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18/07/2024

RENÁN VEGA CANTOR
Pendant qu’Israël massacre les Palestiniens, la littérature sur l’Holocauste prolifère


Renán Vega Cantor, La Pluma, 18/7/2024
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Renán Vega Cantor (Bogotá, 1958) est un historien et enseignant colombien.
Il est professeur à l’Universidad Pedagógica Nacional de Bogotá. Bibliographie Articles

“Israël est une nation nécrophile, obsédée et possédée par la mort, et en particulier par les camps de la mort de l’Holocauste, incapable de comprendre l’atrocité et pourtant suffisamment capable d’user et d’abuser de ses souvenirs au nom de ses objectifs politiques.”
-Ilan Pappé,
The Idea of Israel: A History of Power and Knowledge (L’idée d’Israël : une histoire du pouvoir et de la connaissance), Verso Books, 2014.

Je suis devant une librairie, l’une des dernières de Bogotá, et comme je le fais depuis des années, je m’arrête pour regarder les nouveaux livres proposés dans les vitrines qui donnent sur la rue. Quelque chose attire immédiatement mon attention : il y a des dizaines de livres sur l’holocauste nazi contre les Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale. Je me méfie un peu, car nous sommes en 2024, en plein génocide de l’État d’Israël contre les Palestiniens. Je regarde plus attentivement pour voir si je peux trouver des livres sur ce génocide en cours. Il n’y en a pas.


-Plus jamais ça !
-Encore une fois !
Carlos Latuff, 2009

Cette prolifération de littérature sur les nazis, la Deuxième Guerre mondiale et les Juifs éveille ma curiosité. J’entre dans la librairie et sur les premières étagères où sont exposés les livres les plus récents, il y a des dizaines de textes sur l’Holocauste. Il y a de tout : histoire, mémoires, romans, chroniques, témoignages, essais, analyses historiographiques, études sociologiques... Les livres traitent des enfants, des femmes, des homosexuels, des personnes âgées... qui ont été persécutés par les nazis et l’épicentre spatial se limite à ce qui s’est passé dans les territoires européens occupés par les armées hitlériennes en Pologne, en Tchécoslovaquie et dans d’autres pays de l’Europe centrale et orientale. Un thème qui ressort est celui des camps de concentration, en particulier Auschwitz. Il n’y a pas de livre, du moins à première vue, sur l’invasion allemande de l’Union soviétique et les crimes qui y ont été commis.

Cette exposition et cette propagande bibliographique se caractérisent par le fait que les livres ont été écrits et publiés récemment, pour la plupart entre 2022 et 2024. Bien sûr, certains titres connus sont exposés, comme les œuvres de Primo Levi ou le Journal d’Anne Frank.

Pour vous donner un avant-goût de certains des titres des livres que j’ai pu voir en direct : Le photographe d’Auschwitz ; L’Holocauste rose ; Les 999 femmes d’Auschwitz ; La fille qui s’est échappée d’Auschwitz ; Ma grand- mère était à Auschwitz ; Le peintre d’Auschwitz ; J’ai survécu à l’Holocauste ; Pour comprendre l’Holocauste ; Fuir l’Holocauste ; Une brève histoire de l’Holocauste ; Le mystère de l’Holocauste dévoilé ; Représenter l’Holocauste ; Le garçon au pyjama rayé ; Le journal d’Helga. Témoignage d’une jeune fille dans un camp de concentration ; La chance. Echapper à l’Holocauste ; Questions que l’on m’a posées sur l’Holocauste ; Mémoires d’un historien de l’Holocauste...

Et il ne s’agit là que d’un petit échantillon représentatif de la profusion de littérature sur les Juifs et l’Holocauste que l’on peut observer de nos jours. À l’intérieur de la librairie, il n’y a pas de livres sur les Palestiniens, du moins pas en exposition publique, et si vous interrogez les libraires sur la Palestine et le génocide en cours, ils vous répondent qu’il n’y a pas grand- chose à montrer.

24/02/2024

RENÁN VEGA CANTOR
Éduquer après le génocide de Gaza

Le titre de ce texte paraphrase Éduquer après AuschwitzPDF, titre d’une conférence radiophonique donnée par le philosophe allemand Theodor Adorno en 1966 et publiée plus tard sous forme imprimée, dont les premières lignes se lisent comme suit : « Exiger qu’Auschwitz ne se reproduise plus jamais est l’exigence première de toute éducation. Elle précède tellement toutes les autres que je ne crois pas devoir ou pouvoir la justifier. Je ne peux pas comprendre qu’on s’en soit si peu soucié jusqu’à aujourd’hui. La justifier serait quelque peu monstrueux face à la monstruosité de ce qui s’est passé.  […] Discuter d’idéaux dans le domaine de l’éducation ne mène à rien face à cette exigence : plus jamais d’Auschwitz. Ce fut le type de barbarie contre laquelle se dresse toute éducation. »  Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une répétition de la barbarie génocidaire de la part d’Israël contre le peuple palestinien. Dans cet essai, l'historien colombien esquisse ce que pourraient et devraient être les orientations des éducateur·trices critiques animé·es par une éthique humaniste.

Traduit par  Fausto Giudice, Tlaxcala

 

11/02/2024

RENÁN VEGA CANTOR
La educación después del genocidio de Gaza

 

El título de este texto parafrasea a La educación después de Auschwitz, el título de una charla radiofónica que dio el filósofo alemán Theodor Adorno en 1966 y que luego se publicó en formato libro, en cuyas primeras líneas se dice: “La exigencia de que Auschwitz no se repita es la primera de todas en la educación. Hasta tal punto precede a cualquier otra que no creo deber ni poder fundamentarla. No acierto a entender que se haya dedicado tan poca atención hasta hoy. Fundamentarla tendría algo de monstruoso ante la monstruosidad de lo sucedido. […]. Cualquier debate sobre ideales de educación es vano e indiferente en comparación con este: que Auschwitz no se repita. Fue la barbarie, contra la que se dirige toda educación.” Hoy nos encontramos ante la repetición de la barbarie genocida contra el pueblo palestino por parte de Israel. El historiador colombiano esboza en este ensayo cuales podrían y deberían ser las orientaciones de l@s educador@s crític@s impulsados por una ética humanista.

 

 

17/11/2023

Colombia: President Petro, it is time to break relations with the genocidal Israeli regime!
Join the first 126 signatories to the petition

Translated by Fausto Giudice, Tlaxcala

  You can add your signature to the first 126 ones by clicking here 

Urgent appeal to the President of the Republic of Colombia Gustavo Petro Urrego

“So leave our country
Our land, our sea
Our wheat, our salt, our wounds
Everything, and leave
The memories of memory
O those who pass between fleeting words!”

Mahmud Darwish,
Those Who Pass Between Fleeting Words, 1988

17.11.2023



State of Palestine Street, Bogotá (inaugurated in September 2023)

 
Mr. President Gustavo Petro, friends and other recipients of this communication,

With alarm and anguish we are witnessing the vile genocide perpetrated by the Zionist State of Israel against the Palestinian people. In turn, the United States is complicit in such horror, has deployed its war apparatus to the ar zone and supports Netanyahu's government with weapons.

For decades, it has spent a fortune in arming Israel. This drama is not new, it is 75 years of ignominy since the very creation of this state. It is the aberrant disproportion of two powers raging against a small territory and its people.

Pain and indignation have seized us, the images reveal all the impiety exercised, they have even bombed hospitals and refugee centers causing to date more than ten thousand fatalities without counting the missing, most defenceless girls, boys and women, civilian population. We are seeing the destruction and the bleeding of a people in all its dimension.

Inevitably, repudiation of such ignominy has been expressed from different parts of the world. Massive demonstrations have been held in many cities. As of today, several countries have spoken out. In our case, we are encouraged by your courageous declarations, qualifying this barbarism of the State of Israel as what it is: a genocide, as well as a “cleansing” or continuous ethnic elimination for 75 years. You have pointed out that the Zionist regime has violated human rights, that it has ignored all UN resolutions. You have also condemned their inhumane actions, and this deserves great recognition from us. Colombia, as well as several other countries, has recalled its ambassadors for consultation. The Plurinational State of our sister country Bolivia has broken diplomatic and economic relations with the Israeli State.

Although there is a forceful pronouncement on your part, it is of greater scope, to ratify it, to take one more step; that step that advances among the smoke of bombs to say No more, from our country Colombia we do not condone it. For this reason and in the face of such a misfortune, President Gustavo Petro, we raise our petition, which arises from the heart of the feeling of popular sectors that voted for the Government of Change that you preside together with Francia Márquez. We also call on Colombians who read this communiqué to adhere to this clamor by signing the following petition:

We would like to request President Gustavo Petro, the immediate severance of diplomatic, economic and political relations with the State of Israel with the consequent expulsion from our territory of the diplomatic corps of said country and the cancellation and/or embargo on all contracts concerning military security systems and armaments.

It is imperative to cancel the agreement that absurdly and regrettably grants us the condition of “strategic partner” of NATO, given that our country has no geographical or political reason to belong to that organization. Both the existence of U.S. military bases in our territory and our membership in this military organization, which goes against world peace, not only threatens our sovereignty, but also places us as an ally of the U.S. military forces in the scenario of a possible war between foreign powers. Likewise, Colombia considers itself as a “non-aligned” country, which unfortunately is only possible in words, because in practice we are not, since we are a signatory country of those agreements with NATO and accept the existence of U.S. military bases in our territory, a situation that you fought against and denounced in other days. Asserting Colombia's sovereignty before the world and positioning our country as a territory of peace would constitute the ratification of your policy of total peace, not only for our territory but also for the planet, in accordance with your positioning as a world leader for global peace.

With sincere appreciation and consideration, the following Colombian persons, residing in Colombia and abroad, sign this petition:

Gloria Gaitán, social fighter and writer, daughter of the great leader Jorge Eliécer Gaitán.
 Hernando Calvo Ospina, writer, journalist, documentary filmmaker, Paris, France.
 Renán Vega Cantor, writer, researcher, university professor. Bogotá, Colombia.
Reinaldo Spitaletta, journalist, writer, columnist for El Espectador, Medellín, Colombia.
 
Daniel Libreros, research professor, Universidad Nacional, Bogotá, Colombia.
Victor de Currea-Lugo, physician, journalist, university professor, Bogotá, Colombia.
 Juan Manuel Arango, journalist, Noticiero Clarín, Colombia.
Blanca Merz, social leader, Hamburg, Germany.
Mauricio Vidales, poet and columnist, Hamburg, Germany.
Eleazar Plaza, writer, editor, director of Rosa Blindada Ediciones, Cali, Colombia.
 
Alberto Aguilera, historian, researcher specializing in Simón Bolívar, Cali, Colombia.
 
Juan Diego García, writer, Colombia.
 Matilde E. Trujillo U. freethinker, popular educator, Cali, Colombia.
 Luis Alfonso Mena, journalist, lawyer, historian, director of Periodismo Libre de Cali.
Ildebrando Arévalo, historian, international analyst, professor ESAP, Cali, Colombia.
 Luis Carlos Domínguez Prada, lawyer, writer, human rights defender, Bogotá, Colombia.
 Manuel Caicedo Paz, freethinker, socio-political activist, Cali, Colombia.
 José Urbano, documentary filmmaker, Cali, Colombia.
 Carlos Fuentes Delgado, metallurgical engineer, university professor, Cali, Colombia.
 Iván Enrique Chaves, health worker, pensioner, Cali, Colombia.
Harold Adolfo Ortíz Calero, magister in political science, doctor in philosophy, Cali, Colombia.
 Henry Montesdeoca, singer-songwriter, Cali, Colombia.
María Piedad Ossaba, independent journalist, director of La PLuma, Paris, France.
Mario Ossaba, painter, sculptor, Paris, France.
 Lilian Eugenia Gómez Álvarez, agronomist, PHD Biological Sciences, Medellín, Colombia.
 David López, jurist, director AIDHES, Switzerland.
 Álvaro Lopera, journalist and engineer, Colombia.
 Eliécer Jiménez Julio, journalist exiled in Geneva, Switzerland.
 Evelio Loayza, physician, human rights defender, CPDH, Cali, Colombia.
Alcides Lesmes, trade unionist, human rights defender, exiled from the UP, Valencia, Spain.
 José Manuel Gómez, UP political exile, Geneva, Switzerland.
Zoilo Angulo Ríos, agricultural engineer, PHD candidate, Valencia, Spain.
Nelson Restrepo Arango, lawyer, human rights defender, exiled, Madrid, Spain.
 
Jaime Jiménez García, historian, lawyer, Medellín, Colombia.
 Carlos Arturo Velandia, peace promoter, Medellín, Colombia.
Patricia Quintero, teacher exiled in Belgium.
André Veraart, pensioner, Belgium.
Cecilia Saavedra Ruiz, journalist, director of Zuma Qamana Cooperative, Bogotá, Colombia.
Rodrigo Vargas, human rights defender, CPDH, Cali, Colombia.
Heidy Rojas, project technologist, human rights defender, CPDH, Cali, Colombia.
Jovanny Rojas, human rights defender, demobilized FARC-EP peace signatory, Cali, Colombia.
Milton Luna, teacher, graduate in Chemistry, Cali, Colombia.
Elías Díaz, writer, Cali, Colombia.
 Diego Gil, writer, Cali, Colombia.
 Ana Ruth Mejía, architect, Cali, Colombia.
 Yamil Gutiérrez, philosopher, Cali, Colombia.
 Stella Jane Potes Cortés, artist, Cali, Colombia.
Jairo Ramírez Benjumea, social psychologist UNAD, Cali, Colombia.
 Pablo Angarita, actor, playwright, stage director, Cali, Colombia.
 Margarita María Aristizábal Ariza, anthropologist, Cali, Colombia.
 Hugo Sánchez, cultural manager, director of Café Cinema, Bogotá, Colombia.
Luna Vera, actress, cultural manager, artivist, Bogota, Colombia.
 Aleida Tabares Montes, actress, playwright, stage director, poet. Bogota, Colombia.
 María Catalina Hurtado, graduate in Social Sciences, Cali, Colombia.
 Clemencia Gálvez, literature teacher, poet. Cali, Colombia.
 José Figueroa Fernández, exiled in Brussels, Belgium.
 
María Fernanda Quintero, geographer, researcher Territorio y Población, Bogotá, Colombia.
 Miguel Hernández Chavarro, industrial engineer, Bogotá, Colombia.
Javier Meza Lagrancurth, petroleum engineer, Santa Marta, Colombia.
 Marco Alfredo Forero Parra, lawyer, Bogotá, Colombia.
 Luis Eduardo Agudelo Caro, pensioner, Bogotá, Colombia.
Eduardo Duplat Sanjuan, demobilized M19, Cúcuta, Colombia.
 Iván Bocanegra, mechanical engineer, Corinto, Colombia.
 Adolfo León Arciniegas Martínez, beekeeper, Palmira, Colombia.
 Mauricio Domínguez Caicedo, university professor, Cali, Colombia.
 Alfredo Martínez Vásquez, veterinarian and zootechnician, Cali, Colombia.
 
Francia Elena Prado Cedano, lawyer, Cali, Colombia.
Jorge Kujar, plastic artist, Cali, Colombia.
Jesús Alberto Gómez, architect, Cali, Colombia.
José Ramírez, M19 exile in Spain.
 Walter Tello, plastic artist, Cali, Cali, Colombia.
 Beatriz Eugenia Hurtado, plastic artist, Cali, Colombia.
 Marta Inés Hurtado, poet, Cali, Colombia.
Harrinson Riascos Torres, systems engineer, Hamburg, Germany.
Victor Edgar Vélez Giraldo, peasant artist, Palmira, Colombia.
 Edgar Aníbal Roa Zamora, social leader, Cali, Colombia.
Ángela María Quintero, psychologist, PhD University of Valencia, Spain.
Emely Marín, human rights lawyer, Valencia, Spain.
Willie Milton Hostos Álvarez, visual artist, Valencia, Spain.
 María Cristina Palacio, sociologist, public policy specialist, Manizales, Colombia.
 Gladys Giraldo, psychologist, Medellín, Colombia.
 Alba Nora Aristizábal, human rights lawyer, Manizales, Colombia.
 Amparo Mejía Arbeláez, sociologist, Manizales, Colombia.
David Marcelo Idarraga, publicist, Barcelona, Spain.
Pietro Alfonso Schiavo, soccer coach, Köln, Germany.
Sara García, economist, Valencia, Spain.
 Rafael Escobar, publicist, Cali, Colombia.
Anilsa Caicedo Salazar, lawyer, Universidad Nacional, Bogotá, Colombia.
Jairo Restrepo, freelance journalist, USA.
Juan Carlos García Rivera, anthropologist, Universidad Nacional, Bogotá, Colombia.
Miryam Christel, sociologist, Stuttgart, Germany.
 Gloria Mesa, graduate in English philology, pensioner, Manizales, Colombia.
María Carolina Estepa Becerra, lawyer, Bogotá, Colombia.
Juan Pablo Estupinan, lawyer, Bogotá, Colombia.
 Blanca Lucía Mera, attorney, Procuraduría, Bogotá, Colombia.
 Francia Elena Correa, psychologist, Manizales, Colombia.
 Luz Marina Cruz Pérez Cruz, psychologist, Pereira, Colombia.
María Emma Rodriguez Mosquera, social activist, Cali, Colombia.
 Johanna María López, head nurse, Medellín, Colombia.
 Beatriz del Socorro Escobar, lawyer, Medellín, Colombia.
 Silverio Mejía, artist, Manizales, Colombia.
 María Teresa Puerta Marín, social activist, Toronto, Canada.
 Oswaldo Quintero, lawyer, Pereira, Colombia.
 Claudia Patricia Gómez, social worker, Bogotá, Colombia.
Silvia Zuleta, social activist, Barcelona, Spain.
 Martha Isabel Povea de Caicedo, retired teacher, Armenia, Colombia.
Laura Vargas, administrative, Valencia, Spain.
 
Stella García, business administrator, Cali, Colombia.
 Patricia Duque, therapist in Traditional Oriental Medicine, Cali, Colombia.
 César A. Duque Córdoba, lawyer, public official, Cali, Colombia.
Yira Bolaños Arturo, reincorporation and reconciliation project coordinator, Cali Mayor's Office
Patricia González, business administrator, Cali, Colombia.
 Daniela Córdoba, professional in international business, Cali, Colombia.
 Silvia María Salazar Giraldo, lawyer, human rights defender, Cali, Colombia.
 Rosalba Hernández, independent trader, Cali, Colombia.
 Esperanza Cerón, physician, Cali, Colombia.
 Elizabeth Cubaque, popular leader, Ciudad Bolivar, Bogota, Colombia.
 Santiago Duque, worker, Cali, Colombia.
Ángela Liliana Mazuera León, psychologist, philosophy graduate, human rights defender, Cali, Colombia.
Pilar Orozco, psychologist, Cali, Colombia.
Lisandro Duque Naranjo, cineasta, columnista y escritor

 

Colombie : Président Petro, il est temps de rompre les relations avec le régime génocidaire israélien !
Rejoignez les 126 premiers signataires de la pétition


 Traduit par Fausto GiudiceTlaxcala

  Vous pouvez signer la pétition en cliquant ici 

Pétition urgente au Président de la République de Colombie Gustavo Petro Urrego

« Alors, sortez de notre terre
De notre terre ferme, de notre mer
De notre blé, de notre sel, de notre blessure
De toute chose, sortez
Des souvenirs de la mémoire
O vous qui passez parmi les paroles passagères »

Mahmoud Darwich, Passant parmi les paroles passagères

17/11/2023


Rue de l’État de Palestine, Bogotá (inaugurée en septembre 2023)

 
Monsieur le Président Gustavo Petro, chères et chers ami·es et autres destinataires de cette communication,

C'est avec inquiétude et angoisse que nous assistons à l'ignoble génocide perpétré par l'État sioniste d'Israël contre le peuple palestinien. Les USA, à leur tour, sont complices de cette horreur, ont déployé leur appareil de guerre dans la zone de guerre et soutiennent le gouvernement de Netanyahou en lui fournissant des armes.

Pendant des décennies, ils ont dépensé une fortune pour armer Israël. Ce drame n'est pas nouveau, ce sont 75 ans d'ignominie depuis la création même de cet Etat. C'est la disproportion aberrante de deux puissances qui s'acharnent sur un petit territoire et son peuple.

La douleur et l'indignation nous ont saisis, les images révèlent toute l'impiété exercée, ils ont même bombardé des hôpitaux et des centres de réfugiés causant à ce jour plus de dix mille morts sans compter les disparus, en grande majorité des filles, des garçons et des femmes sans défense, la population civile. Nous assistons à la destruction et au carnage d'un peuple dans toutes ses dimensions.

                           

Intervention de Jennifer Pedraza, la benjamine du Congreso (Parlement)

Inévitablement, des personnes de différentes parties du monde ont exprimé leur rejet d'une telle ignominie. Des manifestations de masse ont eu lieu dans de nombreuses villes. Aujourd'hui, plusieurs pays se sont exprimés. En ce qui nous concerne, nous sommes encouragés par vos déclarations courageuses, décrivant cette barbarie de l'État d'Israël comme ce qu'elle est : un génocide, ainsi qu'un “nettoyage” ou une élimination ethnique continue depuis 75 ans. Vous avez souligné que le régime sioniste a violé les droits humains, qu'il a ignoré toutes les résolutions de l'ONU. Vous avez également condamné leurs actions inhumaines, ce qui mérite une grande reconnaissance de notre part. La Colombie, comme plusieurs autres pays, a rappelé ses ambassadeurs pour consultation. L'État plurinational de notre pays frère, la Bolivie, a rompu ses relations diplomatiques et économiques avec l'État israélien.

Bien qu'il s'agisse d'une déclaration énergique de votre part, il est plus important de la ratifier, de faire un pas de plus : ce pas qui s'avance entre les fumées des bombes pour dire “Non, de fait, nous n'acceptons aucune collusion de la part de notre pays, la Colombie”. Pour cette raison et face à un tel malheur, Monsieur le Président Gustavo Petro, nous présentons notre pétition, qui vient du cœur des secteurs populaires qui ont voté pour le gouvernement de changement que vous présidez avec Francia Márquez. Nous appelons également les Colombien·nes qui lisent ce communiqué à se joindre à cette clameur en signant la pétition suivante :

Nous demandons, Monsieur le Président Gustavo Petro, la rupture immédiate des relations diplomatiques, économiques et politiques avec l'État d'Israël, avec pour conséquence l'expulsion de notre territoire du corps diplomatique de ce pays et l'annulation et/ou l'embargo sur tous les contrats concernant les systèmes de sécurité militaire et les armements.

Nous développons d'autres considérations connexes : il est impératif d'annuler l'accord qui, de manière absurde et regrettable, nous accorde le statut de “partenaire stratégique" de l'OTAN, étant donné que notre pays n'a aucune raison géographique ou politique d'appartenir à cette organisation. L'existence de bases militaires usaméricaines sur notre territoire et notre adhésion à cette organisation militaire, qui va à l'encontre de la paix mondiale, non seulement menacent notre souveraineté, mais nous placent également en tant qu'allié des forces militaires usaméricaines dans le scénario d'une éventuelle guerre entre puissances étrangères. La Colombie se considère également comme un pays “non aligné”, ce qui n'est malheureusement possible qu'en paroles, car dans la pratique nous ne le sommes pas, étant signataires de ces accords avec l'OTAN et acceptant l'existence de bases militaires usaméricaines sur notre territoire, une situation que vous avez combattue et dénoncée en d’autres tmps. Affirmer la souveraineté de la Colombie devant le monde et positionner notre pays comme un territoire de paix constituerait la ratification de votre politique de paix totale, non seulement pour notre territoire mais aussi pour la planète, conformément à votre position de leader mondial pour la paix dans le monde.

Les personnes colombiennes ci-dessous, résidant en Colombie et à l'étranger, signent cette pétition en vous adressant l’expression de notre appréciation et considération sincère :

Gloria Gaitán, combattante sociale et écrivaine, fille du grand dirigeant Jorge Eliécer Gaitán (assassiné en 1948)
 Hernando Calvo Ospina, écrivain, journaliste, réalisateur de documentaires, Paris, France
 Renán Vega Cantor, écrivain, chercheur, professeur d'université. Bogota, Colombie
Reinaldo Spitaletta, journaliste, écrivain, chroniqueur à El Espectador, Medellín, Colombie
 Daniel Libreros, professeu-chercheur, Universidad Nacional, Bogotá, Colombie
Victor de Currea-Lugo, médecin, journaliste, professeur d'université, Bogota, Colombie
 Juan Manuel Arango, journaliste, journal Clarín, Colombie
Blanca Merz, conseillère municipale, Altona, Hambourg, Allemagne.
Mauricio Vidales, poète et chroniqueur, Hambourg, Allemagne.
Eleazar Plaza, écrivain, éditeur, directeur de Rosa Blindada Ediciones, Cali, Colombie
 Alberto Aguilera, historien, chercheur spécialiste de Simón Bolívar, Cali, Colombie
 Juan Diego García, écrivain, Colombie
 Matilde E. Trujillo U., libre-penseuse, éducatrice populaire, Cali, Colombie
Luis Alfonso Mena, journaliste, avocat, historien, directeur de Periodismo Libre Cali.
Ildebrando Arévalo, historien, analyste international, professeur ESAP, Cali, Colombie
 Luis Carlos Domínguez Prada, avocat, écrivain, défenseur des droits humains, Bogota, Colombie
 Manuel Caicedo Paz, libre penseur, activiste sociopolitique, Cali, Colombie
 José Urbano, réalisateur de documentaires, Cali, Colombie
 Carlos Fuentes Delgado, ingénieur métallurgiste, professeur d'université, Cali, Colombie
 Iván Enrique Chaves, travailleur de la santé, retraité, Cali, Colombie
Harold Adolfo Ortíz Calero, magister en sciences politiques, docteur en philosophie, Cali, Colombie
 Henry Montesdeoca, auteur-compositeur-interprète, Cali, Colombie
María Piedad Ossaba, journaliste indépendante, directrice de La PLuma, Paris, France.
Mario Ossaba, peintre, sculpteur, Paris, France.
 Liliam Eugenia Gómez Álvarez, agronome, Docteure en Sciences biologiques, Medellín, Colombie
 David López, juriste, directeur de AIDHES, Suisse.
 Álvaro Lopera, journaliste et ingénieur, Medellín, Colombie
 Eliécer Jiménez Julio, journaliste en exil à Genève, Suisse.
 Evelio Loayza, médecin et défenseur des droits humains, CPDH, Cali, Colombie
Alcides Lesmes, syndicaliste, défenseur des droits humains, exilé de l'Union Patriotique, Valence, Espagne.
 José Manuel Gómez, exilé politique de l'UP, Genève, Suisse.
Zoilo Angulo Ríos, agronome, doctorant, Valence, Espagne.
Nelson Restrepo Arango, avocat, défenseur des droits humains, exilé, Madrid, Espagne.
 Jaime Jiménez García, historien, avocat, Medellín, Colombie
 Carlos Arturo Velandia, promoteur de paix, Medellín, Colombie
Patricia Quintero, enseignante en exil en Belgique.
André Veraart, retraité, Belgique.
Cecilia Saavedra Ruiz, journaliste, directrice de la coopérative Zuma Qamana, Bogota, Colombie
Rodrigo Vargas, défenseur des droits humains, CPDH, Cali, Colombie
Heidy Rojas, technologue de projet, défenseure des droits humains, CPDH, Cali, Colombie
Jovanny Rojas, défenseur des droits humains, combattant démobilisé, signataire de l’accord de paix des FARC-EP, Cali, Colombie
Milton Luna, enseignant, diplômé en chimie, Cali, Colombie
Elías Díaz, écrivain, Cali, Colombie
 Diego Gil, écrivain, Cali, Colombie
 Ana Ruth Mejía, architecte, Cali, Colombie
 Yamil Gutiérrez, philosophe, Cali, Colombie
 Stella Jane Potes Cortés, artiste, Cali, Colombie
Jairo Ramírez Benjumea, psychologue social UNAD, Cali, Colombie
 Pablo Angarita, acteur, dramaturge, metteur en scène, Cali, Colombie
 Margarita María Aristizábal Ariza, anthropologue, Cali, Colombie
 Hugo Sánchez, gestionnaire culturel, directeur du Café Cinema, Bogotá, Colombie
Luna Vera, actrice, gestionnaire culturelle, activiste, Bogota, Colombie
 Aleida Tabares Montes, actrice, dramaturge, metteur en scène, poètesse. Bogota, Colombie
 María Catalina Hurtado, licenciée en sciences sociales, Cali, Colombie
 Clemencia Gálvez, professeure de littérature, poètesse. Cali, Colombie
 José Figueroa Fernández, vidéaste, exilé à Bruxelles, Belgique.
 María Fernanda Quintero, géographe, chercheuse Territorio y Población, Bogotá, Colombie
 Miguel Hernández Chavarro, ingénieur industriel, Bogota, Colombie
Javier Meza Lagrancurth, ingénieur pétrolier, Santa Marta, Colombie
 Marco Alfredo Forero Parra, avocat, Bogota, Colombie
 Luis Eduardo Agudelo Caro, retraité, Bogota, Colombie
Eduardo Duplat Sanjuan, combattant démobilisé du M19, Cúcuta, Colombie
 Iván Bocanegra, ingénieur en mécanique, Corinto, Colombie
 Adolfo León Arciniegas Martínez, apiculteur, Palmira, Colombie
 Mauricio Domínguez Caicedo, professeur d'université, Cali, Colombie
 Alfredo Martínez Vásquez, médecin vétérinaire, Cali, Colombie
 Francia Elena Prado Cedano, avocate, Cali, Colombie
Jorge Kujar, artiste plasticien, Cali, Colombie
Jesús Alberto Gómez, architecte, Cali, Colombie
José Ramírez, exilé du M19 en Espagne.
 Walter Tello, artiste, Cali, Cali, Colombie
 Beatriz Eugenia Hurtado, artiste, Cali, Colombie
 Marta Inés Hurtado, poète, Cali, Colombie
Harrinson Riascos Torres, ingénieur système, Hambourg, Allemagne.
Victor Edgar Vélez Giraldo, artiste paysan, Palmira, Colombie
 Edgar Aníbal Roa Zamora, dirigeant social, Cali, Colombie
Ángela María Quintero, psychologue, Dr. de l’Université de Valence, Espagne.
Emely Marín, avocate spécialisée dans les droits humains, Valence, Espagne.
Willie Milton Hostos Álvarez, artiste visuel, Valence, Espagne.
 María Cristina Palacio, sociologue, spécialiste des politiques publiques, Manizales, Colombie
 Gladys Giraldo, psychologue, Medellín, Colombie
 Alba Nora Aristizábal, avocate spécialisée dans les droits humains, Manizales, Colombie
 Amparo Mejía Arbeláez, sociologue, Manizales, Colombie
David Marcelo Idarraga, publicitaire, Barcelone, Espagne.
Pietro Alfonso Schiavo, entraîneur de football, Cologne, Allemagne.
Sara García, économiste, Valence, Espagne.
 Rafael Escobar, publicitaire, Cali, Colombie
Anilsa Caicedo Salazar, avocate, Universidad Nacional, Bogotá, Colombie
Jairo Restrepo, journaliste indépendant, USA
Juan Carlos García Rivera, anthropologue, Universidad Nacional, Bogotá, Colombie
Miryam Christel, sociologue, Stuttgart, Allemagne.
 Gloria Mesa, licenciée en philologie anglaise, retraitée, Manizales, Colombie
María Carolina Estepa Becerra, avocate, Bogotá, Colombie
Juan Pablo Estupinan, avocat, Bogota, Colombie
 Blanca Lucía Mera, avocate, Procuraduría, Bogota, Colombie
 Francia Elena Correa, psychologue, Manizales, Colombie
 Luz Marina Cruz Pérez Cruz, psychologue, Pereira, Colombie
María Emma Rodriguez Mosquera, activiste sociale, Cali, Colombie
 Johanna María López, infirmière en chef, Medellín, Colombie
 Beatriz del Socorro Escobar, avocate, Medellín, Colombie
 Silverio Mejía, artiste, Manizales, Colombie
 María Teresa Puerta Marín, activiste sociale, Toronto, Canada.
 
Oswaldo Quintero, avocat, Pereira, Colombie
 Claudia Patricia Gómez, assistante sociale, Bogota, Colombie
Silvia Zuleta, activiste sociale, Barcelone, Espagne.
 
Martha Isabel Povea de Caicedo, enseignante à la retraite, Armenia, Colombie
Laura Vargas, employée, Valence, Espagne.
 Stella García, administratrice d'entreprise, Cali, Colombie
 Patricia Duque, thérapeute en médecine traditionnelle orientale, Cali, Colombie
 César A. Duque Córdoba, avocat, fonctionnaire, Cali, Colombie
Yira Bolaños Arturo, coordinatrice du projet de réintégration et de réconciliation, bureau du maire de Cali.
Patricia González, administratrice d'entreprise, Cali, Colombie
 Daniela Córdoba, professionnelle du commerce international, Cali, Colombie
 Silvia María Salazar Giraldo, avocate, défenseur des droits humains, Cali, Colombie
 Rosalba Hernández, commerçante indépendante, Cali, Colombie
 Esperanza Cerón, médecin, Cali, Colombie
 Elizabeth Cubaque, dirigeante populaire, Ciudad Bolivar, Bogota, Colombie
 Santiago Duque, ouvrier, Cali, Colombie
Ángela Liliana Mazuera León, psychologue, diplômée en philosophie, défenseure des droits humains, Cali, Colombie
Pilar Orozco, psychologue, Cali, Colombie
Lisandro Duque Naranjo, cinéasta, chroniqueur et écrivain