13/08/2025

El Fondo de Pensiones del Gobierno noruego desinvierte de Israel


Norges Bank Investment Management (NBIM) es una sucursal independiente de Norges Bank, el banco central de Noruega, y es responsable de la gestión del Fondo de Pensiones Global del Gobierno. NBIM también gestiona las reservas de divisas de Norges Bank. NBIM invierte los activos del fondo y las reservas de divisas en acciones internacionales y instrumentos de renta fija, instrumentos del mercado monetario y derivados. A continuación, su comunicado, traducido por Tlaxcala.

 

Simplificación de la gestión de nuestras inversiones en Israel

NBIM, 11-8-2025

Norges Bank Investment Management ha reducido el número de empresas israelíes en las que invierte y ha internalizado todas sus inversiones.

El Ministerio de Finanzas ha solicitado a Norges Bank que revise la aplicación del mandato de gestión del fondo y sus inversiones en empresas israelíes, y que proponga las nuevas medidas que considere necesarias. Hemos iniciado la revisión y estamos en estrecho diálogo con el Consejo de Ética y tenemos reuniones con el Ministerio de Finanzas. Responderemos formalmente a la carta del Ministerio lo antes posible y antes de la fecha límite del 20 de agosto.

Al final del primer semestre del año, el fondo estaba invertido en 61 empresas israelíes. De ellas, 11 no figuraban en el índice de referencia de renta variable del Ministerio.

A principios de la semana pasada, Norges Bank Investment Management tomó las siguientes decisiones:

  • Todas las inversiones en empresas israelíes que no figuran en el índice de referencia de renta variable se venderán lo antes posible.
  • Todas las inversiones en empresas israelíes que han sido gestionadas por gestores externos se transferirán a la empresa y se gestionarán internamente. Rescindiremos los contratos con los gestores externos en Israel.

Como resultado, las inversiones del fondo en Israel se limitarán ahora a las empresas que figuran en el índice de referencia de renta variable.

Sin embargo, no invertiremos en todas las empresas israelíes del índice.

Hemos dedicado los últimos días a vender todas nuestras inversiones en empresas israelíes que no figuran en el índice de referencia de renta variable. Ya hemos vendido todas estas posiciones.

«Estas medidas se han tomado en respuesta a circunstancias extraordinarias. La situación en Gaza es una grave crisis humanitaria. Tenemos inversiones en empresas que operan en un país en guerra, y las condiciones en Cisjordania y Gaza han empeorado recientemente.

En respuesta a ello, reforzaremos aún más nuestra diligencia debida. Las medidas que estamos tomando simplificarán la gestión de nuestras inversiones en este mercado y reducirán el número de empresas que supervisamos nosotros y el Consejo de Ética», afirma Nicolai Tangen, director ejecutivo de Norges Bank Investment Management. «Llevamos mucho tiempo prestando especial atención a las empresas relacionadas con la guerra y los conflictos. Supervisamos constantemente la gestión de riesgos de las empresas en relación con las zonas de conflicto y el respeto de los derechos humanos.

En 2022, y de nuevo en 2024, reforzamos nuestras expectativas hacia las empresas que operan en zonas de guerra y conflicto. Desde 2020, hemos estado en contacto con más de 60 empresas para plantearles esta cuestión. De ellas, 39 diálogos estuvieron relacionados con Cisjordania y Gaza. En otoño de 2024, intensificamos aún más el seguimiento de nuestras inversiones en empresas israelíes. Como resultado, hemos vendido nuestras inversiones en varias empresas israelíes.

También hemos ampliado el intercambio de información con el Consejo de Ética sobre las empresas israelíes, de conformidad con las directrices éticas. Hasta la fecha, siguiendo las recomendaciones del Consejo de Ética, se ha excluido del fondo a 11 empresas debido al riesgo inaceptable de que contribuyan a graves violaciones de las normas asociadas a sus operaciones comerciales en Cisjordania.

Norges Bank Investment Management celebrará una conferencia de prensa el 12 de agosto a las 08:00 CET para anunciar los resultados semestrales del fondo y proporcionar más información sobre sus inversiones en Israel. Remitimos todas las preguntas sobre este comunicado de prensa a la conferencia de prensa. La conferencia de prensa se celebrará en noruego.

Le Fonds de pension du gouvernement norvégien désinvestit d’Israël

Norges Bank Investment Management (NBIM) est une branche distincte de la Norges Bank, la banque centrale de Norvège, chargée de la gestion du Fonds de pension global du gouvernement, qui est le plus grand fonds souverain au monde. NBIM gère également les réserves de change de la Norges Bank. NBIM investit les actifs du fonds et les réserves de change dans des actions internationales et des instruments à revenu fixe, des instruments du marché monétaire et des produits dérivés. Voici leur communiqué, traduit par Tlaxcala


Simplification de la gestion de nos investissements en Israël

NBIM, 11/8/2025

Norges Bank Investment Management a réduit le nombre d’entreprises israéliennes dans lesquelles elle investit et a rapatrié tous ses investissements.

Le ministère des Finances a demandé à Norges Bank de revoir la mise en œuvre du mandat de gestion du fonds, ses investissements dans des entreprises israéliennes et de proposer de nouvelles mesures qu’elle juge nécessaires. Nous avons entamé cet examen et sommes en étroite concertation avec le Conseil d’éthique. Nous avons également prévu des réunions avec le ministère des Finances. Nous répondrons officiellement à la lettre du ministère dès que possible et avant la date limite fixée au 20 août.

À la fin du premier semestre, le fonds était investi dans 61 entreprises israéliennes. Parmi celles-ci, 11 ne figuraient pas dans l’indice de référence du ministère.

Au début de la semaine dernière, Norges Bank Investment Management a pris les décisions suivantes :

  • Tous les investissements dans des entreprises israéliennes qui ne figurent pas dans l’indice de référence des actions seront vendus dès que possible.
  • Tous les investissements dans des entreprises israéliennes qui ont été gérés par des gestionnaires externes seront transférés en interne et gérés en interne. Nous mettons fin aux contrats avec les gestionnaires externes en Israël.

En conséquence, les investissements du fonds en Israël seront désormais limités aux entreprises qui figurent dans l’indice de référence des actions. Toutefois, nous n’investirons pas dans toutes les entreprises israéliennes de l’indice.

Nous avons passé ces derniers jours à vendre tous nos investissements dans des entreprises israéliennes qui ne figurent pas dans l’indice de référence des actions. Nous avons désormais entièrement liquidé ces positions.

« Ces mesures ont été prises en réponse à des circonstances exceptionnelles. La situation à Gaza est une grave crise humanitaire. Nous investissons dans des entreprises qui opèrent dans un pays en guerre, et les conditions en Cisjordanie et à Gaza se sont récemment détériorées. En réponse, nous allons renforcer encore notre diligence raisonnable. Les mesures que nous prenons simplifieront la gestion de nos investissements sur ce marché et réduiront le nombre de sociétés que nous surveillons, ainsi que le Conseil d’éthique », déclare Nicolai Tangen, PDG de Norges Bank Investment Management.

Nous accordons depuis longtemps une attention particulière aux entreprises associées à la guerre et aux conflits. Nous surveillons en permanence la gestion des risques des entreprises liés aux zones de conflit et au respect des droits humains. En 2022, puis à nouveau en 2024, nous avons renforcé nos attentes à l’égard des entreprises opérant dans des zones de guerre et de conflit. Depuis 2020, nous avons contacté plus de 60 entreprises pour soulever cette question. Parmi celles-ci, 39 dialogues concernaient la Cisjordanie et Gaza. À l’automne 2024, nous avons encore intensifié la surveillance de nos investissements dans des entreprises israéliennes. En conséquence, nous avons vendu nos participations dans plusieurs entreprises israéliennes.

Nous avons également élargi le partage d’informations avec le Conseil d’éthique sur les entreprises israéliennes, conformément aux directives éthiques. À ce jour, sur la base des recommandations du Conseil d’éthique, 11 entreprises ont été exclues du fonds en raison d’un risque inacceptable de contribution à de graves violations des normes liées à leurs activités commerciales en Cisjordanie.

Norges Bank Investment Management tiendra une conférence de presse le 12 août à 8 h 00 CET pour annoncer les résultats semestriels du fonds et fournir de plus amples informations sur ses investissements en Israël. Nous renvoyons toutes les questions concernant ce communiqué de presse à la conférence de presse. La conférence de presse se tiendra en norvégien.

Lire ici la transcription en traduction française de la conférence de presse

Norwegian government pension fund divests from Israel

Norges Bank Investment Management (NBIM) is a separate branch of Norges Bank, the central bank of Norway, and is responsible for managing the Government Pension Fund of Norway, which is the world’s largest sovereign wealth fund. NBIM also manages Norges Bank’s foreign exchange reserves. NBIM invests the fund’s assets and the foreign exchange reserves in international equities and fixed income instruments, money market instruments and derivatives. Here is their press release.

 


Simplifying the management of our investments in Israel

NBIM, Aug. 11, 2025

Norges Bank Investment Management has reduced the number of Israeli companies it is invested in and brought all investments inhouse.

The Ministry of Finance has requested Norges Bank to review its implementation of the management mandate of the fund, its investments in Israeli companies, and to propose new measures that it deems necessary. We have initiated the review and are in close dialogue with the Council on Ethics and have meetings with the Ministry of Finance. We will formally respond to the Ministry’s letter as soon as possible and before the deadline on 20 August.

At the end of the first half of the year, the fund was invested in 61 Israeli companies. Of these, 11 companies were not in the equity benchmark index of the Ministry.

Early last week, Norges Bank Investment Management made the following decisions:

  • All investments in Israeli companies that are not in the equity benchmark index will be sold as soon as possible.
  • All investments in Israeli companies that have been managed by external managers will be moved inhouse and managed internally. We are terminating contracts with external managers in Israel.

As a result, the fund’s investments in Israel will now be limited to companies that are in the equity benchmark index. However, we will not be invested in all Israeli companies in the index.

We have spent the recent days selling all our investments in Israeli companies that are not in the equity benchmark index. We have now completely sold out of these positions.

“These measures were taken in response to extraordinary circumstances. The situation in Gaza is a serious humanitarian crisis. We are invested in companies that operate in a country at war, and conditions in the West Bank and Gaza have recently worsened. In response, we will further strengthen our due diligence. The measures we are taking will simplify the management of our investments in this market and reduce the number of companies that we and the Council on Ethics monitor,” says Nicolai Tangen, CEO of Norges Bank Investment Management.

We have long paid particular attention to companies associated with war and conflict. We constantly monitor companies’ risk management related to conflict zones and respect for human rights. In 2022, and again in 2024, we strengthened our expectations toward companies operating in war and conflict zones. Since 2020, we have been in contact with more than 60 companies to raise this issue. Of these, 39 dialogues were related to the West Bank and Gaza. In the autumn of 2024, we further intensified the monitoring of our investments in Israeli companies. As a result, we have sold our investments in several Israeli companies.

We have also expanded our information-sharing with the Council on Ethics on Israeli companies, in line with the ethical guidelines. To date, based on recommendations from the Council on Ethics, 11 companies have been excluded from the fund due to unacceptable risk of contribution to serious norm violations associated with business operations in the West Bank.

Norges Bank Investment Management will hold a press conference on August 12 at 08:00 CET to announce the fund’s half-year results and provide more information about its Israeli investments. We refer all questions about this press release to the press conference. The press conference will be held in Norwegian.

12/08/2025

LYNA AL-TABAL
Anas Al-Sharif: la cobertura sigue

Lyna Al-Tabal, Rai Al Youm, 12-8-2025
Traducido por Tlaxcala

Estimados lectores, ¿no están aún cansados de las viejas mentiras sobre el mar que protege la ciudad? No seamos ingenuos. El mar no protege a nadie, el mar no conoce la política, el mar es solo agua, y su destino es evaporarse, y las olas no son más que un movimiento físico sin sentido. Gaza, sumergida en su sal y su sangre, no es una leyenda... Gaza es una dolorosa realidad.


Dolientes marchan con los cuerpos de los periodistas que murieron en un ataque israelí durante la noche contra su tienda de campaña frente a un hospital en la ciudad de Gaza. Foto Omar Al-Qattaa/AFP/Getty Images

De allí salió Anas al-Sharif. ¿Quién dijo que era el héroe de una vieja historia? Era un joven del campo de Yabaliya que filmaba la realidad. Esa es la única historia que existe. Anas no es un héroe legendario, pero es el creador de una nueva leyenda: la de la verdad.

Aquí está Anas, que vienes de allí, vestido con una armadura en la que está escrito «PRENSA», una armadura de tela gruesa que esconde placas comprimidas, un amuleto moderno de kevlar y cerámica, que intenta proteger su cuerpo de las balas... Pero, como todos los amuletos de esta época oscura, no sirve de nada cuando es Israel quien dispara. Anas, como Ismael, Shireen, Hamza, Abdel Hadi, Salam, Hani, Mohammed, Ahmed, Majid, Shimaa, Ola, Duaa, Hanan, Samer... como cientos de otros periodistas tomados como blanco por Israel, ha sido testigo de sus crímenes y de los de su ejército, que se desacredita cada día matando a los testigos.

Israel, el Estado que se vende al mundo como un refugio de la democracia, bate un nuevo récord Guinness de muerte...

¿Se imaginan que en menos de dos años Israel ha matado en Gaza a más periodistas que todas las guerras entre 1861 y 2025? ¿Pueden aceptar esta cifra? Este periodo incluye la guerra civil usamericana, la Primera Guerra Mundial, la Segunda Guerra Mundial, la guerra de Corea, la guerra de Vietnam, la guerra de Camboya y la guerra de Laos... Añádanse a ello las guerras de Bosnia-Herzegovina, Croacia y Kosovo, la guerra de Afganistán, la guerra de Irak y la guerra de Ucrania...

Ayer le tocó a Anas... Anas al-Sharif cayó mártir... mártir... mártir en el camino a Jerusalén. Es la frase habitual, el eslogan que repetimos para aguantar. Porque aquí, en Gaza, la muerte es una rutina diaria, como el pan, o más bien como la falta de pan. Es como el hambre, como el miedo, como el color oscuro de la sangre cuando se mezcla con la ceniza. Todo lo malo aquí se repite... Todo lo malo se repite sin cesar, excepto la sonrisa de Abu Mazen, que se amplía a medida que se estrecha el asedio sobre Gaza.

Desde lejos, Gaza parece un cuadro en tonos cenicientos, sus calles son agujeros negros sin principio ni fin, y el viento transporta un olor a pólvora mezclado con un poco de sal marina... Una mezcla que conocen bien los habitantes de Gaza, pero también los pilotos israelíes... que vuelven a bombardear.

Aquí, en Gaza, está prohibido hablar, también la comida... La libertad de expresión para los israelíes significa la libertad de matar a todos los que hablan. Israel no habla de ética, solo conoce un oficio: la ocupación... y el asesinato. Israel mata a los periodistas porque teme lo que muestra la cámara: cadáveres de niños, rostros de madres, ojos que dicen al mundo: «Miren, esto es un genocidio». Israel mata a los periodistas porque sabe que la historia se escribirá a través de sus objetivos y que los juicios serán documentados por sus fotos.

Finalmente, Anas al-Sharif fue asesinado y enterrado. Ahora es una imagen grabada en la memoria de Gaza: un cuerpo cubierto con un sudario blanco, unas manos que lo levantan rápidamente antes de que comience el siguiente ataque, una cámara silenciosa que acompaña al cuerpo, con su objetivo siempre abierto, testigo de la muerte de su propietario, como fue testigo de su vida... Pero ahora ya no graba nada. Sin imagen ni sonido, pero #la_cobertura_sigue, como tú pediste, Anas... La verdad no muere, pasa de un objetivo a otro, de un colega a otro, de un mártir a otro que sigue vivo, en directo... Y todos somos mártires que esperamos nuestro turno en el camino a Jerusalén.

En este mismo momento, los funcionarios de la ONU discuten la redacción de una declaración en la que expresan su profunda preocupación. Algunos llorarán, otros fingirán estar conmovidos y luego volverán a beber su café infecto en sus oficinas climatizadas.

Netanyahu, sumido hasta las orejas en casos de corrupción y sueños de grandeza, sabe que la imagen transmitida por Anas es más peligrosa que cualquier misil, más peligrosa que mil declaraciones de las Naciones Unidas. La cámara era la última arma con la que contaba Anas frente al mundo, algo que la cúpula de hierro no podía detener.

 Disparaba con su cámara como un combatiente dispara un misil Yasin, imágenes y vídeos que ni la honda de David ni los Patriot podían interceptar. Netanyahu se mantuvo de pie, con una sonrisa medio deformada, para declarar que Israel luchaba contra el terrorismo.

 El mundo escuchaba en silencio, como siempre. Pero Anas sabía que el final se acercaba, y quizá también sabía que el mundo sonreiría a Israel pocas horas después de su martirio. Sabía que tras su muerte nada cambiaría. El bloqueo seguiría siendo un bloqueo, y los palestinos seguirían vivos, lo justo para morir al día siguiente.



Anas con Sham y Salah


¿Saben que Anas llamó a su hija «Sham»* para decir que Palestina no tiene fronteras? Lo hizo para decirle al mundo: Palestina no se reduce a una línea de alto el fuego, ni a un muro de separación, ni a un mapa con el que se divierten políticos obsesionados. Palestina está en contra de toda ocupación y de toda violación del derecho humano a la libertad. La patria es más grande que Gaza, y la herida árabe es única, en la sitiada Jartum, en la destruida Beirut, en la devastada Bagdad, en Damasco sobrevolada por aviones enemigos que bombardean y se marchan... Dondequiera que había dolor, allí estaba Palestina.

No, amigo mío, no necesitamos un milagro. Los milagros ya no existen, y si existen, son aburridos. Necesitamos otra cosa, mucho menos romántica, mucho más cruel: tiempo, por ejemplo... o tal vez el colapso total del sistema mundial. En realidad, los héroes de Gaza son el milagro que no sorprende a nadie, porque el mundo se ha acostumbrado a verlos morir.

Necesitamos un derecho internacional que persiga a Israel y le imponga sanciones, y un mundo que deje de hacerse el simpático. Lo que queremos es que el mundo deje de mentirse a sí mismo... aunque solo sea una breve pausa antes de la próxima mentira. ¿Hay una tregua en las mentiras?

Al final, el mar seguirá ahí, la ciudad seguirá ahí, pero los rostros desaparecerán. Siempre es así. El mar es testigo de la muerte de aquellos a quienes no puede salvar, y la ciudad se derrumbará una y otra vez. Todo volverá a ser como antes, porque el tiempo en Gaza gira en círculos y no avanza... Aquí, el tiempo se repite sin piedad.

Pero no es tan mítico. La supervivencia de Gaza no es un milagro, es simplemente una realidad inquietante. Y la verdad es que la supervivencia de Gaza es una victoria en sí misma. Gaza vencerá porque hay cosas que no se pueden matar.

¿Lo oyen?

Cosas que no se pueden matar...

Hay cosas más simples y más desalentadoras: como la verdad, como el mar que, a diferencia de la mayoría de los políticos de la región, entiende que la próxima ola será inevitablemente más grande que la anterior.

Sí, el mar de Gaza que, a pesar de su silencio y su complicidad, sigue enviando olas más grandes que las anteriores, señal evidente de que este final es el comienzo de Gaza y su fin.

NdT

*Sham: Bilad al-Sham, el país «de la mano izquierda» (visto desde el Hiyaz) en oposición a Yemen, el país «de la mano derecha», designaba tradicionalmente la «Gran Siria», que abarcaba la actual Siria, Líbano, Palestina y Jordania.

LYNA AL-TABAL
Anas Al-Sharif: media coverage goes on

Lyna Al-Tabal, Rai Al Youm, Aug. 12, 2025

Translated by Tlaxcala

Dear readers, aren't you tired of these old lies about the sea protecting the city? Let's not be naive. The sea protects no one, the sea knows nothing of politics, the sea is just water, destined to evaporate, and the waves are nothing but meaningless physical movements. Gaza, drenched in salt and blood, is not a myth... Gaza is a painful reality.


Mourners march with the bodies of journalists who were killed in an overnight Israeli strike on their tent outside a hospital in Gaza City. Photograph: Omar Al-Qattaa/AFP/Getty Images

From there emerged Anas al-Sharif. Who said he was a hero in an old story? He was a young man from the Jabaliya camp who photographed the truth. This is the only story. Anas is not a legendary hero, but he is the creator of a new legend: the legend of truth.

Here comes Anas, wearing a vest with “PRESS” written on it, a heavy cloth vest that hides compressed panels, a modern talisman made of Kevlar and ceramic, trying to protect his body from bullets... But like all talismans of this gloomy era, it is useless when Israel is the one firing the shots. Anas, like Ismail, Shireen, Hamza, Abdulhadi, Salam, Hani, Muhammad, Ahmed, Majid, Shimaa, Ola, Duaa, Hanan, Samer... like hundreds of other journalists targeted by Israel, they witnessed its crimes and the crimes of its army, which defeats itself every day by killing witnesses.

Israel, the state that sells itself to the world as an oasis of democracy, is setting a new Guinness World Record for death...

Can you imagine that in less than two years, Israel has killed more journalists in Gaza than were killed in all the wars between 1861 and 2025? Can you comprehend that number? This period includes the USAmerican Civil War, World War I, World War II, the Korean War, the Vietnam War, Cambodia, and Laos... Add to that the wars in Bosnia and Herzegovina, Croatia, Kosovo, Afghanistan, Iraq, and Ukraine...

Yesterday, it was Anas's turn... Anas al-Sharif was martyred... martyred... martyred on the road to Jerusalem. It is the usual phrase, the slogan we repeat to endure. Because death here, in Gaza, is a daily routine like bread, or rather, like the absence of bread. It is like hunger, like fear, like the dark color of blood when mixed with ash. Everything bad here repeats itself... Everything bad repeats itself without stopping, except for Abu Mazen's smile, which widens as the siege on Gaza tightens.

From a distance, Gaza looks like a painting in shades of gray, its streets black holes with no beginning and no end, and the wind carries the smell of gunpowder mixed with a little sea salt... a mixture familiar to Gazans, and familiar to Israeli pilots... who return to bomb again.

Here in Gaza, words are forbidden, and food is also forbidden... Freedom of expression for Israelis means the freedom to kill anyone who speaks out. Israel does not talk about professional ethics, because it knows only one profession: occupation... and killing. Israel kills journalists because it fears what the camera reflects: the bodies of children, the faces of mothers, and eyes that say to the world, “Look, this is genocide.” Israel kills journalists because it knows that history will be written through their lenses and that trials will document their images.

In the end, Anas al-Sharif was martyred and buried. It is now a scene etched in Gaza's memory: a body covered with a white shroud, hands quickly lifting it before the next raid begins, a silent camera accompanying the body, its lens still open, witnessing the death of its owner as it witnessed his life... but now it is not filming anything. No sound, no image, but #coverage_continues, as you instructed, Anas... The truth does not die, it moves from one lens to another, from one colleague to another, from one martyr to another still alive... And we are all martyrs waiting for our turn on the road to Jerusalem.

At this very moment, UN officials are arguing over the wording of a statement of deep concern. Some will cry, others will pretend to be moved, and then they will go back to drinking bitter coffee in their air-conditioned offices.

Netanyahu, mired in corruption and dreams of grandeur, knows that the image Anas conveyed is more dangerous than any missile, more dangerous than a thousand UN statements. The camera was the last thing Anas had against the world, something the iron dome could not stop.

He fired his camera like a fighter fires a Yassin missile, a camera and broadcasts and images that neither David's slingshot nor Patriot missiles could intercept. Netanyahu stood with a half-crooked smile to declare that Israel was fighting terrorism.

The world listened in silence, as it always does. But Anas knew that the end would come, and perhaps he also knew that the world would smile at Israel hours after his martyrdom. He knew that after his death, nothing would change. The siege would remain a siege, and the Palestinians would remain alive enough to die tomorrow.


Anas with Sham and Salah

Did you know that Anas named his daughter “Sham”* to say that Palestine knows no borders? He did so to tell the world: Palestine cannot be reduced to a ceasefire line, a separation wall, or a map tampered with by obsessed politicians. Palestine is against all occupation and against all violations of the human right to be free. The homeland is bigger than Gaza, and the Arab wound is one, in besieged Khartoum, in destroyed Beirut, in devastated Baghdad, in Damascus, over which enemy planes fly, bomb and return... Everywhere there was pain, there was Palestine.

No, my friend, we do not need a miracle. Miracles no longer exist, and if they do, they are boring. We need something else, something much less romantic and much more brutal: extra time, for example... or perhaps the complete collapse of the world order. The truth is that the heroes of Gaza are a miracle that surprises no one, because the world is used to seeing them die.

We need international law to prosecute Israel and impose sanctions on it, and we need a world that stops playing the role of sympathizer. What we want is for the world to stop lying to itself... even if it is only a short respite before the next lie. Is there a truce for lying?

In the end, the sea will remain, and the city will remain, but the faces will disappear. That's how things always go. The sea bears witness to the death of those who cannot be saved, and the city will collapse again, and again, and again. Everything will return to the way it was, because time in Gaza revolves and does not move forward... Time here repeats itself mercilessly.

But it's not that mythical. Gaza's survival is not a miracle, it's simply an uncomfortable truth. And the truth is that Gaza's survival is a victory in itself. Gaza will prevail because there are things that cannot be killed.

Did you hear that?

Things that cannot be killed...

There are simpler and more frustrating things: like the truth, and like the sea, which, unlike most of the region's politicians, understands that the next wave will inevitably be bigger than the last.

Yes, the sea of Gaza, which, despite your silence and complicity, continues to send waves bigger than the last, as a clear sign that this end is the beginning of Gaza and the end of you.

 

Translator's note
Sham: Bilad al-Sham, the “left-hand” country (seen from the Hijaz) as opposed to Yemen, the “right-hand” country, traditionally referred to
“Greater Syria,” encompassing today’s Syria, Lebanon, Palestine, and Jordan.

الکس رضا شمس
آدم ما برای تهران

 کمپین مورد حمایت آمریکا و اسرائیل برای مطرح کردن رضا پهلوی، پسر شاه، به عنوان گزینه تغییر رژیم در ایران

الکس شمس، بوستن رویو
۶ اوت ۲۰۲۵

ترجمه : تلاکسکالا

وقتی اسرائیل در ۱۳ ژوئن حمله غافلگیرانه‌ای به ایران انجام داد، هدف اعلام‌شده‌اش نابودی برنامه هسته‌ای دشمن بود. اما تنها چند روز بعد، دامنه تعارض گسترش یافت. نخست‌وزیر اسرائیل، بنیامین نتانیاهو، آشکارا اعتراف کرد که این عملیات می‌تواند به سرنگونی جمهوری اسلامی منجر شود. در آخرین روز جنگ، دونالد ترامپ، که از ابتدا از این حمله حمایت کرده بود، به نتانیاهو پیوست و هر دو از تغییر رژیم سخن گفتند.



11/08/2025

PHOEBE GREENWOOD
Mis años como reportera en Gaza me destrozaron. ¿Por qué tardó tanto el mundo en indignarse?

Entre 2010 y 2013, estuve sobre el terreno captando los ataques de Israel contra Palestina. Pocos querían verlo.

Phoebe Greenwood, The Guardian, 10-8-2025
Traducido por Tlaxcala

Phoebe Greenwood es escritora y periodista y vive en Londres. Entre 2010 y 2013, fue corresponsal independiente en Jerusalén, donde cubrió la actualidad de Oriente Medio para The Guardian, Daily Telegraph y Sunday Times. De 2013 a 2021, fue editora y corresponsal en The Guardian, especializada en asuntos internacionales.

 Ilustración: Aldo Jarillo/The Guardian

Cuando me mudé a Jerusalén en 2010, los corresponsales extranjeros que había allí me dieron un consejo inquietante: «El primer año odiarás al Gobierno israelí, el segundo a los líderes palestinos y, al tercer año, te odiarás a ti misma». Me dijeron que, por mi salud mental, era mejor irme antes de cumplir los cuatro años. Asentí con la cabeza pensando en lo tristes y cínicos que eran. Yo lo haría mejor, me dije a mí misma. No fue así.

Aguanté poco menos de cuatro años en Israel y Palestina. Durante ese tiempo, informé sobre desplazamientos forzados y burocracia punitiva (la ocupación israelí se expande mediante la denegación de permisos, la demolición de viviendas y la revocación de documentos de identidad). Escribí sobre asesinatos de niños, crímenes de guerra y terrorismo (perpetrados por ambas partes). Intenté explicar lo mejor que pude la anexión de Cisjordania y el castigo colectivo de dos millones de personas en Gaza sin utilizar expresiones prohibidas como apartheid o crimen de guerra. Incluí el necesario equilibrio de voces y opiniones. Pero aun así, cada informe sobre una atrocidad en Palestina era recibido con acusaciones de parcialidad muy personales. Los editores solían mostrarse nerviosos y los lectores, indiferentes.

¿Por qué aquellos cuyo trabajo era informar sobre las atrocidades en Palestina hemos sido tan espectacularmente incapaces de detenerlas?

Después de dos años así, se hizo evidente una cruda realidad: la gente no quería saber nada. Al tercer año, empecé a rendirme en mi intento de hacerles escuchar y llegó el autodesprecio. El cinismo entre los periodistas es un código útil para expresar el miedo, la desesperación y la impotencia que las normas de la industria de la información no les permiten mostrar, pero tiene un efecto secundario peligroso: atenúa la indignación. Sin indignación, crímenes como el apartheid, la limpieza étnica y el genocidio pueden continuar sin interrupción, y así ha sido.

Más de una década después, con la aniquilación de Gaza apareciendo en mis redes sociales, he estado terminando mi primera novela, Vulture, durante los últimos dos años. Es la historia de una reportera, Sara Byrne, que intenta hacerse un nombre en medio de una guerra en Gaza. Es un personaje destructivo, sumida en el cinismo y el odio hacia sí misma, que surgió, con toda su sorprendente desagradabilidad, mientras yo intentaba resolver mi propia experiencia como periodista que cubría Palestina. Había dudas y preguntas persistentes que no podía quitarme de la cabeza, como: ¿por qué aquellos cuyo trabajo era informar sobre las atrocidades en Palestina hemos sido tan espectacularmente incapaces de detenerlas?

La acción de Vulture es ficción, pero está ambientada en el marco temporal real de la guerra de Gaza de 2012, que yo cubrí. Estaba de visita en la ciudad de Gaza cuando el líder de Hamás, Ahmed al-Yabari, fue asesinado. Llegué al lugar de su «liquidación» en menos de una hora, con el chasis quemado de su coche aún humeando. Al escribir mi primera portada, me fijé en las salpicaduras de sangre que llegaban hasta el segundo piso de los edificios circundantes. Israel había lanzado su Operación Pilar Defensivo.

Las guerras nunca eran una sorpresa en Gaza. Desde 2006, cuando las últimas elecciones generales en Palestina allanaron el camino para que Hamás tomara el poder e Israel y Egipto impusieran su bloqueo, ha habido un intercambio regular de cohetes lanzados por Hamás y bombas lanzadas por el ejército israelí. Cada pocos años, los generales israelíes declaraban una operación militar para bombardear las infraestructuras de Hamás. En charlas extraoficiales, los militares retirados lo llamaban «cortar el césped».

En la guerra de 2009, en la que murieron 1400 palestinos, 11 000 viviendas fueron destruidas y se lanzaron proyectiles de fósforo blanco sobre mercados y hospitales, Israel no permitió la entrada de periodistas extranjeros en Gaza. En 2012, sí lo hizo. La mayoría de nosotros nos alojamos en el hotel Al Deira, comiendo y durmiendo unos al lado de otros, informando y redactando las mismas noticias. El personal uniformado nos traía café y papas fritas mientras los ataques aéreos amenazaban sus hogares y sus familias.


El hotel Deira de la ciudad de Gaza, destruido el 22 de septiembre de 2024. Foto: Omar Al-Qattaa/AFP/Getty Images

Todos los días visitábamos casas bombardeadas y yo tomaba notas:

olor a gas de cocina, cocina destruida

niños pequeños jugando entre los escombros encuentran un escarabajo

una mujer llorando tira de un colchón enterrado y grita

Vimos llegar al hospital al-Shifa un flujo constante de muertos y heridos con miembros amputados y cabezas arrancadas, niños cubiertos de polvo, mudos y temblando tras haber visto morir a sus padres. Los médicos nos hablaron de la escasez de electricidad y medicamentos. Lo anoté:

no hay desechables

se están acabando los anestésicos, no se pueden hacer cirugías

muchas mujeres y niños con miembros amputados, bastante limpios, las bombas hacen el trabajo por nosotros

Fuimos a los funerales de familias enteras y hablamos con los dolientes, que nos preguntaban: «¿Ven a alguien aquí con un arma?».

Tras diez días de la operación israelí, con 167 palestinos muertos, 1500 objetivos alcanzados en Gaza y 700 familias desplazadas, se declaró una tregua. La camaradería especial que se crea con los colegas palestinos bajo los ataques aéreos se rompe bruscamente cuando te dejan en la frontera israelí; tú estás emocionada por volver a la normalidad, pero ellos no pueden. Los volverás a ver cuando el próximo estallido de violencia te lleve de vuelta allí.

Pero cuando estalló la siguiente guerra en 2014, yo ya estaba en mi casa en Londres, trabajando como editor en la sección de internacional de The Guardian: 50 días de combates, 2104 palestinos muertos, 10 000 heridos. Según nos dijeron, la audiencia estaba dejando de seguir las noticias. Los combates terminaron y dejé la sección de internacional para volver al reportaje. La gente me miraba con recelo cuando volvía a sacar el tema de Palestina. ¿Era una fanática rara? O peor aún, ¿una activista? No era ninguna de las dos cosas, pero fuera de los círculos activistas, la «complejidad política» del conflicto israelo-palestino dejaba poco margen para nada más que sus escaladas más violentas o sus peores catástrofes humanitarias. Resulta que el cinismo es mejor compañía que la indignación.

Así que dejé de hablar de lo que sabía que estaba pasando allí: las humillaciones diarias de la ocupación en Cisjordania, la amenaza del terrorismo de los colonos respaldado por una fuerza de ocupación, el trauma extraordinario de vivir un día en Gaza... hasta que me senté a empezar a trabajar en una novela en 2015 y Palestina brotó de mí. Me sentí atraída de nuevo al hotel Al Deira, reimaginado como The Beach. Me encontré contando esta enorme y digerible tragedia en pequeñas historias humanas desordenadas, negras, divertidas, desgarradoras y llenas de rabia. Fue un alivio describir libremente la Gaza que conocía.

“Si te importa lo que está pasando en Gaza, deberías amplificar las voces palestinas”

Hossam Shabat

El 7 de octubre de 2023, había dejado ya The Guardian. Vi las noticias del ataque terrorista de Hamás , siendo devastada y enferma, y luego me invadió un frío temor por lo que vendría después en Gaza. Como cualquiera que hubiera cubierto el lugar durante un tiempo, había visto lo que se avecinaba ensayado durante décadas. Esas preguntas inquietantes se volvieron urgentes: ¿había hecho todo lo posible para advertir de lo que se avecinaba? No. ¿Eso me convertía en cómplice? Quizás.

Israel no ha permitido a la prensa extranjera entrar en Gaza durante esta guerra. Nuestra comprensión de lo que está sucediendo allí proviene de los periodistas palestinos que lo están viviendo y que están siendo asesinados en cantidades extraordinarias (176, una tasa de mortalidad del 10 % [su número ha alcanzado ya los 237, NdT]), con sus redacciones destruidas junto con sus familias y sus hogares. Los que quedan se mueren de hambre. Sus reportajes no son imparciales, son personales y están llenos de indignación.


Dolientes asisten al funeral de miembros de la prensa asesinados en un ataque israelí, en el hospital Al-Awda del campo de refugiados de Nuseirat, en Gaza, el 26 de diciembre de 2024. Foto: Eyad Baba/AFP/Getty Images

Un año antes de que las fuerzas israelíes lo mataran el 24 de marzo, el periodista local Hossam Shabat dijo a sus 175 000 seguidores en X: «El mayor problema no es que los periodistas occidentales no puedan entrar, sino que los medios occidentales no respetan ni valoran a los periodistas palestinos... Nadie conoce Gaza como nosotros, y nadie entiende la complejidad de la situación como nosotros. Si te importa lo que está pasando en Gaza, deberías amplificar las voces palestinas». Su mensaje me dolió profundamente. Aclaró la incomodidad que había sentido como interlocutora innecesaria entre los lectores occidentales y la tragedia de Gaza, y me hizo plantearme más preguntas sobre mi trabajo allí.

Los periodistas occidentales que informaban desde Palestina no detuvimos las atrocidades porque creíamos que no era nuestro trabajo, estábamos allí para ser testigos. Mantener nuestra imparcialidad es fundamental para que se confíe en nosotros. Pero ¿no se supone que también debemos pedir cuentas al poder? Si hubiéramos condenado al poder respaldado por USA y Europa, sabiendo que estaba perpetrando estas atrocidades, con la convicción y la indignación que merecía, ¿habrían muerto 60 000 personas en 21 meses?

Mientras Vulture llega a las librerías de USA, expertos de la ONU han confirmado que la hambruna está en marcha en la Franja de Gaza. Se está disparando a personas hambrientas en los lugares de distribución de alimentos. Sus hospitales han sido bombardeados, los médicos y sus familias asesinados. Se ha cortado la electricidad. Nuestros colegas palestinos están siendo asesinados en cantidades espantosas y los periodistas occidentales dicen que no les corresponde a ellos nombrar el genocidio. Sin embargo, los escritores de ficción sí lo hacen. En aras del equilibrio, la BBC ha decidido no emitir su documental sobre los médicos de Gaza. Hasta esta semana, cuando incluso Donald Trump se vio obligado a reconocer la «hambruna real», un amigo que trabaja en un canal de noticias me dijo que había surgido un nuevo verbo: «gazaisar una noticia», que significa restarle importancia editorial.

Por fin, parece que se están nombrando las palabras prohibidas —genocidio, hambruna, Estado [de Palestina]— y nuestros líderes podrían actuar para hacer algo al respecto. Pero nuestra indignación ha llegado demasiado tarde. ¿Por qué hemos esperado? Nuestro silencio cauteloso ha contribuido a la tragedia de Gaza. Nuestro cinismo ha permitido el horror que definirá a una generación.

  • Vulture, de Phoebe Greenwood, se publicará el 12 de agosto de 2025 en Europa Editions

 

Phoebe Greenwood

Vulture

2025, pp. 288, e-Book
ISBN: 9798889660965
Region: Britain
Paper edition
$ 14.99