21/06/2021

در افغانستان پسا آمریکایی بر طبل های برادر کشی تندتر می کوبند

سلمان رفیع شیخ ,Asia Times  2021/06/13,

بفارسی از حمید بهشتی

           

جنگ داخلی افغانستان گام نهادن به مرحله تازه ای از عدم ثبات است، زیرا سرداران جنگی و مجاهدین دوباره به صحنه می آیند تا در مقابل حملات طالبان مقاومت نمایند

 

بقایای دو سوء قصد انفجار بمب در کابل که به کشته شدن 7 تن انجامید. 12 ژوئن 2021 – تصویر: خدائی بردی سادات / AFP به واسطگی آژانس آنادولو

 

در حالیکه نیروهای آمریکایی و ناتو زودتر از آنچه انتظارش می رفت افغانستان را ترک می گویند، خشونت در منطقه اوج گرفته و می تواند پیش درآمدی برای جنگی بزرگتر باشد.

 بسیاری بر این باورند که طالبان از خلعی که برون رفت نیروهای آمریکا و ناتو بجای می گذارد بهره برداری مینماید تا کنترل کابل را بدست گیرد و دوباره امارتی اسلامی بوجود آورد، نظیر آنچه آمریکا پس از حمله در سال 2001 سلب قدرت نموده بود.

 در سه روز اول ماه ژوئن دستکم 64 تن از نیروهای امنیتی افغانستان و 26 تن غیرنظامی در حملات طالبان کشته شدند. اکثر کشته شدگان در دوم ژوئن در ایالت لنگرهار در حملات طالبان جان سپردند.

 دستکم 40 تن از نیروهای امنیتی هنگامیکه چندین قرارگاه امنیتی و یک پایگاه نظامی به دست جنگندگان طالبان افتاد کشته شدند.

 فتوحات طالبان در میادین جنگی که به سرعت وسعت می یابند دلیل قاطعی است برای اینکه نظامیان آمریکا و ناتو برنامه خروج خود را بسیار تسریع نموده اند. آنها ظاهراً نمی خواهند به جنگ اوج گیرنده ای کشیده شوند که از مناطق دور افتاده کوهستانی به داخل شهرها رسوخ می نماید.

 از مناطق به شهرها

بر اساس گزارشات مطبوعات تا کنون بیش از نیمی از نیروهای آمریکا افغانستان را ترک کرده اند و اکثر آنها تا 4 ژوئیه از آنجا خواهند رفت، بسیار زودتر از تاریخ اعلام شده در 11 سپتامبر.

نتیجه انتخابات 1400

نام نویسنده محفوظ است

29 خرداد 1400

 


دوستی که تشویقش کرده بودم در انتخابات شرکت کند پس از اعلام نتیجه انتخابات نوشت: "متاسفانه رأی دادن نتیجه نداشت!"

در پاسخ به ایشان نوشتم: "میفرمائید نتیجه نداشت، ولی به نظر من نتیجه  شرم آوری داشت! با انتخاب آقای رئیسی که همه می دانند در مسئولیت اعدام های سال 1367 سهیم بوده است، به نظر کسانی که ایشان را انتخاب کرده اند احکام اعدام ایشان اهمتی ندارد و از آن چشم پوشی کرده اند. در واقع این گروه از مردم، در افکار و قلوب خویش روی این کشتارها پرده کشیده و آن را پوشانده اند. به همین جهت به نظر من نتیجه این انتخابات یک نوع پوشاندن نقش ایشان در آن قتل هاست.

بسیاری از آن اعدام شدگان زمان محکومیت خود را در زندان ها سپری کرده بودند و یک هفته یا یک ماه بعد قرار بوده آزاد شوند. مادران، پدران، همسران و فرزندانشان در انتظار آزادی آنان بوده اند. به قول آقای اکبر گنجی، آقای خمینی که خود در آن ایام به سختی از بیماری سرطان رنج  می کشیده و احتمالا به این خاطر از نظر روحی هم وضعیت مناسبی نداشته است، تحت تأثیر برخی نزدیکان خود بر اعدام آن زندانیان اصرار داشته اند. در نهایت هیئتی شامل آقای رئیسی می پذیرند ترتیب اینکار را بدهند. جای تأمل دارد چه کسانی به آقای خمینی برای اینکار اصرار کرده اند و جا دارد با توجه به اصل "لا تزروا وازرة وزراً اخری" از خود بپرسیم مسئولیت آقای رئیسی در اینکار چه قدر است. همچنین، برگزیدن ایشان به ریاست جمهوری با این استدلال که از جانب شورای نگهبان قابل انتخاب معرفی شده اند ابعاد موضوع را پیچیده تر می کند.

من همواره از خود پرسیده ام آیا در جنایات جرج دبلیو بوش در عراق و افغانستان مردمی که او را برای بار دوم نیز انتخاب کردند در مسئولیت او سهیم نبوده اند و شریک جرم او به حساب نمی آیند؟ به ویژه با در نظر گرفتن این نکته که بوش رئیس جمهور آمریکائیانی که او را انتخاب نکرده بودند نیز هست. نظیر این پرسش در مورد ما نیز مصداق دارد. به این معنی که انتخاب آقای رئیسی به ریاست جمهوری، ملت ما را به خاطر بی توجهی به اعدام های سال 67 در این مسئولیت سهیم ساخته است و به همین خاطر بنده و شما نیز به عنوان جزئی از ملت اکنون در این مسئولیت سهیم هستیم- حتّا اگر ما ایشان را انتخاب نکرده باشیم.

عماد حجاج  

 

La junte birmane vend des ressources à ses voisins en échange de « légitimité »

Lin Htet Myat, The Irrawaddy, 15/6/2021
Traduit par Fausto Giudice

Lin Htet Myat est un analyste birman des politiques publiques, focalisé sur la gouvernance économique et les projets de partenariat public-privé au Myanmar.

Depuis le coup d'État du 1er  février contre le gouvernement élu de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), l'armée du Myanmar (également connue sous le nom de Tatmadaw) s'est heurtée à des manifestations publiques nationales inattendues et au Mouvement de désobéissance civile (MDC) des fonctionnaires. Ces manifestations ont perturbé l'économie et le secteur public, poussant le pays au bord de l'effondrement de l'État et de la guerre civile. Aujourd'hui, le Conseil d'administration de l'État (SAC) de la junte tente de stabiliser la situation en vendant les ressources du pays à ses voisins amis, la Chine et la Thaïlande.

Des Karens se rassemblent pour s'opposer à la construction de barrages sur la rivière Salween, dont le barrage de Hatgyi, à Hpapun, dans l'État Karen, le 14 mars.

Lors de son voyage dans l'État Karen le 31 mai, le chef de la junte, le généralissime Min Aung Hlaing, a annoncé un plan visant à reprendre le projet controversé du barrage de Hatgyi pour la production d'électricité. Les promoteurs du projet sont l'Autorité de production d'énergie de Thaïlande (EGAT), Sino-hydro, IGE Company Limited, qui appartient au frère de l'actuel commandant en chef de la marine, et le ministère de l'Énergie et de l'Électricité (MOEE). Le barrage est situé dans une zone de conflit de l'État Karen où des combats ont récemment éclaté entre l'armée du Myanmar et des brigades de l'Armée de libération nationale karen (KNLA), la branche armée de l'Union nationale karen (KNU).

20/06/2021

Marcha por la libertad del pueblo saharaui: el diario El País hizo mutis

SR. DEFENSOR DEL LECTOR

EL PAÍS

MADRID

Estimado Defensor:

El pasado día 18 llegó a Madrid la Marcha por la Libertad del Pueblo Saharaui. Una columna partió, a las 11 de la mañana, de la plaza de Moncloa, recorrió las calles Princesa y Gran Vía hasta la Puerta del Sol, donde se juntó, a las 12:30, con las restantes columnas procedentes del resto de España. Desde la Puerta del Sol, la Marcha se dirigió a la Plaza de La Provincia, al Ministerio de Asuntos Exteriores, UE y Cooperación, donde se hizo entrega del Manifiesto de la Marcha y unas 60.000 firmas que lo suscribían. 130 marchas han estado recorriendo España durante un mes.

Al día siguiente, 19 de mayo, una multitudinaria manifestación de miles de ciudadanos y ciudadanas saharauis y españoles partimos de la Plaza de España, recorrimos la Gran Vía y Preciados, hasta desembocar en la emblemática Puerta del Sol, en donde se celebró un acto masivo de recuerdo, solidaridad y reivindicación de la lucha del Pueblo Saharaui.

La Puerta del Sol era un hervidero de banderas saharauis y pancartas reivindicativas. Puede decirse que Madrid ese día era una fiesta, la gran fiesta del Pueblo Saharaui por su Libertad.

Su periódico -que yo sepa- no había dicho nada de esto, al menos en la edición impresa.

Encendí el televisor para ver el ‘informativo’ de TVE de las 21 horas ese mismo día, sábado 19. Abrió con la importantísima y trascendental información sobre las mascarillas, los botellones, los bailes que se van a permitir y demás ‘noticias’ de relajación de medidas frente a la pandemia.

Apartheid israélien ? Ne cherchez pas plus loin que cette loi raciste

Gideon Levy, Haaretz, 20/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Certaines lois sont une tache sur les livres de lois d'Israël, et tant qu'elles ne seront pas abrogées, Israël ne pourra pas être considéré comme une démocratie. L'une des plus méprisables est la loi qui empêche ses citoyens arabes de réunir leurs familles.

Lorsque la question de savoir si Israël est un État d'apartheid est soulevée et que ses propagandistes affirment que ce n'est pas le cas, ils citent comme preuve l'absence de toute loi raciste dans les livres de lois du pays. La loi qui sera très probablement réaffirmée cette semaine, pour la 18e  fois consécutive, est la preuve définitive du fait que non seulement il existe des pratiques d'apartheid dans ce pays, mais aussi des lois d'apartheid. « Il est préférable de ne pas éviter la vérité : son existence dans les livres de droit fait d'Israël un État d'apartheid », écrivait Amos Schocken, éditeur du Haaretz, en 2008. Treize ans ont passé, et cette affirmation est plus vraie que jamais.


 Des Palestiniens de 1948 protestent à Jérusalem en 2013 contre la "Loi sur la citoyenneté et l'entrée en Israël" qui interdit des regroupements familiaux avec des Palestiniens des territoires occupés en 1967

Cette loi raconte toute l'histoire : elle incarne l'essence du sionisme et le concept d' « État juif » ; elle reflète les prétextes douteux liés à la sécurité qui permettent de blanchir n'importe quelle abomination dans ce pays ; elle illustre l'étonnante similitude entre la droite ultranationaliste et la gauche sioniste, ainsi que l'usage détourné qu'Israël fait des mesures d'urgence et temporaires. Une loi qui a été adoptée comme mesure temporaire en 2003, qui a été considérée en 2006 par le juge de la Cour suprême Edmond Levy comme une loi sur le point d'expirer dans les deux mois, fête ses 18 ans d'existence.

La loi est maintenant devenue le sujet d'un duel entre le gouvernement et l'opposition, où il est clair que l'opposition de droite soutiendra l'extension de cette loi - le racisme l'emporte sur tout le reste - sans que personne ne s'occupe du fond de la loi et de son impact sur l'image d'Israël.

Pour faire court : Après la loi du retour, c'est la loi qui illustre plus que toute autre la domination du suprémacisme juif dans ce pays. Un Juif peut partager sa vie avec qui il veut, et un Arabe ne le peut pas. Juste comme ça, d'une simplicité désespérante et douloureuse. Tout pays qui traiterait ses citoyens juifs de la sorte serait honni.

Los obispos católicos de USA estudian negar la comunión a Biden por su postura proaborto

 La decisión va dirigida al segundo presidente católico de la nación y pone de manifiesto las amargas divisiones del catolicismo usamericano.

 Elizabeth Dias, The New York Times, 18 de junio de 2021

Traducido por Fausto Giudice y Sinfo Fernández

Los obispos católicos romanos de USA, haciendo caso omiso de una advertencia del Vaticano, han votado por abrumadora mayoría un proyecto de guía sobre el sacramento de la Eucaristía, adelantándose a la presión de los obispos conservadores para negar la comunión al presidente Biden por apoyar el derecho al aborto.

La decisión, hecha pública el viernes por la tarde, va dirigida al segundo presidente católico de la nación, quizás el comandante en jefe más observante de la religión desde Jimmy Carter, y revela amargas divisiones en el catolicismo usamericano. La medida cerró tres días de polémico debate en una reunión virtual llevada a cabo este mes de junio de la Conferencia de Obispos Católicos de USA, y fue aprobada por un 73% de votos a favor y un 24% en contra.

La Eucaristía, o santa comunión, es uno de los rituales más sagrados del cristianismo, y los obispos se han preocupado en los últimos años por el declive de la asistencia a misa y la incomprensión acerca de la importancia del sacramento para la vida católica.

Pero es sorprendente que la jugada de atacar a un presidente que asiste regularmente a misa y ha pasado una vida impregnada de rituales y prácticas cristianas proceda de los líderes de la propia fe del presidente, sobre todo después de que muchos católicos conservadores hicieran la vista gorda ante las indecencias sexuales del expresidente Donald J. Trump porque apoyaban su agenda política. Pone de manifiesto un catolicismo singularmente usamericano cada vez más en desacuerdo con Roma y el Papa Francisco. Biden, al preguntársele el viernes por la decisión de los obispos en un acto de vacunación, dijo que era “un asunto privado y no creo que vaya a producirse”.

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19/06/2021

Les évêques catholiques US envisagent de refuser la communion à Biden pour ses positions pro-avortement

La décision visant le deuxième président catholique de la nation met en lumière les divisions âpres du catholicisme usaméricain.

https://static01.nyt.com/images/2018/11/06/multimedia/author-elizabeth-dias/author-elizabeth-dias-thumbLarge.png Elizabeth Dias, The New York Times, 18 juin 2021

Traduit par Fausto Giudice

Elizabeth Dias couvre la foi et la politique pour le New York Times depuis le bureau de Washington. Elle a déjà couvert un secteur similaire pour le magazine Time, où elle a couvert les campagnes présidentielles de 2012 et 2016. Elle est titulaire d'un diplôme de premier cycle en théologie du Wheaton College et d'une maîtrise en théologie du Princeton Theological Seminary.

Les évêques catholiques romains des USA, faisant fi d'un avertissement du Vatican, ont voté à une écrasante majorité en faveur d'un projet de directives sur le sacrement de l'Eucharistie, donnant ainsi suite à la demande des évêques conservateurs de refuser la communion au président Biden en raison de son soutien au droit à l'avortement.

La décision, rendue publique vendredi après-midi, vise le deuxième président catholique de la nation, peut-être le commandant en chef le plus pratiquant depuis Jimmy Carter, et expose les divisions âpres du catholicisme usaméricain. Elle a couronné trois jours de débats controversés lors d'une réunion virtuelle en juin de la Conférence des évêques catholiques des USA. La mesure a été approuvée par un vote de 73 % en faveur et 24 % contre.

L'Eucharistie, ou sainte communion, est l'un des rituels les plus sacrés du christianisme. Ces dernières années, les évêques se sont inquiétés de la baisse de fréquentation de la messe et de la méconnaissance de l'importance du sacrement dans la vie catholique.

Mais la décision de cibler un président, qui assiste régulièrement à la messe et a passé une vie imprégnée de rituels et de pratiques chrétiennes, est frappante de la part des dirigeants de la propre foi du président, en particulier après que de nombreux catholiques conservateurs avaient fermé les yeux sur les inconvenances sexuelles de l'ancien président Donald J. Trump parce qu'ils soutenaient son programme politique. Cela révèle un catholicisme usaméricain unique de plus en plus en désaccord avec Rome et le pape François.

18/06/2021

Sobre el trumpismo y el netanyahuísmo: cómo Benjamin Netanyahu ganó USA y perdió Israel

Ramzy Baroud, 16/6/2021 (nota biográfica) 

Traducido por Sinfo Fernández

El ahora ex primer ministro de Israel, Benjamin Netanyahu, es tan usamericano como israelí. Mientras que otros líderes israelíes han hecho de su sólida relación con Washington una de las piedras angulares de su política, el estilo político de Netanyahu fue esencialmente usamericano desde el principio.

Pasó muchos de sus años de formación en USA; vivió en Filadelfia cuando era niño antes de pasar del Instituto Cheltenham a obtener un título en Gestión y Dirección de Empresas por el Instituto de Tecnología de Massachusetts (MIT, por sus siglas en inglés) en 1976. Luego optó por vivir en USA, no en Israel, cuando se incorporó al Boston Consulting Group.

Probablemente por motivos familiares, a saber, la muerte de su hermano Yonatan, Netanyahu regresó a Israel en 1978 para dirigir el “Instituto Antiterrorista Yonatan Netanyahu”. Allí no duró mucho. Regresó a USA para servir como Representante Permanente de Israel ante las Naciones Unidas de 1984 a 1988. En aquel momento, Israel estaba gobernado por una coalición en la que se rotaban dos primeros ministros, el líder laborista Shimon Peres y Yitzhak Shamir, del Likud.

En aquellos días, términos como “laborismo” y “Likud” significaban muy poco para la mayoría de los políticos usamericanos. El Congreso de USA estaba, aparentemente, enamorado de Israel. Para ellos, la política israelí era un asunto interno. Las cosas han cambiado y Netanyahu ha jugado un papel importante en ese cambio.

No obstante, incluso en las últimas tres décadas, cuando Netanyahu estaba más comprometido con la política israelí, siguió siendo, en el fondo, usamericano. Su relación con las élites de USA era diferente a la de los anteriores líderes israelíes. No solo sus ideas políticas y su intelecto se moldearon en USA, sino que también logró generar una marca política única de solidaridad pro-Israel entre los usamericanos. Netanyahu es un nombre que resulta muy familiar en USA.

Uno de los éxitos atribuidos a su enfoque hacia la política usamericana fue la formación de vínculos profundos y permanentes con los florecientes grupos fundamentalistas cristianos del país. Grupos como Cristianos Unidos por Israel de John Hagee utilizaron el apoyo a Israel, basado en profecías mesiánicas y bíblicas, como punto de unidad y trampolín hacia el mundo de la política. Netanyahu los usó como aliados de confianza que, eventualmente, compensaban la creciente falta de entusiasmo por Israel entre los círculos liberales y progresistas de todo el país.

La conexión Israel-evangélicos pareció ser, en aquel momento, un golpe maestro que podría atribuirse al “genio” político de Netanyahu. En efecto, parecía haber garantizado la lealtad usamericana hacia Israel de forma indefinida. Esta afirmación quedó repetidamente demostrada, en especial cuando los fundamentalistas acudían al rescate de Israel cada vez que este último participaba en una guerra o se enfrentaba a cualquier tipo de amenaza, ya fuera real, imaginaria o fabricada.


Florin Balaban (Luxemburgo)

Bibi et la solution à un seul État

Traduit par Fausto Giudice


Je suis légèrement amusé par les nombreuses voix qui célèbrent ce qui est perçu comme la fin de l'ère Netanyahou. Bien sûr, je ne suis pas un partisan de Netanyahou, loin de là, mais je reconnais à Netanyahou le mérite qui lui revient.  Le « roi Bibi », comme ses partisans juifs l'appellent souvent, a en fait été un facteur crucial dans la montée de la résistance palestinienne et de l'unité palestinienne.  Bibi était un pragmatique qui a réussi à entraîner sa nation, la région et même le monde entier dans une série de catastrophes, dans une tentative désespérée mais acharnée de se sauver lui-même. Bibi n'est pas un conspirateur. Il a tout fait au grand jour et, malgré cela, il reste l'homme politique le plus populaire d'Israël.

Comme je l'ai déjà souligné à maintes reprises, Israël n'est pas politiquement divisé. La grande majorité des membres de la Knesset (MK) israélienne sont à la droite de Netanyahou. L'establishment politique israélien est divisé sur Netanyahou, mais principalement en raison de divergences personnelles.

Israël est maintenant gouverné par une coalition très faible qui ne tiendra probablement pas longtemps. Un affrontement frontalier mineur à Gaza ou une marche de l'extrême droite juive à Jérusalem pourrait renverser le gouvernement et mettre fin à « l'esprit de changement » en Israël. Étant donné que le gouvernement actuel ne dispose que d'une majorité d'un seul membre de la Knesset, chaque membre de la coalition a le pouvoir de renverser le gouvernement ou d'exercer une pression importante sur le dirigeant. Le gouvernement est pratiquement paralysé. 

Les presentamos a la OTAN, la peligrosa alianza “defensiva” que intenta dirigir el mundo


Jon Schwarz
, The Intercept, 15/6/2021 

Traducción del inglés por S. Seguí

Antes de colaborar con First Look Media, Jon Schwarz trabajó para Michael Moore y su productora Dog Eat Dog Films, y fue productor de investigación para el documental de Moore “Capitalism: A Love Story”. Sus trabajos han aparecido en numerosas publicaciones, entre otras New Yorker, The New York Times, The Atlantic, Wall Street Journal, Mother Jones y Slate, y ha colaborado con National Public Radio y “Saturday Night Live”. En 2003 se ganó una apuesta de 1.000 dólares a que Iraq no tenía armas de destrucción masiva.

La cumbre del lunes mostró de qué modo la Organización del Tratado del Atlántico Norte (OTAN) ha decidido que tiene una misión global abiertamente expansiva.

En una escala, la semana pasada, en su viaje a Bélgica para asistir a la cumbre de la OTAN del lunes, el presidente Joe Biden visitó una base de la Real Fuerza Aérea en el este de Inglaterra.[1] “En Bruselas”, dijo a la multitud reunida, “dejaré bien claro que el compromiso de Estados Unidos con nuestra alianza de la OTAN y con su artículo 5 es sólido como una roca. Es una obligación sagrada la que tenemos bajo el Artículo 5.”

Estas líneas iban dirigidas a un número ínfimo de seres humanos. Ciertamente, casi ningún usamericano tiene la menor idea qué es el Artículo 5 o lo que establece.

Pero las palabras de Biden fueron realmente significativas. El artículo 5 es una cláusula del Tratado del Atlántico Norte, el documento fundacional de la OTAN, que establece que cualquier ataque armado contra cualquier miembro de la alianza “se considerará un ataque contra todos ellos”.

He aquí el elemento central de cómo Estados Unidos dirige el mundo y pretende seguir dirigiéndolo en el futuro. También significa que si nos enfrentamos a la perspectiva de compartir el poder con otros –hoy en día esto significa principalmente China– podemos acabar destruyendo el mundo.

El Tratado del Atlántico Norte es también conocido como el Tratado de Washington, lo cual indica la mayor parte de lo que hay que saber sobre él. Se redactó en 1949, en una época en la que el poder de Estados Unidos era tan avasallador que podía simplemente dictar sus condiciones a sus aliados. La mayor parte de los escasos debates celebrados con los diplomáticos de otros países tuvieron lugar en secreto a lo largo de dos semanas en el Pentágono. Participó en su redacción un funcionario del Departamento de Estado, portador del delicioso nombre de Thomas Achilles, que más tarde afirmó que su jefe le había dicho: “No me importa si las alianzas enredadas han sido consideradas peor que el pecado original desde la época de George Washington. Tenemos que negociar una alianza militar con Europa Occidental en tiempos de paz y tenemos que hacerlo rápidamente.”

La justificación pública de la OTAN era que se trataba de una alianza defensiva necesaria para impedir que la Unión Soviética invadiera Europa Occidental. La justificación privada, tal y como la articuló Achilles, era algo diferente.

En ese momento Europa Occidental estaba devastada, postrada y desmoralizada y necesitaba urgentemente confianza y energía en su interior. Con los ejércitos soviéticos en la mitad de Europa, y todavía con toda su capacidad bélica, y con los partidos comunistas como actores políticos mayores en Francia e Italia, era igualmente fundamental contar con algo que suscitara el respeto soviético.

17/06/2021

Dinamarca a los refugiados: Sean bienvenidos, pero no a mi casa


John Clamp, Maqshosh, 10/6/2021

Traducido del inglés por Sinfo Fernández

John Clamp es editor de la página web Maqshosh, dedicada a los refugiados

 

La cultura política en Europa se ha hundido por debajo de la Línea Plimsoll. El Parlamento de Dinamarca, el Folketinget, fue el primero en ratificar la Convención de las Naciones Unidas sobre el Estatuto de los Refugiados y Apátridas. El 3 de junio de este año aprobó otra ley destinada a deslocalizar a los solicitantes de asilo. Incluso los políticos socialdemócratas están controlando su moralidad en la puerta.

Los ministros daneses de “Integración” y Desarrollo Internacional, Mattias Tesfaye y Flemming Møller Mortensen, viajaron a Ruanda en abril y firmaron un “memorando de entendimiento” con protocolos secretos como en la época colonial. Habiendo ya despojado a los refugiados sirios de sus permisos para quedarse, su abdicación de responsabilidad es una política claramente establecida.

La Dinamarca liberal y humana está planeando barrer a sus solicitantes de asilo bajo la alfombra polvorienta de África. Los políticos daneses se ven a sí mismos abriendo valientemente el camino que la Unión Europea debería seguir si quiere evitar futuros FUBAR*, como el aumento de la migración de 2015-2016.



Manifestación frente al Parlamento danés contra la decisión del gobierno danés de revocar los visados a los sirios en Dinamarca, en Copenhague el 21 de abril de 2021. Foto CHARLOTTE DE LA FUENTE/Le Monde

Pas de changement à Jérusalem ou à Gaza

Gideon Levy, Haaretz, 16/6/2021
Traduit par Fausto Giudice

Notre gouvernement du changement ne nous a pas donné 100 jours de grâce, ni même 100 heures de grâce. Il n'est peut-être pas juste de le juger sur ses premières heures d'existence, mais elles peuvent être le signe de ce qui va suivre. Cent minutes ont suffi pour se rendre compte que sur les questions les plus importantes de toutes, il n'y a pas de désaccords dans le nouveau gouvernement, et qu'il n'est pas différent du gouvernement précédent. Ce qui était sera.

Ses premières heures, qui auraient pu annoncer un changement, ont annoncé exactement le contraire. Les ministres auraient pu interdire la Marche des Drapeaux et dire aux Israéliens, aux Palestiniens et au monde entier qu'il y a une nouvelle équipe en ville, une équipe qui prend en considération les sensibilités d'un autre peuple. Au lieu de cela, le ministre de la Sécurité publique, Omer Bar-Lev, un représentant de la gauche dans le nouveau gouvernement, a gazouillé que « Jérusalem est la capitale éternelle d'Israël », adoptant avec une incroyable facilité le jargon nationaliste de Benjamin Netanyahou ou de Bezalel Smotrich en passant par Itamar Ben-Gvir.

Berlin est-elle la capitale éternelle de l'Allemagne ? L'ancienne Athènes celle de la Grèce ? A quoi sert toute cette pompe nationale ? Peut-être qu'un jour les Israéliens décideront qu'il serait préférable de déplacer la capitale à Afula ou à Dimona ? Peut-être à Tel Aviv ? Qu'y a-t-il d'éternel dans l'emplacement des bureaux du gouvernement ? Peut-être pourrait-elle être la capitale éternelle de deux nations ? Après tout, c'est ce que le parti de Bar-Lev  [travailliste] prétend soutenir.

La police israélienne a arrêté 17 Palestiniens protestant contre la Marche des Drapeaux, le 15 juin à Jérusalem-Est

16/06/2021

Maintenant, le pouvoir judiciaire italien veut également diriger la recherche historique
Persécution judiciaire de Paolo Persichetti

Piero Sansonetti, Il Riformista 16/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Piero Sansonetti  (Rome, 1951) est un journaliste italien exerçant depuis 1979. Après une trentaine d’années au quotidien communiste L’Unità, il a été directeur de Liberazione de 2004 à  2009, puis de Calabria Ora de 2010 à  2013, passant en  2016 à Il Dubbio avant de prendre en 2019 la direction de Il Riformista.

 

Il y a un monsieur qui étudie l'affaire Moro. C'est-à-dire, l'enlèvement, le massacre, la fuite, la séquestration. Il s'appelle Paolo Persichetti. Il est, entre autres, l'auteur d'un livre très intéressant et bien informé sur l'histoire des Brigades rouges. Paolo est un ancien militant des Brigades Rouges. Il a été condamné à une longue peine de prison, extradé de France avec un stratagème et mis en prison. Il est sorti de détention il y a quelques années, après avoir purgé l'intégralité de sa peine. Il a repris son travail de journaliste et de spécialiste de l'histoire. Il a reconstruit sa vie, il est le père de deux petits enfants. Je le connais bien, j'ai également travaillé avec lui, et je vous jure que c'est une personne très sérieuse, fiable, honnête, engagée dans ses études et ses combats idéaux. D'un grand niveau professionnel.

L'autre jour, la police est venue chez lui. Ils ont saccagé son appartement sur la base d'un ordre de perquisition. Ils ont confisqué tous ses ordinateurs, ses téléphones portables, ses appareils électroniques. Même tous les dossiers médicaux relatifs à son petit garçon. Et ensuite elle l'a informé qu'il faisait l'objet d'une enquête. Pour quoi ? Il serait en possession de documents sur l'enlèvement de Moro qui devraient être classifiés. Nous ne savons pas exactement quel genre. Probablement des documents provenant de la commission parlementaire qui a enquêté sur le meurtre de Moro il y a quarante-trois ans. Les charges retenues contre Persichetti sont dévastatrices : association subversive à des fins terroristes et complicité. Les avocats de Persichetti en savent très peu sur le bien-fondé des accusations. Tout ce que l'on sait, c'est que selon les magistrats, le crime aurait commencé en 2015. Il y a six ans.

Au cours de ces six années, on suppose que cette association subversive s'est limitée à imaginer des actions sensationnelles. Sans les réaliser. Il s'agit probablement d'une association subversive très paresseuse et prudente. Complicité avec qui ? Peut-être des fugitifs, interviewés par Persichetti pour ses recherches historiques. À l'heure actuelle, de toutes les personnes condamnées pour l'enlèvement de Moro, seules deux sont techniquement en fuite. L'un est Alvaro Lojacono et l'autre Alessio Casimirri. Lojacono est un citoyen suisse de 67 ans qui a purgé l'intégralité de sa peine en Suisse et qui est désormais totalement libre. Alessio Casimirri est un citoyen nicaraguayen âgé de 70 ans, qui est également parfaitement libre et n'a aucune dette avec la loi de son pays. Aucun des deux ne vit dans la clandestinité. Ils n'ont aucune raison de le faire. En quoi pourrait consister la complicité ?

Le magistrat qui a décidé de rechercher et d'enquêter sur Persichetti est un nom bien connu. Eugenio Albamonte. Il a toujours été particulièrement impliqué dans l'activité politique des courants de la magistrature. Il a été le successeur de Davigo à la tête de l'ANM (Association nationale des magistrats) et maintenant il est le secrétaire d’Area, c'est-à-dire le courant de gauche, très fort à Rome. Albamonte est connu pour divers événements, dont l'enlèvement de Shalabayeva (la dame kazakhe capturée et renvoyée chez elle par les autorités italiennes, avec sa petite fille, d'une manière imprudente et risquée pour elles) dans lequel deux officiers supérieurs de la police ont été fortement impliqués, condamnés à plus de cinq ans de prison pour enlèvement.

Albamonte, qui avait autorisé le rapatriement forcé (exécuté plus tard par la police), n'a jamais été inculpé. Albamonte a évidemment ouvert une nouvelle enquête sur l'enlèvement de Moro, c'est-à-dire sur un épisode qui s'est produit alors qu'il avait 11 ans et était en sixième année d’école primaire. Les raisons de cette enquête ne sont pas connues. On peut facilement deviner que l'activité du Bureau du Procureur est, parfois, assez désinvolte. Il existe peut-être des situations plus graves que celle créée par un érudit qui collecte du matériel pour ses études. Plus urgent. À juste titre, souvent, les magistrats se plaignent de la rareté des moyens et du personnel à leur disposition. Comment pouvez-vous les blâmer ? Bien sûr, quand on apprend que l'un des plus importants magistrats italiens est occupé à enquêter sur les recherches historiques d'un universitaire, on se demande si le parquet n'est pas surchargé de travail. Peut-être que dans les prochains jours quelqu'un ouvrira une enquête sur le cas Montesi, la jeune fille tuée à Torvaianica en 1953, ou sur la probable complicité que le bossu de Quarticciolo a eu parmi les habitants de la région et peut-être même dans la section locale du PCI, à la fin des années 40. Ensuite, il y a toujours la vieille question jamais résolue de l'affaire Girolimoni : sommes-nous absolument sûrs qu'il était vraiment innocent ?

L'aspect le plus troublant de l'enquête contre Paolo Persichetti est peut-être un autre. Le risque que l'idée passe que le pouvoir judiciaire, en plus de décider des bons choix politiques, de sélectionner les listes électorales ou les ministres, établisse parmi ses fonctions celle de filtrer et d'orienter la recherche historique. Si, par exemple, quelqu'un se met en tête de critiquer ou de démanteler, sur la base des documents, le travail de la Commission Moro, il est bon de lancer une enquête sur lui, en imaginant qu'il puisse utiliser ce travail pour organiser une association terroriste. Je ne sais pas si cette circonstance soulèvera une quelconque protestation ou indignation parmi les intellectuels. Je crains que non.

Il me semble que même les intellectuels, ces dernières années, ont fini dans les ronds-points et dans la cour des procureurs. Bien sûr, lorsque de telles choses se produisent, vous comprenez qu'une grande partie de l'appareil judiciaire est désormais complètement hors de contrôle, et que la nostalgie du minculpop, de son côté, est de plus en plus forte. Vous ne savez pas ce qu'est le minculpop ? Jetez un coup d'œil à wikipedia.

Cuestión de vida o muerte: ¿Va a cerrarse el último punto de entrega de la ayuda de la ONU a Siria?

Kareem Chehayeb, Aljazeera, 14/6/2021
Traducido del inglés por Sinfo Fernández

 

Kareem Chehayeb es un periodista y analista político libanés que colabora con Al Jazeera, Middle East Eye y otros medios. Vive en Beirut.
@chehayebk

Las ONG temen la escasez de médicos y la hambruna de millones de seres en la provincia de Idlib si el Consejo de Seguridad de la ONU no extiende el uso del cruce fronterizo de Bab al-Hawa para la entrada de la ayuda.

 A truck carrying COVID-19 vaccines arrives in Syria's Idlib in April through the Bab al-Hawa crossing on the border with Turkey [Yahya Nemah/EPA-EFE]

Un camión que transportaba vacunas COVID-19 llega en abril a Idlib, Siria, a través del cruce de Bab al-Hawa en la frontera con Turquía [Foto: Yahya Nemah / EPA-EFE].

Una votación crucial en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas en julio puede cerrar el último salvavidas humanitario para unos 4,4 millones de sirios en las zonas controladas por la oposición en el noroeste.

El cruce fronterizo de Bab al-Hawa, en la frontera entre Turquía y Siria, es el último cruce con mandato de la ONU que permite que la ayuda se entregue directamente a las regiones necesitadas sin pasar por el gobierno de Asad en Damasco. Cada mes entran unos 1.000 camiones que transportan ayuda humanitaria.

“Dependemos completamente de la ayuda”, dijo a Al Jazeera el Dr. Hamzeh Hassan, del Hospital Bab al-Hawa, el centro médico más grande de la zona. “Carecemos de medicamentos y equipos quirúrgicos, todo lo que conseguimos nos llega a través del paso de Bab al-Hawa”.

En julio de 2014, el Consejo de Seguridad estableció cuatro cruces fronterizos humanitarios hacia la Siria devastada por la guerra, pero en las renovaciones posteriores de ese mandato, Rusia y China, aliados de Asad, redujeron su número y para ello hicieron uso de sus poderes de veto y suspendieron tres cruces: al- Ramtha, cerca de la frontera con Jordania, al-Yarubia, en el noreste entre Iraq y la provincia de al-Hasakeh, controlada por los kurdos, y el cruce de Bab al-Salam entre Turquía y el norte de Siria.

“Estamos ahora en la segunda ola de la COVID y los casos están creciendo exponencialmente”, dijo el Dr. Hassan, que espera ayuda médica para poder salvar a más pacientes. “Deberían llegar pronto más equipo y medicamentos, pero si la frontera se cierra, se producirá una catástrofe humana”.

El lanzamiento de la vacuna en Idlib ha sido también lento. “Están vacunadas poco más de 17.000 personas, en su mayoría trabajadores de primera línea”, dijo a Al Jazeera el Dr. Fadi Hakim de la Fundación de la Sociedad Médica USA-Siria (SAMS, por sus siglas en inglés). “Si alcanzamos un pico, Dios no lo quiera, no podremos afrontarlo”.

Durante la última década, cientos de miles de sirios murieron y millones se vieron forzados a desplazarse. Idlib es hoy el último bastión de la oposición de Siria, bajo el control de antiguos afiliados de al-Qaida, Hay'et Tahrir al-Sham (HTS) y grupos rebeldes respaldados por Turquía.

Las fuerzas sirias y rusas han atacado Idlib en los últimos años para recuperar la provincia, bombardeando habitualmente hospitales, escuelas, mercados y hogares, provocando una grave crisis humanitaria. La pandemia de COVID-19 también ha empeorado una situación que ya era nefasta.

Les Palestiniens ont un message clair pour le nouveau gouvernement israélien

Ahmad Majdalani, Haaretz, 14/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Le Dr Ahmad Majdalani (Damas, 1956) est membre du comité exécutif de l'OLP et président du Département du travail et de la planification de l’Autorité palestinienne à Ramallah. @MajdalaniAhmad

Bennett va-t-il perpétuer les politiques toxiques de Netanyahou à l'égard des Palestiniens ? L'Union européenne et l'administration Biden vont-elles confirmer leurs belles paroles sur les droits et la liberté ?

Après avoir consacré sa carrière politique à la destruction de toute perspective de paix, le départ de Benjamin Netanyahou ne sera pas pleuré par grand monde, à l'exception de ses amis Orban, Bolsonaro et de l'équipe à l'origine du « Deal du siècle » du président Trump.

Mais la vraie question ne concerne pas un nom, un individu, mais les politiques qui représentent son véritable héritage : l'incitation à la haine, le racisme, la discrimination et une occupation coloniale illégale font partie des politiques que M. Netanyahou a si fortement inscrites dans la vie politique d'Israël par le biais de lois telles que la loi sur l'État-nation juif.

Et la vraie question est maintenant de savoir si le nouveau gouvernement israélien se contente de changer de nom, ou s'il a l'intention de mettre fin à cet héritage colonial raciste au profit d'une solution politique globale et juste avec le peuple palestinien.