24/09/2021

MILENA RAMPOLDI
Afghanistan, a Muslim mosaic society

Milena Rampoldi, ProMosaik, 22/8/2021

Afghanistan is an Islamic society, a mosaic of numerous cultures, languages, ethnic groups, and dialects. It is a land rich in natural resources, which is why Afghanistan is the target of foreign empires that want to control this wealth. When these "empires" withdraw, radical groups inside the country take control. That happened after the fall of the Soviet Union, and it is happening again today after the U.S. empire left.

 

 

The “Taliban”, who with no official authority call themselves representatives of Orthodox Islam, are only one small group of this Afghan mosaic, an ethnic, nationalist movement of the Pashtuns that took state power during the post-Soviet power vacuum. Thanks to links with arms dealers and smuggling networks, the group has managed to expand its power. If we look at where the so-called “Taliban” run their centres of power and then examine where the country's mineral resources are to be found, we understand some aspects of this situation, but not everything.

The manipulation of Islam by the “Taliban” and the West’s ignorance of and hostility to Islam together led to the demonization of Islam as a worldview and a way of life. The West posed as the “liberator” of Muslim women in Afghanistan and declared war on the “Taliban” in the name of the liberation of women. What the U.S. empire wants in Afghanistan, however, is control of the mineral resources and -- why not? -- also of the white gold from poppies. 

La machine à tuer télécommandée : comment le Mossad israélien a assassiné à distance le scientifique iranien Mohsen Fakhrizadeh

Eric Schmitt, Julian E. Barnes et Adam Goldman ont contribué à ce reportage
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala 

Les agents israéliens voulaient tuer le principal scientifique nucléaire iranien depuis des années. Puis ils ont trouvé un moyen de le faire sans la présence d'agents sur place.

 

Mohsen Fakhrizadeh, le père du programme nucléaire iranien, gardait un profil bas, et les photos de lui étaient rares. Cette photo est apparue sur des affiches de martyrs après sa mort. Photo : Arash Khamooshi pour le New York Times

Le plus grand scientifique nucléaire iranien s'est réveillé une heure avant l'aube, comme il le faisait presque tous les jours, pour étudier la philosophie islamique avant de commencer sa journée.

 Cet après-midi-là, lui et sa femme quittent leur maison de vacances au bord de la mer Caspienne et se rendent dans leur maison de campagne à Absard, une ville bucolique à l'est de Téhéran, où ils ont prévu de passer le week-end.

Les services de renseignement iraniens l'avaient averti d'un possible complot d'assassinat, mais le scientifique, Mohsen Fakhrizadeh, l'avait balayé d'un revers de main.

Convaincu que M. Fakhrizadeh dirigeait les efforts de l'Iran pour fabriquer une bombe nucléaire, Israël voulait le tuer depuis au moins 14 ans. Mais il y avait eu tant de menaces et de complots qu'il n'y prêtait plus guère attention.

Malgré sa position éminente dans l'establishment militaire iranien, M. Fakhrizadeh voulait vivre une vie normale. Il avait envie de petits plaisirs domestiques : lire de la poésie persane, emmener sa famille au bord de la mer, faire des promenades à la campagne.

Et, passant outre les conseils de son équipe de sécurité, il se rendait souvent à Absard dans sa propre voiture au lieu de se faire conduire par ses gardes du corps dans un véhicule blindé. C'était une grave violation du protocole de sécurité, mais il a insisté.

Ainsi, peu après midi, le vendredi 27 novembre, il s'est glissé au volant de sa berline Nissan Teana noire, sa femme sur le siège passager à ses côtés, et a pris la route.

 
Jugal K. Patel

Une cible insaisissable

Depuis 2004, lorsque le gouvernement israélien a ordonné à son agence de renseignement étrangère, le Mossad, d'empêcher l'Iran d'obtenir des armes nucléaires, celle-ci a mené une campagne de sabotage et de cyberattaques contre les installations iraniennes d'enrichissement du combustible nucléaire. Le Mossad a également éliminé méthodiquement les experts censés diriger le programme d'armement nucléaire de l'Iran.

Depuis 2007, ses agents ont assassiné cinq scientifiques nucléaires iraniens et en ont blessé un autre. La plupart des scientifiques travaillaient directement pour M. Fakhrizadeh sur ce que les responsables des services de renseignement israéliens considèrent comme un programme secret de construction d'une ogive nucléaire, notamment pour surmonter les difficultés techniques considérables que pose la fabrication d'une ogive suffisamment petite pour être montée sur un des missiles à longue portée iraniens.

Les agents israéliens ont également tué le général iranien chargé du développement des missiles et 16 membres de son équipe.

23/09/2021

La crisis de los refugiados afganos está a punto de estallar

F.M. Shakil, Asia Times, 17/9/2021
Traducido del inglés por Sinfo Fernández, Tlaxcala

F.M. Shakil es un periodista independiente afincado en Peshawar y Secretario General de la Cámara de Comercio e Industria de Khyber Pakhtunkhwa, Pakistán. @faq1955

Los países vecinos no quieren más refugiados, especialmente los permanentes; las condiciones de los campos son lamentables.


Peshawar.- Ninguno de los países vecinos de Afganistán está dispuesto a acoger a los refugiados y desplazados internos afganos, a pesar de que el Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo (PNUD) advierte que el 97% de la población afgana corre el riesgo de caer en la pobreza y el hambre.

La agencia de la ONU advierte que Afganistán se acerca a un colapso total debido a “la congelación de las reservas de divisas, el desplome de las finanzas públicas, la creciente presión sobre el sistema bancario y el aumento de la pobreza acentuado por la persistente sequía, la pandemia de la covid-19 y la agitación causada por la actual transición política”.

El mes pasado, un gran número de afganos, que temían la represión talibán, se agolpó en la frontera de Spin Boldak con la agitada provincia pakistaní de Baluchistán. Sin embargo, las autoridades pakistaníes y talibanes no estaban dispuestas a permitirles el paso seguro a pesar de que se avecinaba una crisis humanitaria. En su lugar, el gobierno pakistaní sugirió que el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR) mantuviera campamentos en el lado afgano de la frontera para esos nuevos refugiados.


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ANTONIO MAZZEO
Business first! Regeni e Zaki non contano: altra fornitura di elicotteri di Leonardo all’ Egitto

Antonio Mazzeo, Africa ExPress, 19/9/2021

Patrick Zaki? Giulio Regeni? Non contano. Le dichiarazioni di solidarietà, di indignazione per la detenzione del primo e l’omicidio del secondo non scalfiscono di un millimetro il rapporto di collaborazione tra l’Italia e l’Egitto e il business delle armi continua imperterrito (come per altro quello del petrolio).  L’ultimo affare riguarda una partita di elicotteri operativi al 100 per cento.

Si tratta di velivoli multiruolo AW149 che l’italiana Leonardo (ex Finmeccanica) ha venduto alle forze armate della Repubblica Araba d’Egitto. In un tweet pubblicato il 23 luglio scorso dalla Marina militare egiziana è immortalato uno di questi veicoli mentre decolla dalla nave d’assalto anfibia ENS Gamal Abdel Nasser, nel corso di un’esercitazione militare svolta a largo della mega-base navale “Gargoub”, a 255 km ad ovest di Alessandria d’Egitto, quasi al confine con la Libia, inaugurata a inizio luglio dal presidente-maresciallo Abdel Fattah al-Sisi.

Elicottero AgustaWestland AW149

Grazie al dislocamento dei nuovi elicotteri di Leonardo a bordo della ENS Gamal Abdel Nasser, l’Egitto diventa il primo paese del continente africano e del Medio oriente a disporre di una portaelicotteri che consentirà una proiezione militare e di pronto intervento nel Mediterraneo, nel Golfo di Aden e nel Mar Arabico. Nelle intenzioni del Comando generale della Marina egiziana, l’unità da guerra con i suoi AW149 sarà assegnata proprio alla base di Gargoub (10 milioni di metri quadri d’estensione), dotata di un molo lungo 1.000 metri, hangar per elicotteri, depositi munizioni e numerose infrastrutture addestrative.

L’installazione è stata denominata 3 Aprile, il giorno del 2013 in cui il generale Al Sisi rovesciò con un colpo di stato l’allora presidente Mohamed Morsi a capo del partito dei Fratelli Musulmani.

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GIDEON LEVY
Je persiste et signe : Oui, ces Palestiniens sont des combattants de la liberté

Gideon Levy , Haaretz, 23/9/2021
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala 

Leurs fins sont-elles justes ? Il n'y a rien de plus juste. Les moyens qu'ils adoptent pour les atteindre sont-ils criminels, cruels et choquants ? Certainement.

Le nom de Raed Youssef Jadallah ne signifie rien pour les Israéliens. C'était un homme ordinaire - un jardinier de 39 ans et père de quatre jeunes enfants. Ce sont exactement les mêmes mots par lesquels mon collègue, Josh Breiner, a commencé son article d'opinion « Des assassins, pas des combattants de la liberté » (Haaretz en hébreu, 20 septembre). Seulement, au lieu de Raed Jadallah, il écrivait sur Samuel Milshevsky, dont le nom, notait-il, ne dit rien à la plupart des Israéliens.

Des femmes palestiniennes font le deuil de Raed Jadallah, le 1er septembre 2021. Photo : Majdi Mohammed/AP

21/09/2021

XAN SMILEY
Pas de regrets
L’histoire extraordinaire de George Blake, l’agent double britannique qui croyait au communisme

Xan Smiley, The New York Review of Books, 23/9/2021
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala 

Xan Smiley (1949), ancien correspondant à Moscou et à Washington, est journaliste à l’hebdomadaire britannique The Economist, où il a dirigé la rubrique Europe puis Afrique et Moyen-Orient avant de devenir rédacteur en chef. Son père, le Colonel David Smiley, a fait partie du Special Operations Executive pendant la 2ème Guerre mondiale, puis du MI6, les services secrets militaires de Sa Majesté.

George Blake était peut-être le plus efficace mais aussi le plus énigmatique des nombreux espions britanniques et usaméricains qui ont servi l'Union soviétique.




Livre recensé :
Spies,Lies, and Exile: The Extraordinary Story of Russian Double Agent George Blake [Espions, mensonges et exil : L'histoire extraordinaire de l'agent double russe George Blake]
par Simon Kuper

New Press, 278 pages, 27,99 $.

De tous les nombreux espions britanniques et usaméricains qui ont servi l'Union soviétique, George Blake était sans doute le plus intrigant et certainement l'un des plus efficaces : il a trahi des centaines d'agents dans les années 1950, dont beaucoup travaillaient pour l'Ouest en Allemagne de l'Est. Condamné à quarante-deux ans de prison après avoir été démasque en 1961, il s'est évadé d'une prison londonienne cinq ans plus tard et a passé le reste de sa vie à Moscou, où il est mort l'année dernière, le lendemain de Noël, à l'âge de quatre-vingt-dix-huit ans. Il était également l'un des espions soviétiques les moins compréhensibles et les moins connus, surtout comparé aux Cambridge Five, qui fascinent toujours un public plus large d'aficionados de l'espionnage. Selon Simon Kuper, Blake se considérait comme "un homme heureux". Pourtant, les raisons qui l'ont poussé à changer de camp restent une énigme, que Spies, Lies, and Exile cherche à résoudre.

 

George Blake et son chien, Liousha, devant sa datcha près de Moscou, qui a été fournie par le KGB en reconnaissance de ses services, 2012. Photo Simon Kuper

 

Bien que Kuper offre peu de nouvelles révélations, il sonde subtilement la psyché de Blake, couvre sa vie de manière experte et pose toutes les bonnes questions - en particulier dans un dialogue de trois heures avec Blake en 2012, qu'il avait promis de ne pas publier avant la mort de l'espion. Kuper espérait que leurs expériences similaires de bourlingueurs cosmopolites amèneraient le rusé Blake à un rapport plus détendu et plus expansif avec son interlocuteur. Ils partageaient également un héritage juif, dans le cas de Blake par l'intermédiaire de son père, qui était né à Constantinople. L'écrivain et l'espion à la retraite étaient tous deux d'origine néerlandaise et britannique, et Blake préférait mener leur entretien à cœur ouvert en néerlandais, leur langue maternelle.

LUDOVIC LAMANT
Riders “uberizzati” tutti dipendenti: in Spagna la legge scuote le piattaforme

Ludovic Lamant, Mediapart.fr, 20/9/2021
Originale
Tradotto dal francese da
Fausto Giudice, Tlaxcala 


Ludovic Lamant è un giornalista francese che lavora per il sito web di notizie Mediapart, di cui è stato corrspondente a Bruxelles dal 2012 al 2017. Ha pubblicato una guida dell'Argentina (La Découverte, 2011), un saggio sulla nuova politica spagnola (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) e un altro sull'architettura del quartiere europeo di Bruxelles, rivelando le crisi del continente (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).

 

In vigore da agosto, un testo del governo di Pedro Sánchez, che potrebbe essere un esempio per l'Europa, impone a Uber Eats e Glovo di pagare un salario ai loro dipendenti. Alcuni riders trovano la legge troppo timida. E le compagnie di consegna stanno cercando una via d'uscita.

Barcellona (Spagna) - Per la prima volta nel continente europeo, la Spagna ha adottato una "legge per i riders". Questa legge, in vigore da metà agosto, sta scuotendo il mondo delle piattaforme di consegna. "L'applicazione del diritto del lavoro non è facoltativa", ha detto la ministra del Lavoro, Yolanda Díaz, annunciata come succeditrice di Pablo Iglesias per rappresentare la sinistra critica nelle prossime elezioni, nella sua difesa del testo al Congresso.

Un rider di Glovo a Barcellona il 6 novembre 2020. Foto Albert Llop / NurPhoto via AFP

"Nessun paese al mondo ha osato legiferare su questo tema fino ad ora, siamo all'avanguardia", ha insistito la comunista galiziana, prima di aggiungere: "Non possiamo vendere la nostra anima ai nostri computer portatili o ai nostri telefoni, non vogliamo capi che ci gridano contro, né dispositivi elettronici che ci puniscono".

Il testo mira a porre fine all'uso di presunti lavoratori autonomi nel settore, introducendo nel codice del lavoro una "presunzione di status salariale", a beneficio di qualsiasi persona che distribuisce "qualsiasi bene di consumo o merce" al servizio di una società che organizza il lavoro "attraverso una piattaforma digitale". Glovo, Deliveroo e Uber Eats hanno avuto tre mesi di tempo dopo l'adozione del testo in maggio per conformarsi.

Per la deputata di Unidas Podemos Idoia Villanueva, questo testo, che ha il valore di un modello, potrebbe aprire la strada a una direttiva europea: “Questa è una buona notizia, un passo necessario, anche se non è sufficiente”, ha detto a Mediapart. È una prima reazione all'uberizzazione delle nostre economie, il che significa che, sotto la maschera della modernità, queste piattaforme non rispettano i diritti fondamentali dei lavoratori”.

La legge, descritta come pionieristica dai suoi ideatori, è lontana dal far contenti tutti tutti. Ha diviso il governo di coalizione - tra un'ala socialista più moderata e il polo Unidas Podemos - ha fatto infuriare l'estrema destra di Vox, che ha denunciato l'introduzione di nuove barriere al lavoro, e ha fatto arrabbiare le piattaforme - Deliveroo ha lasciato la Spagna - ma non ha soddisfatto nemmeno tutti i sindacati e i collettivi.

Abbiamo incontrato Nuria Soto, 27 anni, a Barcellona all'inizio di settembre. Mentre lavorava per Deliveroo per finanziare i suoi studi universitari, questa catalana ha partecipato alle prime proteste e scioperi nell'ora di punta del 2016. Dopo essere stata licenziata dal suo datore di lavoro, ha fondato un collettivo, Riders por derechos, che inizialmente ha agito come un sindacato informale all'interno delle piattaforme, prima di diventare una delle voci più forti nella protesta attuale.

“Alcuni l'hanno definita una rivoluzione. Sì, forse, ma gliel'abbiamo reso facile, perché abbiamo avuto una lunga battaglia nei tribunali, e avevamo già vinto 50 sentenze... Dato questo record, sono convinta che avremmo potuto avere qualcosa di molto più ambizioso”, dice Nuria Soto.