  der Neuzeit heimgesucht. Man nannte sie die „Spanische Grippe“. Sie war überhaupt nicht spanisch, sondern wurde von US-Soldaten in Europa und auf der ganzen Welt verbreitet. Wie viele Menschen daran starben, wird nie bekannt werden: In China oder Indien gab es damals keine Statistiken. Die bekannte Zahl liegt bei 50 Millionen, hauptsächlich in Europa und den USA. Heutzutage hat eine andere Pest zugeschlagen. Sie wurde Corona oder COVID-19 genannt. Klaus Schwab, der Guru von Davos, nutzte die Gelegenheit, um das wahnwitzige transhumanistische Projekt des „Great Reset“, des „Großen Neustarts“, auszupauken. Christof Wackernagel nennt das „Biofaschismus“ oder „Internationalsozialismus“. Können wir in einer Welt, in der sich, bis repetita, „alles ändert, damit sich nichts ändert“, noch von Emanzipation, Solidarität derer von unten, kurz gesagt, von Revolution träumen? Der Autor ist davon überzeugt. Lassen Sie sich von seinen 26 Artikeln überzeugen, die wie Lichtzeichen in der dämmerichten mondlosen Nacht unseres Jahrhunderts wirken.

 Christof Wackernagel
Verwandlung, Verdrängung, Vernichtung
ein bescheidener Vorschlag, um aus dem Albtraum zu erwachen
Die Glokale Werkstatt/Promosaik LAPH, September 2024
Sammlung „erga omnes“ Nr. 1
140 Seiten
Kostenfrei
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17/09/2024

الياس خوري: عامٌ من الألم

 غزة وفلسطين تُضربان بشكل وحشي منذ ما يقارب العام أيضاً، وهما صامدتان لا تتزحزحان. إنهما النموذج الذي أتعلم منه كل يوم حب الحياة.
الياس خوري
عامٌ من الألم

2024-7-15
https://t.ly/i6s8O 
Gaza et la Palestine sont brutalement frappées depuis près d'un an, et elles tiennent bon. Elles sont le modèle à partir duquel j'apprends chaque jour à aimer la vie.
Elias Khoury
Une année de souffrance
15/ 7/ 2024